Le Hobbit, La désolation de Smaug de Peter Jackson

Retour une nouvelle fois en Terres du Milieu ! Au Nord la menace gronde ! Un mot pour résumer ce second volet d’une trilogie qui s’annonce définitivement comme majeur dans les années 10′s: EPIQUE!!!

Après avoir quitté le confort de son trou dans la colline au profit d’une noble quête, notre hobbit cambrioleur se retrouve nez à nez avec des dangers qu’il n’osait pas imaginer… Des elfes, des orques, des ombres du mal et évidemment un dragon.

Après 3 heures de présentation et de développement de personnage que constitue le premier volet du Hobbit , Peter Jackson nous sert enfin la phase action de sa trilogie. Et quel Action ! Des séquences spectaculaires qui s’enchainent à un rythme hallucinant qui ne faiblit pas un instant. Séparant les personnages comme le faisait jadis Les deux tours la trilogie prend enfin son sens, son rythme et son ton avec ce deuxième volet assurément indispensable en tant que film seul mais aussi une formidable transition qui n’appelle qu’une seule chose :  la suite et au plus vite !

Mis en scène avec une virtuosité et une précision d’horloger généralement improbable sur ce genre de grosses machines que Jackson dresse comme personne à coup de paysage magnifique, de gros plans sur les émotions et de plans séquences ahurissants. Une maitrise totale de son sujet (se permettant même d’inventer un personnage à l’importance majeure), de sa réalisation et de ses effets spéciaux assurément exceptionnels avec un notamment un dragon plus vrai que nature. Un casting toujours bien à sa place, de Martin Freeman qui semble définitivement prendre plaisir à être un hobbit à Ian McKellen dont le personnage du magicien colle à la peau, de Richard Armitage en roi nain guetter par un sombre mal à Benedict Cumberbatch incarnant le mal sous toutes ses formes.

Comme dans les Seigneur des Anneaux et Le Hobbit la musique joue un rôle prépondérant. Plus qu’une simple musique de film c’est une véritable symphonie, un opéra que livre Howard Shore. Celle-ci est délicieusement prodigieuse grâce au mixage en Dolby Atmos !

On est devant le divertissement ultime : intelligent, plein d’humour, d’émotions, de frayeurs, de tendresses, de suspense… Un casting de choix, une 3D au top, une mise en scène rarement égalée pour un blockbuster et un dragon ! Non mais que demande le peuple ? La Désolation de Smaug est assurément le grand blockbuster qu’il manquait à cette année 2013 ! Peter Jackson est une année de plus le roi du monde…