A Day to Remember & Les Featurings

En voilà un groupe qu’il est bon et populaire. Les floridiens d’A Day to Remember génèrent des fans de partout dans le monde grâce à leur hardcore festif, également surnommé happy hardcore. À vrai dire avant de commencer la rédaction de cet article je pensais que le groupe avait fait un florilège de featuring, mais en sortant leurs albums de ma discothèque je me suis étonné du chiffre sur lequel je suis tombé (les pertes de mémoire commencent). Cependant leurs collaborations extérieurs rattrapent un peu le coup.

Homesick :

C’est à partir de leur deuxième album (troisième si l’on compte la démo And Their Name Was Treason) qu’ADTR a commencé à faire parler la poudre pour devenir un groupe majeur. Cet opus regorge de perles inénarrables dont quelques featurings. Le premier d’entre eux a lieu sur « I’m Made of Wax, Larry, What Are You Made of? » avec comme guest de luxe Mike Hranica des Devil Wears Prada. Le titre est l’un des morceaux majeurs du groupe, dans lequel ce bon vieux Mike fait une courte apparition qui ne sera – pour les plus distraits – que reconnu une fois le clip sorti. Rejouant une partie de baseball, l’homme à qui il manquait à l’époque la dent de devant joue le rôle de l’arbitre, et intervient dans une querelle devenue culte avec McKinnon.

« Welcome to the Family » n’est pas un morceau qui fit énormément de bruit, et pourtant il est en featuring avec une pointure du deathcore : Vincent Bennett des Acacia Strain, aka le Adam Sandler métalleux.

Enfin le dernier featuring de cet album est un duo plus que sympathique avec Sierra Kusterbeck (à vos souhaits), plus connu sous le nom de « la meuf de Versa Emerge ». La ballade est charmante, enivrante même, et les deux voix fonctionnent bien ensemble, le genre de morceau que l’on écoute sur son canapé avec son crush du moment.

What Separates Me From You :

ADTR rentre dans ses standards avec cet album : 0 featuring. À moins que vous ne comptiez les voix additionnelles des producteurs Chad Gilbert (New Found Glory) et Tom Denney (leur ex-guitariste) comme des feats. Néanmoins j’inclurais le clip de « All I Want », puisqu’il contient toutes les personnes du monde musicale qui sont proche du groupe, ce n’est donc pas un morceau en collaboration mais un clip avec une bonne vingtaine de guests. Ça fait plaisir.

Collaborations extérieurs :

Jeremy McKinnon a l’avantage d’avoir un chant clair et un scream qui sortent du lot, ce qui lui permet d’être efficace « des deux côtés du terrain » et d’offrir soit l’un soit l’autre aux groupes qui veulent s’offrir ses services.

On se souvient notamment des monstrueux refrains de « Caraphernelia », prouvant que Pierce the Veil fait ses meilleurs morceaux en featurings.

Ou pour distiller son chant clair chez In Fear and Faith, puis For The Fallen Dreams.