Periphery : Icarus EP

- 25/04/11 16:10

periphery

Bien étrange que cet EP du groupe très apprécié Periphery. En effet le skeud possède neuf pistes (oui neuf) ce qui n’est – vous en conviendrez – pas banal pour un EP. Ceci dit c’est pour notre plus grand plaisir tant le groupe est agréable à écouter. C’est donc avec le plus grand des enthousiasmes que je me passe en boucle les neuf pistes du sextuor du Maryland.

En fait on s’aperçoit assez vite que l’opus ne contient que six titres originaux (ce qui est déjà pas mal pour un EP) car trois pistes sont les remixes d’une seule et même chanson Icarus Lives !, mais on y reviendra un peu plus loin.

Les américains se font plaisir avec une piste introductive uniquement instrumentale. Puis vient Frak the Gods, un morceau très lourd, une grosse voix screamer et des riffs à tomber par terre.

Tout le contraire de Jetpacks Was Yes v2.0 qui se « contente » de riffs progressifs et d’une clean voice parfaite. On a même droit à un petit solo. Le morceau marche bien parce que l’instrumentale est accrocheuse, tous les instruments sont superbement joués et la voix s’arrache complètement pour nous faire vibrer. J’ai entendu dire un peu partout que Periphery était un super groupe prog, et c’est ce pour quoi j’ai décidé de faire cette critique, et je constate qu’on ne m’a pas menti. Cette piste m’a complètement convaincu tant elle est magnifique.

Icarus Lives combine un peu la force des deux pistes précédentes et ça nous donne encore une piste superbe même si je ne suis pas sûr que les two steps à gogo soient la meilleure des instrus possible pour mettre en valeur les voix.

L’intérêt de cette chanson réside en fait dans les trois remixes qui suivent. Celui de Bulbous est très electro, assez complexe, proche de ce que pourrait faire des Toxic Avenger. Celui de Zedd tend vers une electro différente, moins grasse et plus techno voir même dance vers le début puis arrivé à la moitié c’est le son lourd et gras qui prend le dessus. Les screams ne sont pas vraiment mis en valeur sur ces morceaux même si ils font quelques apparitions. Non ici la star ce sont les « Hear temptation, take the sky for all to see. Sheer elation, To write in history » qui servent de refrains aux trois remixes. Il faut dire que le vers est superbe et qu’il a vocation à s’encrer dans nos têtes. Le troisième remix de PeteyG est plûtot dans une veine Dubstep, c’est celui qui reprend le plus de passages de la chanson originale. J’avais prévu de vous donnez celui des trois que je préfère mais ils ont chacun leurs qualités et je ne peux absolument pas me décider. À vous de faire votre choix.

Après ces trois petites bombes electro il reste à l’EP deux pistes pour terminer en beauté. Avec Captain On on tape dans les valeurs sûres, les premiers sons de grattes créent l’ambiance, les voix font le reste. On reste dans un côté progressifs avec des riffs de guitares bien étranges et des sons sortis tout droit d’un ordinateur. Le refrain, une fois encore, est superbe. Eureka boucle la boucle, et s’en ait (déjà?) finit de l’EP.

Une production vraiment très bonne, avec des idées canons et une vraie maitrise musicale. Des EP comme ça j’en demande à la pelle.

Reagir a cette chronique :
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