La confrérie des Larmes de Jean-Baptiste Andrea

Un Jérémie Renier convaincant dans un polar qui a du mal à tenir la route.

Un ex-capitaine de police se voit proposer un job simple : Convoyer des mallettes. Cela n’a rien d’illégal mais il n’a pas le droit de savoir ce qu’il y a dedans, c’est la seule condition de son boulot en or. Peu à peu il se retrouve entrainé dans un engrenage qu’il ne semble pas du tout en mesure de contrôler…

Jean-Baptiste Andrea livre un film déjà formaté par des codes qu’il réutilise sans jamais leur apporter un nouveau souffle. L’espoir du premier quart d’heure de voir quelque chose de pas si mal se transforme rapidement en ennui qui ne nous laisse plus qu’admirer la performance de Jérémie Renier qui semble définitivement seul à croire à cette intrigue folle. Reste que la résolution, personne ne peut la voir venir, personne ne peut la prédire. Cela ne la rend pas plus forte, mais encore plus ridicule et vaine !

Un polar ésotérique dans la veine d’un roman de Grangé. On pense d’ailleurs inévitablement aux Rivières Pourpres dès les premiers instant de ce film. Sauf que voilà, Grangé, c’est reconnu, ici c’est simplement capillotracté et plein d’invraisemblances. Le tout emballé dans un montage et un rythme à l’américaine qui ne convient pas vraiment à l’ensemble.

Bref tout ce qu’il ne faut pas faire dans un polar contemporain français se retrouve dans ce film ! A éviter malgré un Jérémie Renier encore une fois remarquable !

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