Empires Fade – « Reflection »

dw19ht - 20/04/12 14:35

 empiresfade

Il y a des groupes comme ça sur lesquels on tombe au hasard d’un tweet ou d’un post Facebook. Empires Fade a fait trembler tout mes réseaux sociaux en l’espace d’une soirée. J’ai compris l’engouement pour le quintette de hardcore mélodique mancunien à peine avoir cliqué sur le bandcamp du groupe.

Pas d’intro pompeuse ou surproduite par rapport au reste, on rentre tout de suite dans le vif du sujet avec « Virtue » et son tapis de double pédale. Et ça savate sacrément sa génitrice.
Le chant très puissant envoie une hargne incroyable sur un two-step à en faire tomber votre plus belle casquette Terror, et sonne comme un appel à la destruction, même lors des passages mélodiques savamment amenés.
Une excellente entrée en matière pour les initiés, brutale et sans concession. Pour les autres, les anglais ont bien d’autres choses à montrer, attendez un peu.

« The Highest Highs » est probablement le tube de l’EP, sûrement dû à la lead de guitare entêtante du refrain, alternée à la brutalité des breakdowns. On y découvrira aussi une pointe de chant clair, suffisamment pour servir le morceau et pas assez pour faire fuir les puristes. De quoi fédérer la foule en live et nous prouver que Empires Fade maîtrise tous les aspects du genre.

Plus rapide, « Volition » sonne comme un compromis entre les deux morceaux précédents, y melant chugga chugga et breaks de batterie sans fin. « Hope » a un petit côté plus positif, qu’on pourrait retrouver chez The Ghost Inside alors que la complexité et la fin aérienne de « Reflection » n’est pas sans rappeler Misery Signals. Les anglais reprennent peut être le flambeau là où l’avaient laissé les canadiens (en attendant leur prochain album bien sur).

Pour faire simple, Empires Fade est exactement ce que j’aurais aimé faire si j’avais monté un groupe de hardcore mélodique, en mixant à merveille les points forts de leurs illustres idoles (présumées), en seulement cinq titres. Une sortie phare du genre qui promet quelques litres de sueur dans les circles pits de 2012.

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