Interview avec Birds In Row

- 05/06/13 11:42

Birds In Row
Pour vous re-situer le contexte, c’est à l’Astrolabe d’Orléans que cette interview fut réalisée lors du dernier passage de Birds In Row. Interview calée directement avec le groupe, je me pointe à l’heure convenue à la salle. Personne au courant mais se passe le petit détail qui change tout : alors que sur Paris on m’aurait gentiment demandé de rentrer chez ma mère, l’équipe de l’Astrolabe m’accueille à bras ouvert, me fait visiter les locaux, me paie une bière et contribue largement à une soirée merveilleuse. Un grand merci à eux ainsi qu’aux Birds In Row pour leur sympathie et leur disponibilité.

 

Un premier bilan à chaud de la tournée ?

C’était froid justement ! C’est la première tournée où l’on fait, en l’occurrence, 34 dates d’affilées sans « day off ». D’habitude quand on avait des tournées un peu longues, il y avait tout le temps un petit break au milieu. Donc c’était fatiguant mais excellent parce qu’on a rencontré des gens mortels, comme à chaque fois. On a eu la chance de tourner avec deux groupes vraiment cools qui sont Hierophant et Jungbluth. Et de passer du temps avec des gens que l’on connaissait déjà avant, que ce soit en Espagne, en Pologne… A chaque tournée c’est vraiment cool de pouvoir revoir les gens que tu as déjà vus. On a visité le Danemark aussi, c’était cool !

Est ce que vous avez senti une différence depuis la sortie de l’album et la signature chez Deathwish ?

Oui bien sur, une énorme différence. C’est la première tournée européenne que l’on fait avec l’album et en étant sur Deathwish. On a commencé par l’Espagne et le Portugal et  d’habitude dans ces pays là on joue devant 50, 60 voir 80 personnes et là on était tous les soirs à plus de 200 personnes ! C’étaient en plus des gens qui dansaient, chantaient, qui sautaient partout et qui achetaient (rires) ! Nous on était « Mais c’est quoi ce bordel ?! ». C’est comme ça qu’on se rend compte de la visibilité que ce label nous apporte. Et donc, de la chance que l’on a de pouvoir en bénéficier.

Après, on l’a ressenti sur les autres concerts au final. L’Espagne a été notre première forte impression mais quand on a vu qu’on a joué un concert sold-out à Berlin avec 300 personnes. Ils ont été obligés de changer de salle puisqu’il y avait trop de pré-ventes. Du coup, il n’y avait que nous et Jungbluth qui est un très très jeune groupe, c’était super impressionnant. Ca nous a un peu fait flipper !

Après, nous on fait toujours la même musique. Le public n’est pas radicalement différent. Plus nombreux donc un peu plus diversifié. Il y surement des gens qui ne s’intéresseraient pas à nous si nous n’étions pas chez Deathwish. Mais il y a toujours les vieux Crust !

 

Maintenant que vous avez connu les deux, comment est ce que vous pourriez comparer une tournée européenne et une tournée américaine ? 

Eh bien… Il y en a une où tu es bien reçue et l’autre non ! (rires) C’est simple. Quand tu vois, la différence, ne serait-ce qu’au sein de l’Europe quand tu viens en Allemagne par rapport à la France par exemple, les caterings, la façon dont les gens t’accueillent… C’est vraiment différent ! Tu peux rapporter ces différences là à l’Europe et E-U : c’est à dire qu’aux Etats-Unis t’es obligé de payer pour ta bouffe en permanence. Malgré le fait que tu sois en tournée avec Touché Amoré, ou que tu fasses des dates avec Converge, ça ne change rien ! Tu as intérêt à connaître des gens si tu veux dormir sinon tu dors dans le camion. Les Etats-Unis sont vachement plus rudes. Ce qui est bizarre c’est que c’est implanté dans leur culture. Si les gens n’ont pas tourné en Europe, ils ne savent pas que normalement tu dors dans un endroit prévu et que tu as à manger. Ceux qui le savent viennent d’ailleurs tourner en Europe avec plaisir ! Mais une fois qu’ils sont chez eux, ils s’en foutent.
Après, le public est un peu plus vénère aux Etats-Unis, ça bouge beaucoup plus ! Tu sens que c’est implanté dans leur culture et qu’ils sont habitués aux concerts de hardcore. Mais il n’y a pas forcément plus de monde… Tu joues dans plus de caves aux Etats-Unis. En fait, il n’y pas beaucoup de structures prévues pour faire des concerts. Donc au final, tu joues dans des endroits un peu plus improbables genre des gymnases…ou des églises ! Ca nous fait marrer de parler au Seigneur (rires) !

Le fait d’être reconnu et « adoubé » par la communauté hardcore mondial (via des groupes comme Touché Amoré ou Converge) vous ajoute-t-il plus de pression qu’à l’accoutumé ?

Déjà Touché Amoré on peut dire que ce sont nos potes aujourd’hui. C’est vrai que c’est un groupe qui ramène beaucoup de gens maintenant donc on les voit comme un gros groupe mais, même pour Converge, ce sont des gens normaux. On reste dans la scène hardcore quoi. On est de gros fans de Converge donc, la première que l’on a joué avec eux on était comme des oufs ! Après ça reste des groupes comme les autres et certes, ça fait plaisir d’avoir leur reconnaissance mais ça ne nous fout pas plus de pression que ça. Ce serait dommage de s’arrêter à des détails comme ça. Je pense qu’on fait les choses de la même façon que si personne nous reconnaissait. Ca change rien globalement de ma vie de tous les jours.

Au début on pensait que ça allait changer parce qu’il y avait l’excitation mais quand tu les connais, quand ils deviennent tes potes, tu vois que ce sont des gens normaux.

 

Revenons maintenant sur l’album. On se situe environ 6 mois après sa sortie… Réactions ?

Déjà on a eu des retombées de fou. Je n’ai pas eu la chance de voir des chroniques trop mauvaises ! Alors après, nous on ne s’attache pas trop à Internet, les chroniques ne nous intéressent pas plus que ça à la base. Lire des mecs qui donnent leur opinion sur notre groupe bah… autant qu’ils viennent  nous le dire à un concert si tu veux. De tout ce qu’on a pu voir, c’est vrai que c’était positif. Il y a eu beaucoup de gens assez excités autour de ça. On a vendu les 2000 copies en 2/3 mois. Du coup là ils sont re-pressés. Ca fait plaisir parce que, te dire que t’es un petit groupe français qui vient de Laval et qui sort sur ce qu’on peut considérer comme le meilleur label hardcore du moment, ça peut nous mettre la pression vis à vis des réactions du public habitué. Et justement, on trouve que ça s’est plutôt bien passé. Les gens ont bien suivis, tant mieux !

 

Comment avez-vous pu signer chez Deathwish d’ailleurs ?

Eh bien on a tapé à la porte (rires) !

En fait, jusqu’à Deathwish on avait tout le temps contacté les labels puisque personne ne nous connaissait. Et donc ça été le premier label qui nous contactait et qui nous disait « on a envie de travailler avec vous ». Ils nous ont découvert de différentes façons, que ce soit sur Internet ou grâce à des amis qui donnent des copies d’une démo en disant « écoute ce groupe, c’est cool ». Et du coup ça nous donne l’impression d’être plus légitime. On trouve ça plus rassurant que ça se passe dans ce sens là, que ce soit le label qui vienne vers toi, plutôt que de venir quémander et que les mecs se disent « oh peut-être que ça peut marcher, on va les signer ». C’est un coup de bol ! C’est plutôt chouette pour nous, on essaie d’en profiter un maximum.

 

Pour un groupe français, signer sur un gros label américain représente un véritable accomplissement. On discutait avec les mecs d’ASTHEYBURN qui viennent de sortir leur album chez Victory Records et ils nous disaient que cela leur avait surtout apporté de la crédibilité aux yeux de leurs parents ! Concevez-vous les choses différemment maintenant que vous êtes sur Deathwish ? Est-ce l’accomplissement dont vous êtes le plus fier dans votre carrière ? Comment vos proches ont-ils réagi ?

Rien. On n’est pas sur Victory Records justement ! (rires). On a la chance de ne pas être chez Victory ! On reste justement à faire de la musique dans notre garage. Et ça nous plait comme ça. Notre bassiste n’a pas encore de cordes vertes à sa basse !

Sérieusement, nos parents ont toujours été derrière nous depuis le début, ça ne change rien à ce niveau là. Nos potes sont contents pour nous. Mais il n’y a eu aucune prise de conscience genre « oh mais dis donc ! C’est un vrai groupe en fait ! ». Depuis le début les gens savent qu’on fait ça par passion et que de toute façon tu ne fais pas 8 heures de van par jour juste pour la reconnaissance et la gloire. Tu le fais parce que t’as besoin de voyager, t’as besoin de vivre ta passion.

Et puis Deathwish c’est pas Victory Records quoi… Je ne vais pas tomber dans la déclaration de guerre mais Deathwish reste un label indépendant qui aura toujours une légitimité. On ne gagne toujours pas notre vie avec la musique, du coup nos parents sont toujours inquiets qu’on fasse des bornes toute l’année et qu’on ne sache pas trop quoi faire d’autre. Mais bon, Deathwish si tu fais rien, si tu ne fais pas de concerts, ça change rien ! C’est comme si on ne signait sur aucun label. C’est comme parler avec un mec d’un label qui est prêt à mettre des thunes pour te sortir mais justement, on n’a rien signé, on n’est pas liés plus que ça à Deathwish mis à part qu’ils nous aident. Si un jour on leur dit qu’on ne veut pas faire un truc avec eux ou si eux prennent cette initiative, ça s’arrêtera comme ça. C’est beaucoup plus humain que les rapports normaux de labels. Quand justement tu passes sur un gros label. Mais nos mamans sont contentes quand même ! A partir du moment où nous on est contents, elles le sont aussi.

 

Etait-ce important pour vous de travailler avec des gens passionnés plutôt que des gens disposant d’énormes moyens ?

C’est la base de la scène dans laquelle on évolue. Le petit mec qui va te faire jouer dans son petit garage est aussi important que le patron du gros label qu’est Deathwish. On est dans un réseau où ce qui guide tout c’est la passion et pas l’argent et l’intérêt est là. Nous avons envie de travailler avec des gens qui aiment ce qu’on fait ou qui aiment le même type de musique qu’on aime ou bien qui ont le même type de message politique que nous. On aime bien  échanger avec des gens qui n’ont pas tout le temps les mêmes opinions que les nôtres mais qu’on sait être dans la même veine. Disons que ça nous ferait chier de travailler avec un fasciste ! Mais c’était le point de départ de ce groupe là. On avait envie de tourner pour rencontrer tout pleins de gens partout ayant la même passion que la notre et pour faire des choses ensemble. Ne serait-ce qu’au niveau des labels, pour nos premiers EP, il y en a qui se sont construit parce qu’ils voulaient sortir notre disque. Des potes en Italie, I Scream for Ice Scream par exemple qui ont créé leur label pour ça. Des potes à Paris aussi, on est leur première sortie parce qu’on avait besoin d’un label, ce sont nos potes, ils étaient là donc ils ont créé un label pour ça. C’est la base de ce truc là et c’est ce qui fait que cette « scène » est viable et belle à découvrir. Ce n’est pas qu’une histoire de thune, ni de reconnaissance, on n’est pas dans des trucs aussi futiles que ça.

 

Que pensez-vous du dernier album de Converge d’ailleurs ?

Il défonce comme d’habitude. Mais après on n’est pas très objectifs avec Converge. C’est assez ouf, ils arrivent à mélanger pleins de trucs qu’ils ont déjà fait en les renouvelant et en y ajoutant de nouvelles choses. C’est fort de faire autant d’album et de toujours réussir à surprendre les gens qui les suivent. C’est cool, c’est un bon groupe, c’est pas mal (rires) !

 

Nous avons interviewé Code Orange Kids et on peut aisément identifier vos deux parcours comme des parcours similaires. Que pouvez-vous nous dire sur eux ?

C’est bien ! Ils sont roux ! Les ¾ du groupe sont roux.

Non ça défonce sur scène. Le truc le plus impressionnant c’est qu’ils nous ont prêté leur matos et on n’a pas réussi à le faire sonner plus que ça. Alors qu’eux le connaissaient très bien, quand ils ont branché leurs grattes, ça sonnait mortel et ils ont une énergie sur scène qui est ouf. Ca fait partie des gens  qui sont cools à rencontrer. Ils sont jeunes et ils sont hyper intègres dans ce qu’ils font. Aller chez eux, voir d’où ils venaient, voir la musique qu’ils font ensemble, qu’ils sont tout le temps ensemble, qu’ils ont d’autres groupes à coté ensemble, il y a quelque chose de beau chez eux. A 17 ans quand il y a des gros labels qui viennent te demander de signer avec eux et qui te proposent de t’offrir un camion et puis de dire « non » parce que c’est pas un label sur lequel tu n’as pas envie d’être, à 17 ans ça prouve  qu’ils ont compris ce qu’ils voulaient faire et comment ils voulaient le faire.

 

Question plus sociologique maintenant : comment peut-on expliquer que des groupes aussi jeunes que vous et COK fassent une musique aussi mature et sombre ?

Internet ! Pour tout, Internet c’est fou. Tu as les moyens de prendre connaissance de toutes les choses qui se passent partout. Il y a 20 ans, tu ne pouvais pas savoir aussi rapidement que quelqu’un avait fait telle tête d’ampli à Chicago. Avant tu connaissais 10%, maintenant tu connais 30%, du coup tu as plus d’influences, tu connais plus les trucs qui viennent, tu as plus de pistes à explorer. Maintenant il y a la possibilité de connaître beaucoup plus de pionniers ou d’explorateurs, et aussi de les suivre. Avant ça mettait du temps avant de venir et il fallait qu’un autre pionnier refasse la même chose qu’un autre mec avait faite avant lui. Maintenant on ne perd plus ce temps là et les gens sont plus curieux.

Maintenant si tu veux un son de gratte que t’aime, tu regardes des vidéos, tu regardes sur quoi il joue et tu vas t’en rapprocher plus facilement que si tu vas chez un vendeur qui te dira de jouer sur tel ou tel matériel.

Et sombre ? Eh bien justement parce que tu connais vachement plus de trucs qu’avant donc t’es vachement plus déçu qu’avant et du coup tu fais un truc vachement plus sombre qu’avant.

 

Comment voyez-vous l’avenir du hardcore ?

On s’en fout (rires) !

 

Comment vous l’espérez alors ?

Intègre. Après c’est comme tout. Le punk ça été récupéré… Il y a encore des mecs qui le font bien mais il y a aussi des mecs qui le font mal. Idem pour le hardcore. Après c’est complétement subjectif. Mais le hardcore c’est aussi un moyen de faire passer tes idées. Donc c’est plus l’avenir des idées qui importe, plus que l’avenir du hardcore. Par exemple, le veganisme tout ça, tu as envie que ça perdure. Il y a toujours des gens qui iront dans la même direction que toi. L’avenir du hardcore n’est pas important tant qu’il restera des gens intègres.

 

Selon vous, la scène hardcore française peut-elle concurrencer les scènes UK/US et même australienne ?

Déjà c’est super limité de parler de hardcore, qu’est ce que c’est le hardcore à la base ? Après, d’un point de vue musical, on a quand même des groupes de ouf. On a de très bons groupes. Ce qui manque, ce sont des groupes motivés pour vraiment tourner et pour, justement, montrer au reste de l’Europe et du monde que la France ça vaut vraiment le coup quoi. Il y a des groupes comme As We Draw, Sugartown Cabaret, Aussitôt Mort, toute la scène de Toulouse, de Caen, même Love Sex Machine de Lille… En France on a vraiment pleins de groupes vraiment intéressants. Il y a eu aussi toute la scène screamo genre Amanda Woodward, Daïtro, qui a eu un certain impact en Europe. Ce serait bien que d’autres groupes essaient d’avoir cet impact là aussi parce qu’ils le peuvent quoi. Nous on a pris la décision de beaucoup tourner donc on parle beaucoup de nous, mais on est loin d’être le meilleur groupe français quoi. Il y a vraiment d’autres groupes qui défoncent mais, soit parce qu’ils n’ont pas le choix, soit parce qu’ils n’en ont pas envie, ne tournent pas assez.

Ce qui est beau aussi, quand tu connais des gens comme Sugartown ou Aussitôt Mort, concurrencer la scène ricaine ils en ont rien à foutre vraiment. Ils arrivent quand même à tourner, à faire ce qu’ils veulent, autant qu’ils le veulent, et ils sont reconnus par les gens qui aiment cette musique là. Ils n’ont pas vraiment besoin de concurrencer la scène pour faire ce qu’ils ont envie.

La reconnaissance on s’en fout tous un peu. Il s’agit de dire « en France il se passe des trucs cools » et en général c’est une locomotive. Quand tu as 2,3 groupes dans une ville qui commencent à faire des trucs, il y a d’autres groupes qui se créent. Et c’est là que ça devient intéressant quoi, quand il y a une espèce d’émulsion comme ça… Nous on l’a vu dans notre ville, quand on a commencé à tourner, il y a eu d’autres groupes derrière qui se sont dit que c’était peut-être possible. Maintenant ils le font et voilà. C’est super cool de voir ça.

Pour revenir au terme « concurrencer », ça va pas être possible. C’est comme si tu demandais au mec qui fait des burger vegan de concurrencer Mc Do ! Est ce qu’il doit arrêter pour autant ? Non surtout pas ! C’est juste ouf qu’il y ait des trucs comme ça. Nous on la trouve belle la scène française. Les gens que l’on rencontre sont vraiment intéressants. Et passionnés parce qu’ils font donc pas besoin de concurrencer qui que ce soit. La musique qu’il y a en France est un peu plus complexe donc forcément, moins de gens s’y intéressent. Ce n’est pas qu’on souhaite rester qu’entre nous, mais si jamais la scène ne s’exporte pas plus que ça, ce n’est pas dramatique.

Ce qu’on a vachement appris en tournée aussi c’est que, ce n’est pas parce que tu tournes que t’es un bon groupe. Il y a pleins de groupes qui tournent souvent mais qui ne sont pas bons. Et il y a des groupes que tu ne vois presque jamais et qui font des concerts à te filer des frissons.

 

Quels sont les projets internes ou externes à Birds in Row dans un futur plus ou moins proche ?

On a fait Hourvari jadis ! On a arrêté parce que c’était difficile, c’était avec les mecs d’As We Draw, on était un groupe à 6. Mais le vinyle va sortir et c’est chouette. On a commencé une distro et du coup un label mais on est en train de voir pour se mettre avec Throatruiner aussi. Le but du jeu est de sortir des projets qu’on aime bien et Hourvari est le projet qu’on a avec tous nos potes. On a fait un truc où on est tous d’accord pour dire qu’il est plutôt cool. C’est surement notre projet préféré parmi tout ceux qu’on a pu avoir. Et donc ce serait dommage de ne pas pouvoir se faire plaisir et de permettre aux gens de l’écouter. Sachant que ce n’est pas un groupe qui tournera.

 

Qu’est ce qu’on peut souhaiter à Birds in Row pour l’avenir ?

Signer chez Victory Records ! (rires). Ou chez Monster !

On va bientôt retourner composer normalement, tout le monde en a envie donc… Normalement un split, un de ces jours et un album plus tard aussi. Tourner, arrêter de se voir aussi, ce serait bien !

 

Est ce qu’on  peut rêver à un split Code Orange Kids/Birds in Row ? 

Oui, ce n’est pas parce qu’ils sont ricains qu’ils sont fermés ! Surtout qu’on a un pied dedans avec Deathwish. Plus ça va, plus on va être amené à tourner avec des groupes américains qu’on aime bien. L’important pour nous est de faire un split avec un groupe qu’on aime musicalement et humainement.

 

Il me reste à vous remercier infiniment et à vous laisser le mot de la fin.

Euh… Ecoutez As We Draw (rires) !

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