Bring Me The Horizon & Les Featurings

- 27/03/13 22:20

Bring-Me-The-Horizon-2013

Avec le regain d’intérêt du public pour eux ces derniers temps, on a décidé de vous faire un petit focus sur les featurings autour de Bring Me The Horizon. Car parmi tous les groupes qui font des featurings à tort et à travers, BMTH est peut-être l’un de ceux qui sait le mieux les exploiter, trouvant à chaque fois la voix sympa qui saura insuffler une sonorité intéressante au morceau. On fera aussi un petit focus sur les featurings extérieurs, c’est-à-dire les morceaux sur lesquels Oliver Sykes ou Jona Weinhofen ont été invité à poser leur voix.

 

Suicide Season :

Sur le premier EP ainsi que sur le premier album Count Your Blessings, de featurings il n’y eu point, leur style étant – à l’époque – largement tourné deathcore, et leur notoriété n’étant pas encore faite, il n’y avait pas tellement lieu ni occasion de se lancer dans l’exercice. Ce n’est qu’avec leur succès mondial Suicide Season qu’ils ont pu se permettre quelques invités. Le premier d’entre eux aura une importance somme toute mince puisqu’il s’agit de l’australien JJ Peters (Deez Nuts) sur « Football Season Is Over ». Un morceau festif dont les parties ont été parfois chantées par Matt Nichols (batteur) en live, et qui transpire la bonne humeur.

 

L’autre morceau est le bien connu « The Sadness Will Never End » en featuring avec le meilleur ami d’Oliver : Sam Carter de Architects. C’est l’une des meilleures pistes de l’album car elle apporte une véritable intensité lorsque les deux voix sont superposées sur les « I. Won’t. Give. Up » et une variété inattendue grâce au chant clair de Sam.

 

 

There Is A Hell Believe Me I’ve Seen It, There Is A Heaven Let’s Keep It A Secret :

Sur le troisième album du groupe, c’est la fanfare totale avec quatre featurings dont deux par la même personne. La jolie canadienne LIGHTS vient en effet ici poser sa voir sur les morceaux « Crucify Me » et « Don’t Go ». Le premier est l’introduction de l’opus et il a un style qui correspond parfaitement à la brunette : des petites touches chill electro, des voix mixées, et un côté progressif touchant. Le deuxième était plus dispensable, non pas que la performance de LIGHTS soit moins bonne, mais la piste en elle-même est plus banale, le classique duo boy/girl sur un texte romantique.

 

Ce qui vient ensuite est pour moi le meilleur morceau de l’album. « Fuck » démarre sur les chapeaux de roue, agressif et avec une simple voix claire qui point le bout de son nez de temps à autres, puis la piste s’arrête, le tempo se ralentit, et c’est là que la véritable importance de Josh Franceschi (You Me At Six) se terre. Sur ces quelques phrases répétées trois fois on passe par toutes les émotions : les « we’re young and in love, heart attacks waiting to happen, so come a little closer, tell me those three little words » simultanément crié par Oliver et chantés par Josh sont littéralement bluffants.

 

Enfin ce n’est pas le meilleur morceau mais c’est de loin le meilleur featuring, le plus dévastateur, le plus violent, le plus chaotique, celui qui vous donnera envie de vous transformer en loup et de dévorer tout sur votre passage : « The Fox And The Wolf » avec Josh Scogin de The Chariot.

 

 

Sempiternal ?

On sait déjà que LIGHTS sera de retour dans ce quatrième album, mais peut-on espérer de nouveaux coups d’éclats ? On ne jouera pas les madames Irma mais pourquoi pas rêver d’un featuring avec Alex Turner le frontman des Arctic Monkeys, on sait qu’il était au lycée avec Oliver ; ou encore Draper qui avait failli sortir un EP de remix intitulé The Chill out Sessions. Côté screamer, on pourrait se prendre à rêver de featurings avec Mike Hranica (The Devil Wears Prada) ou encore Jake Luhrs (August Burns Red) mais attendons sagement 2013 en espérant que le groupe nous surprenne à nouveau.

 

 

Collaborations extérieurs :

La plupart des collaborations ont été faites pour rendre la pareille : « If You Don’t Know You Know » de Deez Nuts, l’excellente « Bite My Tongue » de You Me At Six ou la très moyenne « Even If You Win You’re Still a Rat » d’Architects, où Oli n’est pas vraiment dans une grande forme vocale. Il y a cependant eu une autre collaboration dont peu de monde a parlé avec un groupe français depuis peu splité : Admiral’s Arms. Jona a également fait un récent featuring avec Anthichrist. Toutes les vidéos sont à voir ci-dessous:

Avec Deez Nuts:


Avec You Me At Six:


Avec Architects:


Avec Admiral’s Arms:


Jona avec Antichrist:

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