Sleeping With Sirens : Let’s Cheers To This

- 08/05/11 22:50

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Après l’excellent With Ears to See and Eyes to Hear (2010) les natifs de Floride reviennent assez vite nous offrir leur second full lenght à mon plus grand bonheur. La bande de Kellin Quinn a changé de lead guitarist (Jack Fowler, ex-Broadway) mais tout le monde sait que c’est lui qui fait l’identité du groupe, comme bon nombre de grands vocalistes. C’est un tort mais reconnaissez que le gamin a du style, avec son allure pré-pubère, sa voix cristalline associée à un scream inhabituel (pour ce genre de clean voice) et son projet r&b (Our Name In City Lights) il a de quoi faire parler de lui. Mais parlons musique, avec du post-hardcore très mélodique, très enjoué, envoutant et terriblement efficace.

Comme le précédent opus il commence avec le meilleur morceau. Do It Now Remember Later sera surement le single, il était déjà disponible depuis quelques semaines et j’avais déjà squatté le morceau comme il faut. Le refrain se retient très bien et ce genre de son peut très vite devenir un hymne. Les screams sont peu présents mais efficaces et Kellin nous gratifie de son habituel timbre haut perché. L’album commence vraiment bien.

S’ensuit une multitude de ballades plus ou moins énergiques, que ce soit l’excellente If You Can’t Hang avec ses phrases qui restent (« and you’re such a pretty pretty face »), l’acoustique All My Heart ou encore Fire qui était elle aussi déjà disponible depuis quelques semaines.

Sur les thèmes abordés on reste sensiblement dans la suite de l’opus précédent, c’est-à-dire très tournés sur l’amour, les femmes, les trahisons, ce genre de texte qui parlent à à peu près tout le monde. Niveau lyrics la track qui m’a le plus marqué – de par son teint accusateur et son thème toujours difficile à abordé (la déception père/fils) – est A Trophy Father’s Trophy Son qui jouit de ce goût amer procuré par les conflits de ce genre.

Je pourrai parler pendant des heures et des heures de Who Are You Now tant le morceau est superbe. On est transporté par l’émotion dans la voix du frontman, tant sur le refrain que sur les bridges. Les fleurs bleues aimeront.

Pour le morceau le plus violent il s’agit de Four Corners and Two Sides grâce à ses cris puissants. Plus généralement sur l’album les screams sont distillés à la pipette jaugée dans chacun des morceaux, sans excès ni indélicatesse, juste ce qu’il faut. Pour ceux qui veulent du post-hardcore simple et basique ce n’est pas le disque qu’il vous faut.

L’album se termine tranquillement avec le titre éponyme. Vraiment pas un album qui prend la tête, il s’écoute très bien encore et encore. Il est un peu moins énergique que le précédent mais la recette marche tout de même. Si vous aimez la voix de Kellin Quinn vous ne pouvez qu’aimez l’album.

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