Release Party de Merge + Chunk! No Captain Chunk + Violet + Dawn Of The Maya + The Earl Grey @La Flêche d’Or

- 04/03/14 14:20

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La flèche d’or accueillait la release party du groupe parisien Merge et c’est une soirée qui affichait un line-up vraiment plaisant. Pour présenter ce nouvel album, le quintet s’était entouré de The Earl Grey, Dawn Of The Maya, Violet et Chunk, No Captain Chunk.

Et c’est donc la formation d’Alexandre qui ouvre cette soirée. Le groupe est très énergique et bouge vraiment bien, ils poussent le public à se réveiller. The Earl Grey enchaînent les morceaux et l’on ne remarque pas qu’ils ont joué la veille. En revanche, le son n’est vraiment pas terrible. Ce dernier craque et parfois la voix est sous modulée, parfois sur modulée. On s’y perd un peu. C’est ensuite sur le titre « We Are Young » en featuring avec Paul et Bert de C !NCC que le son refera des siennes. En effet, le micro de Bert ne fonctionnera pas. C’est dommage que cette bonne prestation soit entachée par ce genre de problème.

Nous aurons ensuite la présence de Dawn Of The Maya, groupe tout droit venu d’Espagne. Et le quintet envoie des compos très puissantes. Scéniquement, on les sent impliqués dans leur musique et le frontman fait vraiment bien le travail. Mais encore une fois, le son n’est pas terrible. Il est très mal équilibré et on peine à percevoir la voix derrière le brouhaha des guitares. De plus, je ne trouve (mais ce n’est que mon avis) aucune subtilité dans les compos de la bande espagnole. Les trois premiers titres se ressemblent vraiment, on enchaine les breakdowns sans aucune cohérence. Je ne trouve pas de l’originalité dans les compos du groupe, mais encore une fois, c’est un avis personnel. Je ne comprends pas pourquoi on place la machiniste tout à droite de la scène, derrière le poteau du portier lumineux. Au début, je pensais que c’était une fan du groupe qui squattait le coté de la scène. Mais Down Of The Maya semble bien plaire au public et c’est l’essentiel.

J’ai ensuite le plaisir de retrouver les anglais de Violet que j’avais pu découvrir au Klub l’année dernière. La formation impose son style vraiment particulier sur la scène avec une voix clean très Rn’B et une musique très planante, le tout combiné à un scream puissant. Pour ma part je suis de suite entraîné par la qualité des compos du groupe. Et contrairement aux autres groupes, le son est de meilleure qualité. Ceci dit, la particularité de la voix de Jordan Samuel ferra fuir pas mal de monde dans la fosse qui se videra petit à petit. Mais cela ne découragera pas le groupe qui semble être habité par sa musique. Les musiciens sont d’une qualité irréprochable et le chant clean exécute parfaitement ses montagnes russes lyriques sans faire de fautes. Je suis encore une fois plus que convaincu par le groupe Violet qui confirme la bonne impression qu’il m’avait faite au Klub.

C’est maintenant au tour de Merge de prendre place sur scène et de nous présenter son nouvel album sorti quelques jours plus tôt. Et le public a répondu en masse à leur appel. La fosse est blindée. L’introduction de l’album se fait entendre et la tension monte dans la salle. Et c’est sur le titre « Lighters » que le groupe entre en scène, débordant d’adrénaline. Comme à son habitude, le groupe est impressionnant scéniquement et s’empare de tout l’espace disponible. Le frontman Anthony semble totalement survolté, se jetant dans le public tout en assurant parfaitement ses parties vocales. Et c’est cela qui fait la force de Merge, la prestation scénique totalement dégeantée n’entache en rien la qualité de jeu des musiciens et la qualité des parties vocales, à la fois scream et clean. En plus de présenter son nouvel album, le groupe nous gratifiera des titres phares de son EP Transmission comme « Calypso » qui va littéralement survolter le public. Et on sent vraiment que la formation est émue et surprise de voir le nombre de personnes qui connaissent par cœur cette chanson. C’est d’ailleurs durant les échanges avec la fosse que l’on sentira toute la sincérité du groupe et le plaisir de partager tant avec son public. Mais comme Dawn Of The Maya et The Earl Grey, Merge n’échappera pas aux problèmes sonores. Et cela commence par les basses qui sont vraiment trop fortes. Ces dernières étouffent le son des guitares, masquent littéralement le back vocal et assourdissent le chant clean. Et du coup, pour remédier à ça, l’ingénieur son ne baissera pas les basses, mais montera le niveau du mix global qui poussera les screams à la saturation et les enceintes grésilleront sévèrement. Mais Merge n’est pas le fautif de ces problèmes et les membres du groupes passeront outre ces désagréments, et les pépins techniques comme les cordes de guitare rendant l’âme, pour réaliser une prestation époustouflante. Il y a vraiment un partage avec la formation et son public. C’est vraiment intéressant de voir cette cohésion, cet échange, et l’un comme l’autre, ils se le rendent bien. Cette release party est une vraie réussite.

Pour clôturer cette belle soirée, ce sont les français de Chunk ! No, Captain Chunk qui monteront sur la scène. Et la formation balance un son vraiment lourd, et vraiment très propre. Aucun problème dommageable venant de l’ingénieur son cette fois ci, ce dernier fait un très bon travail. Le groupe s’impose scéniquement et semble vraiment à l’aise. On sent l’expérience des dates américaines. Encore une fois, le public est très content de retrouver les Chunk en France. Le quintet est très carré et vraiment très professionnel. En revanche, les seuls problèmes vraiment dommageables à la formation viendront du chant clean, généralement faux et du micro qui semble être en fin de vie. Mais le frontman compensera par son scream toujours si impressionnant et puissant. C’est sur leur célèbre titre « In Friend We Trust » que le groupe conclura en apothéose cette soirée.

En conclusion, OneHeartBeat Production nous aura encore offert une très belle soirée de live et la release party du quintet parisien Merge est un véritable succès.

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