letlive. – « The Blackest Beautiful »

dw19ht - 05/07/13 18:27

Letlive.- The Blackest Beautiful

Révélation 2010/2011, letlive. a surpris son monde avec Fake History, renouvelant un genre noyé dans la médiocrité. Et clairement, les californiens ne se sont pas arrêtés en si bon chemin. Préparez une place de choix dans votre collection de vinyles ou de CD pour accueillir The Blackest Beautiful.

Le premier titre et single « Banshee (Ghost Fame) », confirme tout le bien qu’on pensait d’eux. letlive. n’a rien perdu de sa verve, la folie de Jason Butler est toujours aussi présente (il suffit d’écouter le travail fourni sur « Dreamer’s Disease« ), sa filiation à Daryl Palumbo aussi et il sort même de l’ombre du grand de Glassjaw avec cette performance. La production est massive et truffée d’effets discrets et de détails dans les guitares comme la voix, de bongos, de vibraphone… Si on se demandait comment le combo de Los Angeles allait nous tenir en haleine après Fake History et la sortie du single, il suffisait d’attendre le deuxième morceau : rapide, punk et catchy, tout à la fois, « Empty Elvis » est à lui seul le reflet du groupe. Un jeu de batterie à l’instar de l’album précédent, juste et sensible, à contrepied des brutes carrées et sans groove du monde du post-hardcore/rock/metal/whatever actuel. En même temps, letlive. appartient il vraiment à une scène, quand The Blackest Beautiful s’affranchit de tous les codes et ne se pose absolument aucune limite, sinon celle du bon goût ? Dire qu’on est qu’au deuxième titre.

Je vais avoir du mal à ne pas tarir d’éloges sur cet album, donc je vais rester sur l’essentiel. Si les deux titres suivants sont évidemment excellents, « The Fear Fever » m’a d’autant plus accroché, par un rythme endiablé, un refrain ultra accrocheur et ce soin du détail évoqué plus haut. Si « Virgin Dirt » et « Pheromone Cvlt » permettent de se poser un peu et de laisser la bagarre de coté, ce n’est que pour mieux relancer les titres suivants, dont le final « 27 Club« , joyau supplémentaire sur la couronne The Blackest Beautiful. Dernier titre où tout est exacerbé, les couplets à fond, les refrains catchy et les 4 dernières minutes prouvant s’il le fallait encore que ce chanteur est possédé.

Bref, pour ceux qui n’ont pas encore compris, letlive. est LE groupe de l’année, sans aucun doute. Merci.

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