Paramore + Fenech-Soler @ Zenith (07/09/13)

- 10/09/13 21:00

Paramore visuel

Pour leur deuxième passage dans la capitale cette année, Paramore s’attaquait cette fois à la prestigieuse salle du Zenith. Paris était donc le point de départ de leur tournée Européenne à la suite de la sortie du très bon album Paramore.

J’étais très enthousiaste à l’idée d’assister au live du trio américain que je n’avais pas vu depuis son passage au Casino de Paris en 2009. Et j’avais hâte de voir ce que donnait la formation sur scène sans les frères Farro.

En arrivant dans la grande salle du Zénith, je réussi à me faufiler au plus près de la scène. Mais le problème, c’est que je n’avais pas envie d’être assailli par les cris et les bousculades  des groupies en chaleur. Je décide donc de me placer dans les gradins, et étant donné que le concert n’était pas Sold Out, j’avais l’embarra du choix. Je me trouve donc une place, à la droite de la scène, sans personne pour me gâcher la vue.

Après 1h d’attente, le concert commence enfin. Et c’est le groupe Fenech-Soler qui va affronter la fosse parisienne qui s’empresse de se compresser au plus près de la scène. Je suis tout de suite convaincu par la sonorité du groupe. Le quatuor anglais teinte sa musique pop rock par des nappes au synthé, ce qui apporte une dimension intéressante aux compositions. C’est le chanteur et le guitariste qui gèrent les machines. La voix du frontman, puissante et à la tessiture large, se pose parfaitement sur  leur musique  Electro pop/ ambiant vraiment sympathique. Le public, malgré le bon show qui se déroule sous leurs yeux, ne se lâchera réellement que sur la 7ème chanson (et dernière malheureusement) du groupe. La formation semble être habitée par sa musique. On est entrainé par l’énergie du groupe qui prend plaisir sur scène et nous le rend vraiment bien.  En écoutant Fenech-Soler, je ne peux m’empêcher de constater des similitudes dans le jeu de scène et le style musical avec le groupe Paper Route qui avait justement ouvert pour Paramore en 2009. Après leur excellent passage, les britanniques laisseront la place aux techniciens pour préparer l’arrivée tant attendue des trois américains.

Setlist :

RITUAL II

LAST FOREVER

DEMONS

LIES

MAGNETIC

ALL I KNOW

STOP AND STARE

45 minutes plus tard, la salle est soudainement replongée dans le noir. Ca y est, c’est l’euphorie générale. L’introduction résonne dans l’immense Zenith. Le logo de Paramore transperce légèrement l’immense rideau noir et opaque, puis soudainement, il tombe, on est parti pour 1h30 de concert. C’est sur « Grow Up » que le groupe entame son set. Ils sont accompagnés par deux guitaristes et un batteur à l’arrière de la scène (formation habituelle depuis le départ du guitariste et du batteur). La musique cogne fort, et on ressent toute l’énergie du groupe dans les décibels qui nous arrivent droit dans la face. L’hystérie collective est loin d’être finie quand la formation entame le célèbre morceau de l’album Riot!, « That’s What You Get ». Le charisme de la joyeuse bande, ainsi que leur expérience de la scène se fait vraiment ressentir. La prestation est irréprochable. La voix de Hayley, toujours aussi puissante et maîtrisée, fait résonner le Zenith qui semble encore trop petit pour la grandeur du groupe sur scène. Et l’ingénieur lumières fait des merveilles sur la musique du trio, et nous offre un magnifique spectacle. Nous aurons ensuite le droit à la chanson « Decode », et ça y est, les groupies twilightiennes deviennent folles. Le set de Paramore est vraiment accompli, et les chansons du nouvel album complètent très bien celles des anciens et s’enchainent parfaitement. Je trouve que dans leur dernier opus, le groupe a vraiment pris en maturité, et ça se ressent aussi sur scène. Les musiciens excellent. Les deux guitaristes dans l’ombre jouent parfaitement leurs rôles, et leur back vocal soutien de la meilleure des façons la puissante voix de la chanteuse. Et la vocaliste n’est pas la seule à avoir du mérite, car le bassiste lui aussi a pris du niveau. Connu pour son jeu de scène, il se livrera à un solo de slap sur le titre « Now » et réussira l’exercice haut la main. Je prends vraiment un plaisir fou à voir les voir évoluer sur scène.
Hayley prendra la parole pour un échange avec le public entre les deux balades de « The Only Exception » et « In The Morning ». D’ailleurs, le public très bilingue répondra en chœur « OUAIS » quand elle demandera qui les voit en concert pour la première fois. Puis le groupe décide de fracasser la foule avec le titre culte du 1er album, « Pressure ». Et pour moi, qui ai découvert Paramore sur cette chanson, c’est un réel plaisir qu’il l’interprète ce soir. On aura même le droit au célèbre salto du bassiste par-dessus son confrère guitariste. En plus de nous allouer d’une performance  remarquable, on sent que le groupe prend plaisir sur scène. S’en suit « Misery Business » qui fait vraiment effet sur le public. Sur cette chanson, le groupe invitera une personne au hasard pour venir la clôturer avec eux. C’est aussi la fin du concert, mais, comme on ne s’y attend jamais (je suis bien sur ironique), il y aura un rappel. Et c’est sur trois chansons du nouvel album que les américains reviendront enflammer le public français. Le show se terminera sur la chanson « Still Into You » avec un véritable feu d’artifice de confettis et de ballons.

Setlist :

GROW UP
FAST IN MY CAR
THAT’S WHAT YOU GET
DECODE
IGNORANCE
INTERLUDE: I’M NOT ANGRY ANYMORE
NOW
DAYDREAMING
WHEN IT RAINS
LAST HOPE
BRICK BY BORING BRICK
INTERLUDE: HOLIDAY
CRUSHCRUSHCRUSH
AIN’T IT FUN
THE ONLY EXCEPTION
IN THE MOURNING
PRESSURE
MISERY BUSINESS

Rappel:

PART II
INTERLUDE: MOVING ON
STILL INTO YOU

Comme vous avez pu le constater dans ce que j’écris, j’ai vraiment été emballé par la prestation de Paramore. Je n’avais pas écouté ce groupe depuis bien longtemps, et à la sortie du dernier album, j’ai eu la curiosité d’y jeter une oreille. Pour moi, cet opus était vraiment une redécouverte du groupe qui avait vraiment pris en maturité dans la composition. Et le live a confirmé l’idée que je m’étais faite. Et même si l’on n’est pas fan du groupe et de sa musique, on ne peut que se laisser entrainer dans leur énergie et dans la puissance qu’il dégage sur scène. C’est bien pour ça que qu’il perdure depuis tant d’années. J’avais découvert ce groupe il y a bientôt 10 ans avec des acoustiques dans la rue, et je les retrouve au Zénith avec un tel niveau. Je n’aurai qu’un seul reproche sur ce concert, il fut trop court à mon goût.

David

Reagir a ce live report :
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