Architects & Les Featurings

- 27/03/13 23:26

Architects-2012

Adulés par certains, détestés par les autres, Architects s’impose petit à petit comme un très grand de la scène hardcore/metalcore. Paradoxalement, les premières collaborations arrivent en même temps que leur déclin musical (pour moi).

 

The Here And Now:

Les meilleurs copains de Bring Me The Horizon ont décidé d’inclure des collaborations à un moment particulier de leur carrière. Après deux albums un changement de line up notable (l’arrivée de Sam Carter au chant entre les deux albums), les british balancent leur chef d’œuvre, Hollow Crown tout seul comme des grands, sans l’aide de personne. C’est alors que son successeur, The Here and Now, présente les premiers featuring du groupe. Et pas des moindres puisque M. Greg Puciato (de The Dillinger Escape Plan vient poser sa gouaille sur « Year In/Year Out ». Et après un album relativement moyen avec quelques passages, certes vénères mais peu justifiés, on a ENFIN un véritable déchainement de rage avec cette lyrics qui reste culte moi « It’s time to realize that my head’s tryin de take me down » hurlée magistralement par le chanteur bodybuildé. Sans atteindre des sommets, Sam Carter élève le niveau lui aussi et le final de ce passage avec les deux vois à l’unisson sonne comme une apothéose. Avant ça, il y aura bien Andrew Neufeld de Comeback Kid qui poussera tout doucement la gueulante sur Stay Young Forever mais ce duo reste anecdotique tant la performance de Neufeld est courte.

 

Daybreaker:

Puis vient l’aussi attendu que décevant (pour moi, toujours) Daybreaker. Le premier single est « These Colors Don’t Run ». Les fans sont comblés, on retrouve les structures alambiquées d’Hollow Crown, une violence enfin justifiée, des paroles engagées bien que pas super fines « And in the land of the free, you know nothing comes fo free »… Rime riche ! Et puis, on voit apparaître au casting Jon Green de Deez Nuts. Et là on s’interroge. Où est-il ? Etant donné que nous n’avons jusqu’alors aucune preuve, je suppose que sa voix s’est perdue sur le dernier couplet de la chanson, entre les hurlements de Carter et la basse vrombissante. On va peut-être lancer un avis de recherche.

 

Second featuring de l’album, et moins surprenant, copain Oli Sykes vient pousser sa gueulante sur « Even if you win, You’re still a rat ». Il faut tendre l’oreille pour bien distinguer les deux grains de voix. D’autant que M.Sykes se montre plutôt fatigué. Ou alors il s’essaie à ce nouveau style de chant que l’on a pu constater sur le teaser du prochain album de BMTH (que j’adore entendons nous bien). En bref, déception, ce n’est pas l’apothéose attendue pour la rencontre de ces deux gueules d’anges qu’on adore détester.

 

Piste suivante, Drew York de Stray From Path vient pousser la gueulante sur une seule phrase de ce « Outsider Heart » qui n’est pas une mauvaise chanson en soi mais toujours le même problème, on reste sur notre faim. On capte à peine que la voix a changé que hop c’est déjà finit ! A-t-on besoin de s’étendre du coup ?

 

Collaborations extérieurs:

Passons désormais aux collaborations extérieures. La première, et la plus réussie à ce jour se trouve sur l’album culte de Bring Me The Horizon Suicide Season. Piste 8, « The Sadness Will Never End ». Sorte de power ballade metalcore. Oli fournit déjà l’une de ses meilleures prestations sur cette chanson qui est sublimée par les passages claires sur le refrain chantés par Sam Carter himself. On a déjà constaté en live que, lorsqu’Oli n’a pas consommé de substances, l’alliance des deux voix marche vraiment bien. De plus, les « I Won’t Give Up » hurlés par les deux chanteurs à l’unisson sont vraiment puissants et bordel, ça dépote !

 

Le blondinet fait également une apparition auprès des gangsters de Your Demise sur la chanson «All I Never Want To Be ». Hum. Retournez sur BMTH, c’est un ordre.

Your Demise feat. Sam Carter

 

 

Plus récemment, on a vu M.Carter se pointer sur une nouvelle chanson de Deez Nuts. Carter pose sa voix sur l’intro acoustique de cette chanson pire que répétitive. Il est également présent sur les refrains et on retrouve parfaitement son style d’elocution si particulier, ce qui donne un peu de relief à la chanson mais, étant tellement mauvaise à la base, on préfèrera se concentrer sur le reste du catalogue des membres d’Architects.

 

Pronostics : Aucune info officielle quant à une éventuelle nouvelle colaboration mais avec la sortie du nouvel album de Bring Me The Horizon, il se peut que Carter reviennent pousser la gueulante avec son copain Oli Sykes, ne serait-ce que pour lui montrer qui est le boss.

Fantasme : Et si les U.K partouzaient et pondaient une piste rassemblant Oli Sykes (BMTH), Sam Carter (Architects) & Laurence Taylor (While She Sleeps) ?

 

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