#3 Mihai Edrisch

- 29/07/13 19:24

mihai-edrisch

Les débuts :

Né à Lyon en 2002, Mihai Edrisch se fait vite remarquer un an plus tard grâce à son EP L’un sans l’autre (qui sera réédité par la suite en LP par le label Denovali). Screamo/Hardcore francophone, le style claque et se fond parfaitement dans cette nouvelle scène locale.

 

L’apogée :

Malgré la pause dans le processus de composition due aux voyages européens du chanteur Johan, le groupe parvient à sortir dès 2005 leur premier LP Un Jour Sans Lendemain, d’une qualité époustouflante, et qui les propulse comme étoile de la scène française, aux côtés d’autres grands noms de l’époque.

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La fin :

Sans crier gare, sans donner plus d’explications, le groupe split en 2006 avec ce message concis mais on ne peut plus clair :

« Mihai est morte.


Nous avons décidé d’arrêter le groupe.

Nous souhaitons remercier celles et ceux que nous avons eu la chance de rencontrer durant ces quatre années d’existence. »

 

Aujourd’hui :

Néanmoins la fin de Mihai Edrisch n’a en rien signifié la mort musicale de ses membres. On retrouve d’ailleurs Guillaume (guitariste) et Johan (chanteur) dans l’un des meilleurs groupes français aujourd’hui : Celeste. Ils sont membres de ce groupe de black/depressive hardcore depuis 2007, et ont sorti quatre albums tous aussi noirs les uns que les autres, en perpétuant toujours la tradition de la langue française. Vous pouvez si le cœur vous en dit retrouver une interview de Johan pour notre rubrique Follow the Leaders consacrée aux frontmen ici.

 

Celui qui a le plus vagabondé reste néanmoins Benoît, l’ancien batteur. En effet lorsque le groupe a splitté il a rejoint les lyonnais – du même acabit que Mihai – Daïtro, avant que ces derniers ne splittent à leur tour l’année dernière après une blessure de Benoît qui a hélas annulé deux dates de concerts d’adieu.

Il avait entre temps rejoint en 2011 le groupe Ancre, qui s’est fendu d’un EP Nacre et qui devait recommencer à composer.

Sauf que cette composition se complique à cause de ses membres qui sont à droite à gauche, certains chez Sed Non Satiata, d’autres – comme Benoît – chez Bâton Rouge, encore un groupe lyonnais également né en 2011, et qui a à son actif un LP et un EP.

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