Les Vieilles Charrues : Rapport Rock’n Roll 1er jour

- 20/07/12 12:25

Vieilles Charrues

Vendredi 20 juillet 2012

En direct du Festival des Vieilles Charrues, Carhaix, Bretagne.

C’était dit, c’était promis. All The Rage TV est immergé en plein coeur de l’action festivalière pour vous servir des rapports jour par jour des activités Rock’n Roll qui sévissent en ces lieux. Nous sommes présents depuis hier. Partis de Paris dans les environs de 5h45, traverser la Normandie pour s’enfoncer plus profondément dans le pays celte. Arrivée, cinq heures et quinze minutes plus tard, sur une terre riche en histoire, en magie, mais surtout imbibée de houblon et labourée par le piétinement de près de 300 000 festivaliers, quatre jours par ans : Carhaix-Plouger, où se tient le Festival des Vieilles Charrues depuis vingt et un étés.

En chemin pour installer nos logements provisoires sur l’un des douze champs mis en jachère afin de permettre plusieurs hectare de plantation de tentes, nous sommes accueillis, comme il se doit, avec les traditions locales qui ne vont jamais l’une sans l’autre : la pluie et la gadoue. Des échos nous parviennent depuis le site du festival. C’est Portishead qui fait ses balances. L’ambiances est posée.

 

15h30 : ouverture des portes du festival. Sous nos pieds, de l’herbe encore verte, certainement plus pour longtemps. Aurais-je omis d’évoquer le thème du festival ? Car des centaines de super héros, aux costumes plus créatifs et surtout plus loufoques les uns que les autres, envahissent la pelouse. Certains amusent, d’autres laissent… perplexe, d’autres encore sont plutôt terrifiants.

16h30 : Rover ouvre les concerts sur la scène Kerouac. L’électro-folk de ce songwriter français aux chansons à la fois aériennes et entrainantes, est une parfaite mise en bouche pour la suite.

18h : Sur la même scène, le rock furieux de Stuck in the Sound propulse son énergie brute à travers le site et fait bouger tous les corps présents.

22h40 : Portishead est sur la scène Glemnor, la grande scène des Vieilles Charrues. Les basses presque trop fortes font vibrer les cages thoraciques. L’ambiance est à la foi sauvage, quand la chanteuse Beth Gibbons accompagne les claviers brûlant, et sensuelle, voir charnelle quand « Glory Box » attise les sens de toute la foule.

C’était le jeudi 19 juillet.

Ce matin, le Soleil est encourageant et la journée promet, entre autres, Bloc Party, Metronomy, Thomas Dutronc et The Cure. Je vous raconterais ça demain !

Reagir a cette nouvelle :