Report : Impericon Never Say Die Tour 2012

- 23/10/12 14:22

neversaydie
Cette année, le Never Say Die se veut hétérogène et propose à son public, un set de dubstep pour ouvrir le festival.C’est donc At Dawn We Rage, seul sur scène avec son ordinateur qui a pour mission de chauffer la foule. Les basses à fond et les mains sur le clavier, le DJ fait monter la température. D’abord timide, le public commence à bouger, et la soirée débute. Pendant ce temps, le groupe suivant se prépare.

Après 30 minutes de sons industriels, le festival continue sur la même lancée avec The Browning. La fosse se remplit et les musiciens affichent tout de suite la couleur. Gros riffs et chant crié se mélangent aux sonorités électro qui définissent les américains. Très vite et peut-être même un peu trop vite comparé au précédent musicien, le groupe se retire de la scène.

La fosse devient un peu plus féminine et les membres d’At The Skylines montent sur scène. Avec leurs airs de boys band tout droit venu d’amérique, ils imposent tout de même leur style plutôt particulier. Calmes lors de leur premier morceau, les musiciens apportent leur grain de folie à la soirée. Quelques fois à la limite du pop-rock, d’autres fois beaucoup plus violents ils mettent le feu au Glazart. Dynamiques, ils bougent sur toute la scène, sautent, tourbillonent et donnent tout ce qu’ils ont.

Les américains cèdent alors leur place aux canadiens d’Obey The Brave, très attendus pour leur première fois à Paris, et en France. Le public acclame même les musiciens avant qu’ils ne fassent leur apparition. Ancien frontman de Despised IconAlex Erian est autant désiré par ses nouveaux fans que par ceux de la première heure. Très vite, la température monte à nouveau, la fosse devient mouvante et le festival prend tout son sens. Violent juste comme il le faut, le groupe de hardcore bouge et fait bouger.

Très vite, la soirée s’enchaîne et le tour de For The Fallen Dreams arrive. L’heure commence à tourner, et c’est un Dylan Richter blond platine qui fait son entrée sur la scène. Acclamé, le quintette joue les titres de son dernier album Wasted Youth ainsi que les classiques de leur précédent album Back Burner comme la célèbre « The Big Empty« . Toujours aussi carré, le groupe fait son show et repart, très pro.

Le côté hardcore monte alors d’un cran avec l’arrivée des américains de Stick To Your Guns. Le public féminin disparait peu à peu pour laisser place aux fans masculins et à leur envie de bouger. Ils envahissent le côté de la scène et exécutent des slams à plusieurs reprises. Enthousiasmé par la tournure des évènements et par l’amour évident du public pour le groupe, Christopher Rawson, un des guitaristes laissent même quatre de ses fans monter sur scène et prendre le micro à sa place.

La soirée commence à toucher à sa fin et la première tête d’affiche fait son apparition.  BlessTheFall, carré comme à son habitude réchauffe l’ambiance déjà bouillante. Ils débutent leur set avec « 2.0 » que le public reprend en choeur. Le groupe enchaîne avec « What’s Left Of Me« , et « To Hell And Back » titres de leur ancien album intitulé Witness. Jared Warth et ses cris résonnent dans toute la salle, quant à Beau Bokan il communique avec son public et serrent de nombreuses mains. Il propose également à ses fans de monter sur scène afin de lui taper dans la main avant de sauter et de se laisser porter par la foule.

Alors que le festival a pris son envol et que les groupes s’enchainent avec une rapidité déconcertante, l’ambiance retombe d’un coup. We Came As Romans se fait attendre et cela dure presqu’une demi heure. La moitié de la salle a d’ailleurs quitté les lieux, l’autre moitié s’est assise par terre ou bien s’est éclipsée pour s’aérer. Au bout de longues minutes, Kyle Pavone et compagnie arrive enfin sur scène. Le groupe annonce la couleur avec « Broken Statues« , titre de To Plan A Seed, leur précédent disque. Les musiciens enchaînent leurs chansons, des plus anciennes aux plus récentes. Ils s’éclatent sur scène et le public le leur rend bien.

Le festival prend fin assez tard, fatigue et chaleur se sont imposées toute la soirée et le Glazart se vide.

Kathleen

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