Beyond The Dust : Interview

MT - 19/03/11 20:31

Votre groupe est un groupe à découvrir et les biographies que l’on peut trouver vous concernant laissent planer le mystère sur les membres de Beyond The Dust. Pourriez-vous nous faire une présentation globale du groupe et de son passif ?

RYD : Beyond The Dust est composé de 6 personnes, chacune ayant justement un réel passif ainsi qu’une bonne actualité musicale.
La formation définitive est plutôt récente mais chaque membre a déjà bien roulé sa bosse, il suffit de voir les autres projets des membres pour comprendre (Betraying The Martyrs, Vaginal Chicken, A-Sync , Fixxx etc …..).
Cela nous a permis de nous lancer plus vite et donc de ne pas partir de zéro.
Il y a des avantages mais aussi des inconvénients, nous avons tous des agendas bien remplis, il faut savoir s’organiser autour de ça.

ANTHONY T. : En effet cela était voulu car nous voulions éviter tout type d’amalgame.
Après comme tout se sait, il y a avait peu de chance que cela reste sous silence bien longtemps (rire) mais au moins cela a nourri un intérêt grandissant du publique, des médias et des pros.

ANTHONY D. :  Malheureusement pour moi (rires)

Votre premier EP « New dawn » est sorti au mois de Février. La production y est très travaillée. Vous avez décidez de mettre la barre haute dès le départ. Avec qui avez-vous travaillez ?

ANTHONY T. : Et bien de l’enregistrement jusqu’au mixage nous avons tout fait nous-même.
De longues nuits emplis de cafés et boissons énergisantes (rire) partagées entre notre studio et le home studio de notre guitariste Steeves.
Ce choix nous a paru naturel car nous voulions vraiment obtenir un résultat fidèle à ce que nous avions en tête.
Il y a donc juste le master qui a été fait au Color Sound Studio à PARIS.

RYD : Il était important pour nous de travailler sur la production de cet EP.
Cela nous a permis de nous pencher à fond sur notre son afin de pouvoir être capable de le reproduire en live de la manière la plus fidèle.
Notre musique étant assez complexe à gérer avec des guitares lourdes s’alliant puis des parties plus aériennes, une batterie aussi bien technique et puissante que groovy, une basse qui doit faire corps mais qui parfois s’écarte aussi des guitares.

ANTHONY D. : Et l’intérêt de travailler comme ça, c’est justement de ne pas se stresser dans un studio avec un mec qu’on ne va pas connaître aussi bien que Steeves, donc on est plus relaxé, et au final plus créatifs.

Le trailer que l’on peut visionner sur le net est, lui aussi, extrêmement prometteur, à quoi doit on s’attendre pour la suite ? Un clip tourné par Michel Gondry ou Spike Jonze ?

ANTHONY T. : Nous avons réfléchi au visuel et à l’ambiance avec le vidéaste Jim de RoadProd (réalisateur du trailer) avec qui nous aimerions vraiment continuer afin de pousser plus loin l’univers cinématographique de notre musique.

RYD : Nous pensons qu’un titre comme The Fall pourrait vraiment profiter d’une mise en image. Un mélange de film comme « The Road » de John Hillcoat pour le corps du titre et  « The Fountain » de Darren Aronofsky pour le final.
Nous voulons garder la qualité d’image et d’atmosphère du trailer, toujours dans un monde post-apocalyptique avec tout de même une notion de « renaissance »  illustrant ainsi le titre de l’album : « New Dawn ».
Notre musique fonctionne par contraste et nous voulons reproduire cela visuellement comme la pochette qui marche par opposition.
Notre style sortant des canons habituels, il nous parait logique qu’il en soit de même pour notre clip.

ANTHONY D. : En tout cas nous avons déjà pas mal d’idées de concepts pour le clip, je suis impatient qu’on y soit !

Une tournée intitulée « Pulse tour » est d’ores et déjà programmée en France et en Belgique. Celle-ci est soutenue par de grandes marques et de gros sponsors. Beyond The Dust inspire donc la confiance et même le respect. Comment avez-vous préparez cette tournée ?

ANTHONY D. : J’espère qu’ils nous font confiance ! Et le respect on verra bien si on le gagne avec cette tournée justement (rires). Mais c’est sûr qu’avoir derrière nous SCHECTER, TAMA, UFIP, etc. ça nous met d’autant plus en confiance quand voir un tel engouement autour d’un groupe aussi jeune que nous !

ANTHONY T. : On va dire que nous avons travaillé dans ce but, il n’est jamais évident de convaincre les pros de miser sur un groupe nouveau mais cela reste possible quand on travail son projet et que l’on sait mettre avant le passé des membres.
Sinon nous allons rentrer en résidence début Avril pour être au meilleur de notre forme pour la tournée !!!

Vous partagerez l’affiche avec deux groupes métal qui sont SYBREED (Suisse) et MAGOA (France). Comment vivez-vous le côté « collectif métal » pour diffuser votre musique ?

ANTHONY D. : Je ne sais pas si l’on peut vraiment parler de collectif, c’est un plateau de 3 groupes sur une tournée, même s’il est vrai que MAGOA et nous-mêmes travaillons de façon assez rapprochée avec Orage Rock.

ANTHONY T. : Tout comme l’a dit Anthony D. ce n’est pas vraiment un collectif car nous ne nous connaissons pas à la base.
C’est plus les styles de musique que nous faisons qui nous ont rapproché ainsi que l’orga qui gère la tournée.

Le choix du chant en langue anglophone vient de Jed et Anthony (chants) ou de l’ensemble du groupe ?

ANTHONY D. : En fait les 2, et ça tombe pas mal qu’on soit tous d’accord là-dessus pour le coup (rires). Bien qu’on aime vraiment la France, c’est surtout qu’on aimerait percer à l’étranger également. Quoi de plus beau comme rêve que de faire une tournée aux USA ? ;)
Et pour ça bien sûr il faut chanter en anglais.

ANTHONY T. : Yes c’est une décision commune !!
Nous ne voulons pas nous limiter à notre beau pays mais clairement ouvrir notre musique à toute personne dans le monde entier.
Il est clairement plus difficile de viser une carrière internationale si dès le départ on ne chante qu’en français et de plus dans le métal l’anglais passe très bien en France.

Comment pensez-vous exploiter ce line up à 2 chants ?

ANTHONY D. : On essaie d’être complémentaires sur les types de voix, de varier les plans sur chaque morceau, sans écraser l’autre. Ce n’est pas évident de chanter à 2, mais finalement maintenant ça nous parait inconcevable de n’avoir qu’un seul chanteur ; seul ce n’est pas évident d’apporter pas mal de variétés dans le chant, en tout cas je n’ai pas ce talent, et bien sûr ça permet un échange entre les 2 chanteurs qu’il serait impossible de reproduire seul.
Scéniquement aussi je pense que ça apporte un réel plus, ça occupe l’espace, ça bouge de partout, on ne sait plus ou regarder, on ne sait pas exactement à quoi s’attendre ! J’aime l’idée de provoquer un peu de confusion et d’étonnement chez l’auditeur ou le spectateur.

ANTHONY T. : J’aimais surtout le concept d’un petit trapu cheveux courts avec un grand poilu cheveux longs (rires)

Enfin, un dernier mot à dire pour nos internautes ?

ANTHONY D. : On se voit en avril avec Sybreed et Magoa !

ANTHONY T. : venez tous djenter avec nous en Avril et nous montrer que ça peut aussi pogoter violent sur du 7/4-12/8-8/4 (rires)

Luke

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