Hellfest Diary : Comeback Kid + Terror + Converge

Depuis l’annonce du line up complet, il était clair au moins pour moi que le Samedi serait, et de loin, la meilleure journée en terme de concerts. Et ça n’a pas raté. Après les performances de Your Demise, Deez Nuts et Shai Hulud (dont vous pouvez lire les résumés et voir les photos sur le site), on enchaine avec les pointures Comeback Kid, Terror et Converge.

Allons à l’essentiel ; Comeback Kid, c’est toujours aussi efficace. C’est désormais la 5ème ou 6ème fois que je vois les canadiens en live et immanquablement le groupe nous gratifie d’une bonne performance. En festival, en concert dans une petite salle ou dans une plus grande, Andrew et ses acolytes arrivent toujours à obtenir de nous un peu plus que des mouvements de nuques. Bien entendu « Wake Up The Dead » viendra une fois encore arracher les doutes de la tête des plus sceptiques.

Terror, on le sait, ça ne fait pas vraiment dans la dentelle. Il n’y a d’ailleurs pas que leur musique qui est aggressive et « in your face », leur public aussi. Grimpant sur les montants des chapiteaux pour se lancer dans un pit toujours en mouvement, c’est le paradis du parfait petit coreux. A tel point que je balancerai mon appareil à un pote photographe pour aller moi aussi filer de fausses mandales à des gens que je ne connais pas et qui en plus en redemandent. Une fois encore le pit est malheureusement quasi entièrement masculin vu la violence qui y règne. Réveillez-vous les filles, et luttez pour défendre votre place dans les pits!

On finit en beauté cette journée hardcore. Converge.

Que dire? Quiconque a vu Converge en live sait que les mots sont assez faibles pour décrire le sentiment qui nous saisi quand on voit un Nate Newton bouger comme un épileptique, les doigts invisibles tellement ils bougent vite, et le tout bien entendu sans rater une seule note, sinon ça ne serait pas marrant. Je manque de mots aussi pour vous communiquer à quel point Kurt Ballou malgré son format bucheron, fait dans la dentelle et dans la maestria la plus totale et nous donne l’impression que 3 guitaristes sont sur scène quand il n’y en a qu’un. Impossible aussi de décrire ce qui se passe dans nos têtes à la vue d’un Ben Koller aussi déchainé que jamais qui frappe les fûts avec une ardeur redoublée tout en gardant un immense sourire. Que dire aussi de Jake Bannon, de sa présence scénique envoutante et de son énergie qui semble sans bornes? Alors à tout ceux qui n’étaient pas dans la fosse de la Terrorizer Tent pour Converge, je suis désolée, mais ce show était tellement énorme qu’il me semble difficile de décrire comment j’en suis sortie avec les larmes aux yeux et des souvenirs indélébiles en tête. C’est en tous les cas sans beaucoup de doutes que je peux dire que Converge signe là de main de maître l’une de ses meilleures performances live.

- Marjorie