#28 Valentin of Taste the Void

À quel âge avez-vous commencé à chanter ? Qu’est-ce qui vous a donné envie de le faire ?

J’ai commencé à chanter dans un vieux Bandit 112 dans une cave à l’âge de 17 ans. Je ne me souviens pas vraiment de ce qui m’a poussé à le faire mise à part que je faisais de la musique depuis l’âge de 10ans. Je n’aime pas beaucoup me souvenir de cette période. Pour Taste c’est différent, le line-up n’arrêtait pas de changer aux débuts du groupe jusqu’à ce que nous manquions d’un guitariste, j’ai fini par trouver ma place à la guitare et au chant.

Avec le chant vient l’écriture, écrivez-vous vos propres textes ? Si oui, sur quoi aimez-vous écrire ?

La plupart des textes sont écrit en groupe, j’impose les placements mais les idées viennent de nos 4 esprits. Ce travail est fait collectivement, puisqu’on fait tous un peu de voix. On aime écrire sur les sujets qui nous font réfléchir et qui poussent les gens à réfléchir. Pour ma part mon thème de prédilection reste le cinéma c’est quelque chose qui m’inspire énormément.

Comment choisissez-vous les titres de vos morceaux ?

En fonction des textes et de l’orientation que l’on veut donner à notre musique. Encore une fois tout ça se décide à plusieurs donc de la même manière on se laisse guider par ce que le vent nous amène.

Quels sont vos chanteurs modèles ?

On va dire que celui qui m’a le plus inspiré depuis l’adolescence est Chino Moreno. Au jour d’aujourd’hui mes chanteurs modèles ne se trouvent plus vraiment dans la scène Hardcore-Metal. Olivier Sim et Romy Madley Croft de The XX sont vraiment des pointures pour moi aussi bien vocalement que sur leur manière d’écrire de la Pop à travers le Post-rock. Washed Out dans un registre plus Chill Wave est aussi une grosse inspiration.

Quel est celui qui sort le plus du lot dans la scène française ?

Niveau violence je dirais que le chanteur de Kickback a vraiment un grain « particulier ». Sur le chant clair Gregory Lemarchal… Ah ben non…

Quel est l’album qui vous a le plus marqué d’un point de vue chant ?

White Pony - Deftones – 2000

Quel frontman vous a le plus impressionné sur scène ?

Greg Puciato, sans aucun doute ce mec est une machine.

À qui vous a-t-on déjà comparé vocalement (en bien ou en mal) ?

À une femme. Pour dire vrai, pas mal de chroniqueurs ont pensé qu’il y avait un featuring féminin sur « Sun’s Heat ». Merci…

Quel a été le compliment le plus marquant que l’on a fait sur votre voix ?

Je n’ai pas de souvenirs particuliers de compliments sur ma voix, mais généralement on nous complimente sur le fait qu’on donne tout en live, instrumentalement et vocalement parlant.

Avec qui aimeriez-vous faire un featuring ?

Je ne saurais pas vraiment répondre. Un « featuring » se fait en général entre membres de groupes qui se fréquentent. Malheureusement je ne connais pas intimement les groupes avec lesquels j’aimerais jouer.

Quel est le morceau de votre groupe où vous vous sentez à votre paroxysme ? Celui qui vous rend le plus fier ?

Sans fausse modestie je ne suis jamais très fier de mes performances encore moins en studio.

Donnez-vous un traitement spécial à votre voix avant un concert ? Quel est votre pire souvenir de concert ?

Non je ne pense pas que ma gorge mérite un quelconque traitement spécial, les idioties du genre « thé avec du miel » ou autre potions magiques relèvent plus de la superstition qu’autre chose. Avant un concert je bois de la bière et je fume des cigarettes, oui.

Les pires concerts sont ceux ou je me plante, évidemment. Le pire restera peut être celui ou nous avons testé nos propres Lights sur scène. Je ne voyais strictement rien, un désastre.

Avez-vous des conseils à donner aux jeunes qui veulent s’aventurer comme frontman ?

De ne jamais trop être « frontman ». Un groupe fonctionne à plusieurs et tout le monde doit être au devant de la scène.

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