47 Ronin de Carl Rinsch

- 13/02/14 01:03

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Pas aussi mauvais qu’attendu… Pas bon pour autant! Mais d’avance ne vous fiez surtout pas à l’affiche!

Au XVIIIème siècle le jeune Kaï est recueilli par le seigneur Asano. Devenu grand, Kaï vit toujours sous la coupe de son bienfaiteur mais il est rejeté par les autres Samouraï qui ne voit en lui qu’un bâtard. Après l’assassinat de son maître et l’exil des Samouraï devenus des Ronin (Samouraï déshonorés et sans maître) Kaï accepte de venir en aide à ceux qui l’ont rejeté pour venger la mort du seigneur Asano. Kaï va alors se révéler un redoutable allié accompagné d’un art certain pour la mort…

Avant toute chose il faudrait vraiment penser à le dire aux américains: pour croire à une histoire il faut la rendre CREDIBLE! Comment croire qu’aux XVIIIème siècle tout le Japon parle en anglais?

Ceci étant dit il est temps de parler du film. Celui-ci est plutôt réussi sur le plan du scénario, la légende des 47 ronin étant une base relativement solide, le film surprend réussissant des belles scènes d’émotions. Là où le film déçoit quelque peu c’est dans ses scènes d’action et de combats car elles sont mal mises en scène et montées au hachoir. Difficile d’y lire l’espace et surtout qui est qui. On reprochera au film et principalement à sa mise en scène de mettre en avant des points et des personnages sans la moindre influence sur l’histoire où le film (voir l’affiche: L’homme tatoué intégralement apparait 1min en tout et pour tout dans le film…).

Le film mise par contre sur ses points forts, notamment une ambiance, des décors et des effets spéciaux convaincants. On se laissera prendre aussi par l’unique expression de Keanu Reeves et par le casting asiatique intéressant puisque celui est américanisé.

Le film est donc pour le moins surprenant. Semblant privilégié une histoire d’amour à la légende qu’il raconte pleine, elle, de bruit et de fureur. Se sacrifice ultime séduira les amateurs de divertissement mais aussi vite vu qu’oublié malheureusement.

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