Old Gray – « An Autobiography »

En ce moment c’est bien simple, je me prends claque sur claque sur claque. Old Gray, que j’avais pris un peu à la légère m’a vraiment surpris. An Autobiography est leur huitième sortie (depuis 2011 tout de même) et pourtant je n’avais jamais au grand jamais entendu parler d’eux, ce qui est fort étrange. Et ça vient de Nouvelle Angleterre.

Au début de « Wolves » je me dit que je suis entré dans un opus de post-rock avec un peu de chant, un truc bien sympa – surtout cette piste – qui va fortement me plaire mais qui ne me fera pas relever la nuit. Mais déjà au départ de cette piste j’aurai dû me douter que quelque chose clochait, c’était trop « différent » pour être du simple post-rock. Peur justifiée, sans crier gare ça pousse une gueulante screamo en plein milieu de morceaux avant de reprendre sur les mêmes superbes choeurs qui nous ont accueillis.

Je pourrai vous parler de chaque piste une par une, mais ce ne serait pas nécessairement la chose la plus intéressante à faire. Disons que Old Gray oscille entre les passages post-rock et les passages screamo, un peu à l’image des groupes des fins 90′s début 00′s, je pense notamment à Toru Okada ou encore Gantz ; le tout avec une aisance, une maestria, une grâce parfaitement inénarrable. La guitare de « The Artist » me donne presque la larme à l’oeil. J’ai autant la chair de poule sur les parties ambiantes comme « Show Me How You Self Destruct » ou « My Life With You, My Life Without You » l’impressionnante outro ; que sur du screamo hargneux comme « The Graduate ». Évidemment, le must reste les morceaux qui combinent parfaitement les deux parties, je pense à « Emily’s First Communion » qui est tout bonnement superbe avec la double voix féminine, ou encore « I Still Think About Who I Was Last Summer ».

Inutile de dire que j’ai acheté toute leur discographie sur bandcamp, et qu’il est fort probable que vous retrouviez une interview d’eux d’ici peu sur notre site. C’est pour l’instant mon top 1 de 2013.