Crackity Flynn : Interview

MT - 11/04/11 19:46

Pour ceux qui ne vous connaisse pas encore, pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

Nous sommes Crackity Flynn, un trio de Rock Alternatif parisien d’une moyenne d’âge de 22 ans. On a sorti il y a quelques mois une première démo de 3 titres et on joue régulièrement sur Paris (et bientôt en Province) avant de retourner en studio.

« Crackity Flynn »… C’est un drôle de nom. On dirait presque une marque américaine pour céréales !  D’où cela vient-il ?

A la base, le nom provient de la chanson « Crackity Jones » des Pixies qui est un de nos groupes préférés. Ensuite nous avons rajouté « Flynn » pour se l’approprier.

En consultant votre myspace, j’ai pu constater que vos textes étaient en anglais. C’est un choix plutôt fréquent chez la plupart des groupes de la scène française, maintenant. Pouvez-vous nous expliquer pourquoi ?

On a grandi avec des groupes anglophones donc pour nous il était naturel d’écrire en Anglais et on suppose que cette idée peut s’appliquer à pas mal de groupes français. A côté de ça on trouve la langue anglaise est beaucoup plus musicale que la langue française.

A votre avis, qu’est-ce qui peut distinguer Crackity Flynn des autres groupes dans le genre ?

On a tous les trois des goûts très éclectiques et on essaye d’intégrer tout ce qu’on peut écouter dans nos chansons (de The Chariot à Explosions In The Sky, en passant par Biffy Clyro), pour essayer d’avoir un son qui se démarque un peu. A côté de ça, on mise beaucoup sur le Live, avec une grosse énergie pour que les gens se souviennent de nous.

J’aime beaucoup les titres que vous avez posté, ils sont très mélodieux et puissants à la fois. Est-ce que vos futurs morceaux auront la même carrure ou vous comptez faire quelque chose d’un peu plus différent ?

Tu fais bien de le souligner (et merci au passage !). Nos nouveaux morceaux sont plus aboutis au niveau des sonorités, mais n’ont perdu ni leur puissance ni leur côté mélodieux. Au contraire, ces deux aspects seront renforcés. On sent que notre son s’affirme au fil des chansons.

A quel degré vos influences anglo-saxonnes influent-elles sur votre musique ?

A 200% ! Dans la mesure où chaque mélodie et chaque rythme transpire cette musique Anglo-saxonne !

J’ai lu quelque part que Mathias écrivait les textes. C’est parce que vous autres (Julien et Martin) ne savez pas tenir un stylo (** joke**) ou parce que vous estimez que vos propres textes, si vous écrivez, ne correspondent pas forcement à l’univers musical que vous dégagez dans vos morceaux ?

Mathias écrit ses textes tout seul depuis plusieurs années, donc on ne ressent pas forcément la nécessité de l’aider ou d’écrire nos propres textes. De plus, chaque chanson voit le jour pour la plupart du temps avec un riff de guitare et une ligne de chant avant qu’on la travaille et qu’on la joue tous ensemble en répète. Mais aucun des deux autres (Martin et Julien) n’exclut l’hypothèse de proposer un jour un texte !

Votre démo est en téléchargement à prix libre. Pouvez-vous expliquer ce qui vous incite à laisser l’auditeur choisir lui-même son prix ? Je veux dire, d’un point de vue personnel, c’est la première fois que je vois cela et ça m’intrigue légèrement…

Il nous paraissait logique et primordial de laisser le choix à quiconque voulait acheter notre démo. A l’heure actuelle, l’industrie musicale est en pleine évolution et nous pensons à titre personnel, en tant que consommateurs et musiciens que c’est ce genre d’initiative qui pourrait permettre à des petits groupes comme nous de fonctionner.

D’ailleurs, comment voyez vous votre public ?

On commence tout juste à faire des concerts, donc on n’a pas réellement de public défini pour l’instant. Mais, on espère se retrouver devant des gens réceptifs à l’énergie que l’on transmet !

Bon les mecs, une dernière pour la route, ensuite, promis j’arrête de parler…ou pas… Vous êtes une petite bande de potes, c’est bien joli mais je suppose que la mésentente peut parfois se manifester. Comment gérez-vous les plausibles discordes entre vous ?

Le fait de n’être que 3 permet de canaliser les petites tensions qui peuvent apparaître. On a chacun de fortes personnalités, donc on essaye d’avoir un maximum de recul et d’humour pour gérer ça. Et surtout, on a pas encore eu l’occasion de s’engueuler, mais ça ne saurait tarder -joke-

Sinon, un dernier mot à dire ?

Venez nous voir sur scène, vous ne le regretterez pas.

Leyla Marzuk

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