Pariso – « Consanguinity »

Cela faisait longtemps que je n’avais pas fait un tour sur le site de Tangled Talk, et l’été venant il me semblait essentiel d’aller tater un peu leur récent catalogue. L’une des dernières sorties était celle de Pariso, je connais le groupe, mais c’est le titre Consanguinity (titre intéressant d’ailleurs) qui m’a rappelé quelque chose, oui ça y est, je l’ai vu dans la sélection de l’été de dw19ht, un confrère. C’est leur deuxième LP, un an après Nothing Beyond, Everything After.

Mes souvenirs me reviennent, j’avais adoré ce premier album, très speed et très patate, je ne comprends pas pourquoi je ne les ai pas pisté plus que cela. En tout cas leur nouveau bébé envoie carrément le bois, comme son prédécesseur, mais avec de la bouteille, c’est à dire avec encore plus de cœur et de talent et plus de variations qui empêchent de tomber dans une monotonie que j’avais craint. Toujours autant de groove (« Pigs ») mais avec ce soupçon d’ambiance un peu plus étalé sur l’opus (« The Separation », « Tower of Genus »). On ne va pourtant pas se mentir, Pariso c’est toujours la grosse baston et c’est avant tout une musique festive, créée pour faire la fête et pour désinhiber les cœurs tendres. C’est également toujours aussi speed, seul deux pistes dépassent les trois minutes et de trois et six secondes seulement…

L’album passe très très vite (22 minutes pour 9 chansons) mais on y retourne également très très vite parce que Consanguinity (je n’ai définitivement aucune envie de savoir l’origine de ce nom) est addictif et passe vraiment tout seul, un peu comme Nothing Beyond, Everything After, ou en tout cas dans la continuité.