God Is An Astronaut + GrimLake @ Nouveau Casino (24.09.13)

Moins d’un an après leur dernier passage dans la capitale (le 04.12.12 au Glazart), les irlandais de God Is An Astronaut sont déjà de retour. Pas pour fêter leur dixième anniversaire cette fois, mais pour présenter leur tout nouvel album fraîchement sorti, Origins, et ce dans un Nouveau Casino sold out !

C’est le projet français GrimLake mené par Mathieu Legros qui a l’honneur d’ouvrir la soirée avec son post-rock assez proche de celui de la tête d’affiche, bien que moins électro et plus épuré (dans le bon sens du terme). Servi par un son plutôt bon et équilibré, la musique du groupe va vite toucher et emporter dans son univers une bonne partie du public. Ce dernier verra d’ailleurs Mathieu alterner régulièrement guitare et piano, le tout avec une attelle au poignet s’il vous plaît ! Le groupe délivrera 5 titres, dont 3 du 1er EP Twin Sun (chroniqué ici même), pour une durée totale de 25 minutes environ. Et à en juger par le nombre de personnes réclamant un rappel (fait assez rare pour une première partie !), une bonne partie, dont votre serviteur, aurait repris une dizaine de minutes supplémentaires avec plaisir.

Pour le tout premier concert du groupe, ce qui explique une certaine fragilité scénique touchante qui colle bien à sa musique, on peut dire que c’est un essai transformé de belle manière et nombreux sont ceux qui auront été conquis ce soir à n’en pas douter. A suivre de très près (le deuxième EP devrait voir le jour fin 2013/début 2014) et à revoir au plus vite !

Setlist :

1. When It Rains
2. Dying Stars
3. Playground Hope
4. Run Into The Night
5. Nouveau titre

Il est 21h lorsque God Is An Astronaut monte à son tour sur scène. Et là catastrophe, le son est inutilement et excessivement fort, les basses allant jusqu’à faire trembler le bar où votre serviteur est adossé… Bénis sont ceux qui ont leurs bouchons littéralement vissés dans les oreilles, maudits sont ceux qui vont parfois jusqu’à se mettre eux les doigts dans les oreilles ! Alors pourquoi ? Seul l’ingénieur du son ou le groupe a la réponse à cette question. Passé ce détail (qui n’en est pas un), concentrons-nous sur la prestation du soir. Le quintet évolue sans artifices, ce qui est dommage lorsqu’on sait qu’il se produit parfois avec diffusion d’images en fond de scène, ce qui n’empêche pas le show d’être visuel de par la présence scénique des musiciens.
Le concert démarre donc en douceur par « Weightless » suivi du plus énergique « Transmissions » et l’on se doute donc que la soirée sera principalement consacrée au petit dernier de la discographie du groupe, Origins. Et en effet, ce seront pas moins de 9 titres sur les 12 que compte l’album qui seront joués ce soir. L’autre opus qui sera également bien représenté est le classique All Is Violent, All Is Bright et ce avec le magnifique et toujours efficace titre éponyme pour commencer. Vient ensuite le dernier single en date « Reverse World » qui rencontre un franc succès. Les membres du groupe sont plutôt communicatifs et visiblement contents de jouer devant une salle pleine à craquer et ils n’hésitent donc pas à prendre la parole entre les titres. Chose plutôt agréable en soit mais qui aura tendance à casser un peu le rythme et l’ambiance générale ainsi que l’univers instauré. Après environ 1h15 de jeu et 14 titres, le groupe sort de scène sur « From Dust To Beyond » tiré de leur premier album.

Vient ensuite le moment du rappel avec pour démarrer l’efficace et puissant « Red Moon Lagoon » issu du dernier album. Le groupe enchaîne avec « Suicide By Star » et son final surpuissant qui file la chair de poule sur lequel il demande au public de se lâcher et on pourra même voir un léger pogo (oui oui !) se former. Le concert se clôturera sur le très électro « Route 666 » et le groupe quittera définitivement la scène après 1h30 d’un très bon concert malgré quelques baisses de rythme entre les titres.

Setlist :

1. Weightless
2. Transmissions
3. All Is Violent, All Is Bright
4. Reverse World
5. Echoes
6. Exit Dream
7. Fragile
8. Signal Rays
9. Forever Lost
10. Spiral Code
11. Fire Flies And Empty Skies
12. Calistoga
13. The Last March
14. Form Dust To Beyond

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15. Red Moon Lagoon
16. Suicide By Star
17. Route 666

God Is An Astronaut nous aura donc délivré ce soir un show énergique et puissant malgré un son, répétons-le encore une fois, inutilement et bêtement trop fort et nous aura transporté comme à son habitude dans son univers si particulier. Nous pourrons malgré tout déplorer l’absence de visuels qui aurait fini de nous emporter pleinement dans un autre monde le temps de cette heure et demie, mais ce n’est qu’un détail tant la musique des irlandais suffit à nous faire voyager…