Interview//ASTHEYBURN pt.1

- 19/02/13 19:34

As They Burn
On y est, le deuxième album d’ASTHEYBURN sort aujourd’hui, vous pouvez vous procurer Will, Love, Life dans les bacs de votre disquaire. On en a profité pour parler un peu avec les membres du groupe (Milton, Fabio, Bastien et Hoby) à propos de l’album en lui même, mais aussi du Hellfest, de la signature chez Victory et de toutes les opportunités que cela leur a apporté. Conséquente, l’interview est séparée en deux parties, voici la première.

English version for english people at the end of the article.

L’album sort aujourd’hui, comment vous sentez-vous ?

On est super excités ! Nous sommes vraiment contents que ce travail puisse aboutir sur une sortie chez Victory Records. On a vraiment hâte que vous pouviez tous écouter l’album, il est est disponible partout ou n’hésitez pas à le télécharger ! Ou venez l’acheter en live puisque l’important c’est qu’on se retrouve tous aux concerts tout au long de l’année pour partager ça tous ensemble et beaucoup s’amuser.

2012 fut une année assez folle (Hellfest, signature Victory). Avez-vous le sentiment d’être chanceux ou c’est le juste résultat de beaucoup de travail ?

C’est exactement l’alchimie des deux : c’est avoir la chance d’être là au bon moment mais c’est aussi beaucoup de travail depuis de nombreuses années et on est contents d’être récompensés aujourd’hui avec cette signature chez Victory. Il est vrai aussi que vu le petit nombre de groupe signés chez de gros labels aujourd’hui, ça reste une chance mais surtout un plaisir et un honneur de pouvoir représenter la France chez eux.

Mais c’est quand même le résultat de beaucoup de travail. L’album d’avant était signé chez un label indépendant pas du tout du même calibre que Victory Records et au final, toutes les dates étaient trouvées par nous même. Et c’est grâce à cette réputation que s’est forgée le groupe qu’il y a pu avoir le Hellfest, la vidéo du festival ayant été vue par Victory, c’est ce qui nous a permis de signer chez eux. On a été vus sous notre meilleur jour. Le Hellfest a concrétisé toutes nos envies, c’est tombé au bon moment et on a passé un putain de bon moment là bas. Ca nous a permit de montrer au public présent, pas seulement français, qu’ASTHEYBURN peut faire quelque chose. On a tout donné pour.

Sentez-vous que le regard des gens a changé depuis votre signature ?

On a tellement plus d’amis ! Et aussi pleins d’ajouts sur Facebook de meufs qui viennent d’Ukraine et de République Tchèque notamment ! Et on nous offre de la drogue, de l’alcool, on ne paie plus rien, on a des grosses voitures ! (rires) 
Non pour nous ça ne change rien, ça nous permet juste de mieux travailler. C’est génial d’être aussi bien encadré et de travailler plus vite avec des personnes compétentes. On peut faire aboutir les choses rapidement mais faire en sorte qu’elles soient bien faites. L’alchimie d’ASTHEYBURN et Victory plus notre travail paie aujourd’hui avec la sortie de l’album. 
Pour répondre strictement à la question, c’est vrai que c’est une aide en plus pour mieux travailler et pour faire aboutir les choses, car ce qu’on aimerait c’est vraiment partir sur de grosses tournées aux U.S et des tournées encore plus importantes en Europe. Mais si on devait sentir que le regard a changé on dirait que ce serait au près de nos parents car dire « Voilà maman on a signé sur un gros label aux Etats-Unis » c’est quelque chose de très pro. Avant ils nous voyaient sur de belles scènes etc… Mais avec la signature en plus, il y a une connotation de réussite pour eux comme pour nous d’ailleurs. Ils peuvent se dire aujourd’hui qu’ils ont eu raison de nous encourager.

Avec la signature sur un gros label une nouvelle panoplie de fans s’ouvre à vous, mais également de nouvelles opportunités, notamment au niveau des tournées. Avez-vous une certaine appréhension de ce qui vous attend de l’autre côté de l’Atlantique, certains lieux où vous rêveriez de jouer qui vous mettent un peu plus la pression que d’autres ? Envisagez vous les choses d’une manière différente qu’avec l’Europe ?

Le premier concert aux Etats-Unis va nous donner un maximum de stress, un tract qu’on n’aura jamais ressenti, même pour le Hellfest, on sera comme des gamins ce sera génial ! On est plutôt habitués à jouer chez nous dans notre pays et la perspective d’aller jouer ailleurs, de prendre l’avion pour faire une tournée, c’est vraiment autre chose dans nos têtes. On est forcément très excités à l’idée de jouer dans des villes mythiques telles que New-York, Los Angeles, Las Vegas ou même Chicago. Mais aussi de pouvoir tourner sur d’autres continents ce ne sera que du bonheur.

La scène française jouit d’une côte de plus en plus importante outre-Atlantique. Ressentez-vous une certaine pression à l’idée d’être les futurs chouchous de la scène ?

Pas du tout ! De toute façon, ce n’est pas nous qui décidons d’être les nouveaux chouchous de la scène, ça dépendra de l’accueil qu’aura l’album par le public international. Justement, si on a un jour la chance d’être plus aimés qu’on l’est maintenant, eh bien tant mieux ! On sera extrêmement heureux de pouvoir partager ça avec tout le monde mais en aucun cas on ressent une pression particulière. On se sent prêt à foncer dans le tas !

Revenons sur le Hellfest. Votre prestation était complètement folle. Avez-vous des anecdotes à ce propos ?

Eh bien merci déjà, ravis que ça t’ait plu !
Alors des anecdotes oui, le premier groupe qui ouvrait était aussi français, c’était The Rodeo Idiot Engine et sur la fin de leur set il y avait déjà énormément de monde dont une cinquantaine de personnes qui criaient déjà « ASTHEYBURN ». C’est à ce moment là que moi (Fabio) je regarde Kevin en lui demandant « Mais attends, là ils crient « ASTHEYBURN » ?! » et Kevin me répond « Mais non arrête, on joue dans 1h, c’est pas possible ! » et c’était quelque chose d’incroyable ! Pour l’anecdote aussi, c’est la première fois que le concert a dépassé toutes nos espérances. Tu espères toujours un concert idéal avant de monter sur scène, et ce jour là, c’était encore mieux que ce qu’on a pu tous s’imaginer. On n’a fait aucun pain, les lumières étaient incroyables tout comme le son, notre attitude sur scène et surtout, le public était génial. Tout s’est passé encore mieux que ce qu’on avait prévu.

Sinon, en dehors du concert, on a passé les 4 jours là bas donc des anecdotes on en a un paquet ! Notamment le fait qu’on n’ait pas pu manger au Catering du Hellfest puisqu’un groupe américain, Unearth, nous a piqué nos tickets ! Sinon c’était cool de pouvoir croiser les groupies de Motley Crue dans les backstages ! Voilà l’idée c’est que c’était génial de pouvoir croiser tout le monde sur les 3 jours. Ca nous a permis de pouvoir rencontrer et de discuter avec gens qu’on n’imaginait même pas pouvoir rencontrer un jour dans notre vie. Et le fait de pouvoir prendre un verre avec eux ou même ne serait-ce que leur serrer la main et leur dire « J’adore ce que tu fais », c’était quelque chose de très fort. On était comme des gamins, c’était la première fois que nous étions lancés dans le grand monde des professionnels !
Pour finir on a fait un camping en compagnie de Betraying The Martyr + pleins d’autres potes et ça été la grosse teuf pendant 3 jours, c’était génial !

Est-ce que ce festival vous a permis de rencontrer des gens intéressants ? Est-ce que vous pensez que ce festival à eu une incidence sur votre signature chez Victory ?

Oui puisque Victory a pu recevoir une vidéo mélangeant des extraits des nouvelles chansons mêlées à des images live du Hellfest et du coup c’est possible que ça ait contribué à mettre le groupe en valeur. Pouvoir montrer des images de nous devant autant de monde, sur une très grosse scène était génial. Plus globalement, le Hellfest une grosse fête de 3,4 jours qui nous a permis de communier avec pleins de monde, même des gens pas forcément dans le monde de la musique et c’était vraiment un grand moment de partage.

Comment avez vous appréhendé le travail avec Victory ? Comment trouve-t-on le juste milieu entre garder son identité et écouter les conseils de pro ?

Déjà, Victory nous a laissé carte blanche pour composer l’album. Par contre, on savait qu’ils nous avaient signé sur 2 maquettes donc on a cherché à faire en sorte que le reste de l’album soit en totale cohérence avec ces 2 maquettes là. Le seul conseil de leur part a été de nous dire « Les gars, donnez vous à fond, faites le travail à 1000%, ne dormez pas pendant 3 mois s’il le faut mais, peu importe ce que vous engagez comme travail, faites le à fond. ». Ils sont en total accord avec nous pour toutes les questions d’artworks de clips etc… Ils nous font des propositions de réalisateurs ou de scénario, ils nous encadrent beaucoup mais ils nous suivent énormément également sur chacune des démarches qu’on entreprend. Et, jusqu’à maintenant, ils apprécient toutes les choses qu’on leur propose et ça fait plaisir de voir un tel soutien de la part de professionnels depuis des années. On a pu choisir toutes les personnes qui ont travaillé sur cet album. Victory nous a donné les moyens de travailler avec les personnes qu’on voulait. Ils n’ont jamais mis de veto sur les propositions qu’on a pu faire notamment grâce à nos connaissances sur les territoires français et européens, ils ne nous ont jamais interdit, ni même déconseillé, de travailler avec telle ou telle personne. Victory n’a pas monté ASTHEYBURN, ils n’ont pas écrit de morceaux, n’en ont refusé aucun, nous ne sommes pas suivis par un directeur artistique. Ils nous poussent, nous encouragent mais nous ne sommes pas un nouvel ATB, signé chez Victory, qui va faire du commercial.

Will, Love, Life, soit la volonté, l’amour et la vie, ce sont trois notions essentielles de votre réussite ? Je suppose que si la volonté est placée en première ce n’est pas un hasard, c’est d’elle que découle les deux autres ?

Eh bien voilà, tu as tout dis dans ta question ! On te suit à 200%. On pense que quelqu’un qui n’a pas confiance en soit et confiance en son accomplissement personnel ne peut pas développer autour de lui de l’amour et donc de vivre correctement. Ce titre ce sont 3 mots qui résument l’album et tout ce que tu as avancé dans ta question.

Avec votre ouverture pour Emmure au Divan du Monde, la signature sur Victory et l’annonce d’un guest sur votre album, seul un fou n’aura pas prédit qu’il s’agissait de Frankie Palmeri (j’avais aussi mis une piécette sur Scott de Carnifex mais c’était avant qu’ils se mettent en hiatus). Comment s’est passé la rencontre d’abord, puis l’idée du feat ensuite (avec également Aaron Matts) ?

Ce n’était absolument pas quelque chose de prévu avant la composition de l’album. Evidemment, c’était un rêve de pouvoir faire un feat. avec lui mais comme avec d’autres personnes ! Et quand on a signé chez Victory et qu’on a vu que le morceau « F.R.E.A.K.S » serait bien avec un featuring, on s’est tous dit que Frankie serait terrible. Donc on s’est rapproché de Victory pour voir si c’était possible. Ensuite nous avons été en contact avec Frankie, il nous remettait très bien puisqu’on l’avait déjà rencontré à Paris et ce qui a été génial c’est que ça s’est fait très rapidement. La chanson lui a carrément plu, les textes aussi, du coup il est venu sur Paris 1 jour avant le début de la tournée Emmure/Parkway Drive pour passer la journée avec nous en studio. Ca s’est super bien passé, on a enregistré, parler de tout et de rien ensemble et on est vraiment super contents de la prestation de Frankie sur feat. et de celle d’Aaron également qui avait lui déjà enregistré quelques jours avant.

Pour lui c’était une évidence car nous sommes extrêmement proches des Betraying et ce qui se passe pour eux et ce qui va se passer pour nous, nous rapproche encore plus. C’était naturel de choisir Aaron d’autant plus que Kevin pose lui sur Breathe in Life, le premier album des BTM.

Pour la petite anecdote, à la base le featuring devait être avec Alex d’Obey The Brave (ex-Despised Icon) mais pour des contraintes de temps, c’est Tony de Victory qui nous a dit « Ca risque d’être chaud avec Alex mais on peut toujours demander à Frankie d’Emmure, il sera surement chaud pour le faire. » On as trouvé ça génial d’autant qu’on avait même pas pensé à Emmure car ça nous semblait inaccessible à notre stade de notoriété.

Kevin, comment as-tu abordé le travail autour de cette chanson ?

(Kevin n’étant pas là, Bastien répond à sa place)
 Kevin n’avait pas encore écrit les paroles du morceau avant de savoir que Frankie et Aaron poseraient dessus. Du coup, le thème de la chanson découle directement de la relation entre les 3. Et leur point commun est que vis à vis des gens ces 3 gars peuvent paraître étranges. Entre les tatouages ou encore le fait que Kevin soit noir mais qu’il fasse de la musique extrême, le nom de la chanson et les lyrics ont été écrit par rapport aux trois. Kevin a écrit le texte en une soirée. Aaron a totalement changé la rythmique imaginée par Kevin lors de l’enregistrement en gardant le texte et Frankie a juste changé quelques petites lignes afin de mieux s’approprier les paroles. Ils ont vraiment mis leur patte sur la chanson. Pour situer, Frankie est en featuring tout au long du morceau alors qu’Aaron n’arrive seulement qu’à la fin et ils finissent par brailler tous les 3 ensemble.

Suite et fin de l’interview demain…

Interview by Nathan & Tommy

Thanks to: ASTHEYBURN, Jessica & Victory Records

ENGLISH :

The record is out today, how are you feeling ?

We’re super excited ! We are glad that our work could be released on Victory Records. We are really looking forward to all of you listening the record, it’s available everywhere, don’t hesitate to download it too ! Or you can come and buy it at our merch table during lives, because the most important thing is that we all gather around at shows all year long and have some fun together.

2012 was a crazy year (Hellfest, Victory Records). Do you have the feeling of being lucky or is it just hard work ?

It’s exactly the merging of both : it’s being lucky to be there at the right time but it has been a lot of work along the years and we’re glad to be rewarded by the signing at Victory. It’s true though that given the few bands signed at big record labels today, it’s a chance but mostly a pleasure and a honour to be representing France out there.

But after all it’s a great amount of work. The previous record was released by an independent record label which is not at the same level than Victory, and at the end our tour dates were found by ourselves. It’s because of the name we made for ourselves that we could get the Hellfest date, and the video we made out of it, that was seen by Victory and got us sign. We were at our best in this video. Hellfest rewarded all of our willings, it came out at the perfect time and we had a blast out there. People, and not only french, saw us and saw that ASTHEYBURN was a serious thing. We give them hell.

Do you feel that the way people saw you changed ?

We have so many new friends ! and a lot of facebook friend requests of chicks coming from Ukraine or Czech Republic ! People offer us drugs, alcohol, we don’t pay for anything, we have big cars (laughs). No seriously, it changes nothing for us, it just allows us to work in better conditions. It’s awesome to be surrounded by qualified people who can work so fast. That way we can do things fast, but still good. The alchemy between ASTHEYBURN and Victory and our work is what allows us to release the record today. To give a straight answer, it’s true that we got a great amount of help to get things done, because we would love to go on tour in the US or doing big European Tour. But if any look have changed, it’s the one our parents got of us, because saying « here it is mom, we signed to a big US Label », it sounds like a professional stuff. Before that they saw us on great stages, but adding the signing they see a connotation of success, and we do too actually. That way they can say they were right to support us.

With the signing to Victory, a new kind of fans is going to come, but also new opportunities on tour. Do you feel any apprehension of what’s waiting for you on the other side of the Atlantic ocean, a place where you dreamed to play that gives you more chills than others ? Do you see things in a different way than in Europe ?

We’ll be all stressed out for our first show in the US I guess, a thing that we never experienced, even for Hellfest, we’ll be like children and it’ll be awesome ! We’re used to play at home in our country, and the prospect of playing elsewhere, taking the plane to go on tour, it’s really something different in our head. We’re obviously excited to play in legendary towns like New York, Los Angeles, Las Vegas or even Chicago. Just the fact to be touring outside of Europe will be perfect.

The french scene is more and more famous in America. Do you feel some kind of pressure to be the new attraction in town ?

Not at all ! Anyway we do not decide to be loved or not, it will depends on the reception the record will get internationally. If we have the chance to be loved by more people than now, then great ! We’ll be happy to share this happiness with everybody, but in no way we feel a particular pressure. We are ready to kick their asses.

Let’s get back to the Hellfest, your show was incredible, any anecdotes about that ?

Well first of all thanks, we’re glad you liked it ! So anecdotes yes, the first band opening before us was also french (The Rodeo Idiot Engine), and at the end of their set there was already a lot of people with like 50 of them shouting « ASTHEYBURN ». It’s then than I (Fabio) looked at Kevin asking him « wait, are they shouting our name ? », and he told me « No way we play in like an hour, it can’t be » and it was just crazy ! And it’s the first time for us that the show exceeded our expectations. You always hope for the ideal show before getting on stage, but that day it was even better. Everything from lights to sound was unbelievable, our attitude on stage and most of all the crowd was epic. Everything went better than expected.

Besides the show we spent four days there so we have a lot of stories ! Especially the fact that we could not get our hands on the catering because an american band, Unearth, stole our tickets ! Otherwise is was nice to see the groupies of Motely Crue backstage ! In fact just the idea of seeing a lot of people during three days is great. It allowed us to see and talk with people we would never have dreamed of seeing one day. And the fact that we got a drink with them or just shake their hands and proudly say « I love what you do » it’s something very strong. We were real children, it was the first time we were in a professional world ! Finally, we camped with our friends of Betraying the Martyrs and a lot of other friends, we had three days of party, it was a blast !

Did you meet interesting people with this festival ? Do you think it had a big influence on your signing ?

Yes because Victory received a video mixing extract of new songs and images of the gig. To be able to show ourselves in front of that many people, on a very big stage was awesome. Most of all the Hellfest was a big party of 3-4 days which permit us to communicate with many people, even people who aren’t in the music industry. It was a big sharing moment.

How did you apprehended the work with Victory ? How do one find the balance between keeping is identity and listening to professional advices ?

First of all, Victory gave us carte blanche on the writing part of the record. On the other hand, we knew they signed us on two demos, so we were looking for the same kind of sound of those two demos. The only advice they gave us was « Guys, give it all you’ve got, give 1000% of yourselves, don’t sleep during 3months if that’s what it takes, but no matter what you do, do it till the end ». They agreed with our artwork, music videos ideas etc…they suggested us a director or screenplay, they direct us but they mostly follow us on every step we take. Until now they liked each things we offered them, so it’s nice to see such a support by professionals. We had the liberty of choosing with whom we wanted to work, they gave us the means of working with whoever we wanted, they never put their veto on our suggestions, mostly because of our knowledge of the french and european lands, they never forbade us or even discouraged us from working with someone. Victory did not raise ASTHEYBURN, they did not wrote any songs, they cancelled none, and we are not followed by an artistic director. They push us and encourage us, but it’s not a new ATB, signed at Victory, who is gonna do some commercial stuff.

Will, Love, Life, three words essentials to you success ? I suppose that if « will » is put first it’s not randomly, the two others words result from the first ?

Well here it is, you said it all ! We follow you 200% on that. We think that someone who doesn’t have faith in himself and in his personal accomplishment can not develop love around him and therefor live properly. This title are three words that define the record and everything you said in you question.

With your opening for Emmure on European dates, the signing to Victory and the announcement of a guest on the record, only a crazy person wouldn’t have guess that Frankie Palmeri was the one. How did the meeting and the idea of the featuring went (which also includes Aaron Matts from Betraying the Martyrs) ?

It was absolutely not planned before we wrote the record. Obviously it was a dream to be able to do a featuring with him, but it is with so many people too ! When we signed at Victory and when we saw that « F.R.E.A.K.S » would be great with a featuring, we all thought that Frankie would be great. So we met Victory to see if it was possible. Then Frankie contacted us, he remembered us from Paris, and then everything went pretty fast. He liked the song, the lyrics too, so he went in Paris one day before the start of the European tour Emmure/Parkway Drive so he could spend the day in studio with us. Everything went great, we recorded, chilled out, and we were thrilled of his performance on the track, and Aaron’s too who recorded few days earlier.

For him it was an obvious choice, because we are very close to BTM, and with both our signatures we got close. Aaron was a natural choice, moreover Kevin did a featuring on Breathe In Life, BTM’s first record.

For the anecdote, we were supposed to do the featuring with Alex Erian of Obey The Brave (ex-Despised Icon) but because of the timing Tony of Victory told us « It’s gonna be tough for Alex, but we can still ask Frankie of Emmure, I think he would love to ». We thought it was awesome because we never thought of Emmure in the first place, it seemed way out of our league.

Kevin, how did you approach the writing of this song ?

(Kevin wasn’t there so Bastien answered). Kevin did not wrote the lyrics for the songs yet, he only did once he knew Frankie and Aaron would do it. So the theme of the song reflects directly the relation between those three. The common thing about them is that they can look like weirdos to some people. Between all the tattoos or the fact that Kevin is black but does extreme music ; the name of the song and the lyrics were written following this pattern. Kevin wrote them in one night. Aaron totally changed the rhythm of his part but keeping the texts, and Frankie just changed a little bit of the words to appropriate them. Each one got his fingerprint on that song. Frankie sings almost the entire song and Aaron only comes at the end, and they finally all scream together.

To be continued and ended tomorrow…

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