Resist the Undertow – « Visions EP »

Voilà un nom qui ne parlera pas à nombre d’entre vous et pourtant, au terme des vingt-cinq minutes de Visions, les adeptes d’August Burns Red et de metalcore intelligemment calibré sauront sans aucun doute voir en Resist The Undertow un bel espoir pour l’avenir.

Rapidement : Resist The Undertow est un quintette originaire de South Bend, Indiana qui débarque sur la scène metalcore avec un premier extended play de cinq titres intitulé Visions. Ça démarre fort avec le titre d’ouverture, le premier single, «Letters » qui donne une première idée de l’EP. Des compositions très orientées vers un metalcore proche de celui d’August Burns Red ou encore My Fears, Your Phobia avec des guitares qui passent avec brio des refrains mélodiques et catchy emmenés par le chant de Zach aux parties plus lourdes divinement efficaces. Sur le très court, mais néanmoins puissant «Bridge Burner », la bande côtoie sévèrement le deathcore avec des riffs rapides et tranchants et une batterie empressée pour un brûlot qui s’achève sur une moshpart extrêmement lourde. De quoi froisser à coup sûr les cervicales !

Cependant ces deux titres ne dévoilent qu’une infime facette de Visions. Le véritable trésor de celui-ci réside dans les quatre autres pistes d’avantages mélodiques. Le second morceau éponyme illustre en premier cette tendance à s’orienter vers un chant plus clairs et des morceaux mid-tempos tout en gardant un style metalcore. Avec des refrains redoutablement efficaces qui laissent transparaître les capacités vocales impressionnantes de Zach et une certaine habileté dans les mélodies. Mention spéciale pour le dernier titre de la galette, « Revisions », où Elisha Mullins de The Burial vient prêter main forte à la bande pour un morceau aux sonorités plus éloignés et au refrain terriblement bon.

Autant le dire ce premier EP de Resist The Undertow  n’est pas vraiment novateur. Il tend (trop ?) à sonner metalcore et principalement à August Burns Red (avec dix fois plus chant clair tout de même). Cependant ce serait passer à côté de plus de vingt-cinq minutes de plaisir auditif qui font office de premier cadeau de noël. Alors go Itunes et merry christmas à tous !

Alex’