#47 Nico of The ARRS

Cette interview a été réalisée lors du Bring the Noise Festival. Elle devait être vidéo mais la qualité du son étant mauvaise nous n’avons pas pu la présenter sous cette forme. Aussi, dû aux nombreuses interviews réalisées ce jour là, il a fallu raccourcir un petit peu la liste des questions, comme en témoigne sa petitesse comparé aux autres articles.

À quel âge avez-vous commencé à chanter ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de le faire ?

J’ai commencé 16ans parce que mes potes faisaient de la gratte et moi je ne savais rien faire.

Avec le chant vient l’écriture, écrivez-vous vos propres textes ? Si oui, sur quoi aimez-vous écrire ?

J’écris tous mes textes depuis que j’ai 16ans. La musique était avant tout un exutoire, donc tous les textes que j’ai écrit je les ai mis en chanson. En gros j’écris toujours des lignes à droite à gauche, et ensuite je les remixe pour faire des sons, mais aujourd’hui j’écris également pour le plaisir.

En cours de composition j’écris vraiment sur tout, que ce soit à une table de restaurant ou au téléphone, dès que j’ai un moment un peu à moi j’en profite pour écrire des petites phrases de ci de là.

Quels sont les chanteurs que vous appréciez le plus ?

Je vais pas te mentir, je suis sur Phil Anselmo et Rob Flynn.

Quel est celui qui sort le plus du lot dans la scène française ?

À part moi ? (rires). Alors il faut que je blesse personne, je dirai Ken d’Out For The Count et Nathan, c’est un jeu de chanteurs qui se complètent à fond, un groupe de hardcore assez bourrin parisien, ils ont sorti deux albums et là ils reprennent. Ils font des pauses, ils jouent de temps en temps et c’est quelque chose de très très patate.

Quel est l’album qui vous a le plus marqué d’un point de vue chant ?

Burn My Eyes (Machine Head) m’a bien bluffé à l’époque, je crois qu’encore aujourd’hui son mix de chant crié, de melo et son chant clair, c’est quelque chose d’assez puissant et d’assez fort pour que ça reste à vie. Et Anselmo sur Beyond (Far Beyond Driven).

Quel frontman vous a le plus impressionné sur scène ?

C’est chiant quand tu bloques sur un groupe – en l’occurrence Pantera – car Phil Anselmo c’est la puissance même, je pourrais être plus varié mais… Jacob de Converge aussi, mais c’est vraiment en terme de présence.

Quel est le morceau de votre groupe où vous vous sentez à votre paroxysme ? Celui qui vous rend le plus fier ?

Sur « Ma Miséricorde » au niveau du vocal, on passe du hardcore au death au chant clair. Après je peux t’en sortir une par album, pour le premier ce serait « Aussi Loin Que Le Regard Des Anges » ; sur le deuxième « Sanctuaire » ; sur Héros Assassin « Héros Assassin » ; et sur le nouveau « Authentiques Indignées ».

Donnez-vous un traitement spécial à votre voix avant un concert ? Quel est votre pire souvenir de concert ?

Du jaggermeister !

Pour le pire souvenir, c’en est aussi un très très bon. En Suisse (à Fribourg), il faut savoir que les suisses sont très très très accueillants, c’est des hôtes merveilleux, très généreux, ils t’apportent tout ce que tu veux dans les loges que ce soit des belles spécialités suisses ou des belles spécialités suisses qui ne sont pas suisses en terme d’alcool. Donc on a beaucoup mangé mais surtout beaucoup bu, et bien sûr j’ai pu me lâcher juste avant le rappel sur scène. T’as un petit moment de solitude même si on est très très saoul et au final ça c’est très bien passé puisque bien sûr en tant que bon hardos tout le monde a adoré le fait de repartir encore plus fort pour le rappel.

Avez-vous des conseils à donner aux jeunes qui veulent s’aventurer comme frontman ?

Qu’ils se donnent à fond et qu’ils ne se laissent pas dicter leur voie par les autres, qu’ils s’investissent à fond dans la musique, dans les instrus, dans tout ce qu’il y a autour du concept de leur groupe.

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