Call Us Forgotten – A Hope Remains

- 23/06/11 23:49

Les photos promos disponibles sur la page facebook du groupe Call us Forgotten m’ont laissés…perplexe et songeur, à mi chemin entre le gothique et le black deathcore sanglant je me dis qu’un petit tour de galette dans mes enceintes rectifierait peut-être ces premières impressions. Sur cette même page il y a d’ailleurs une biographie très détaillée du groupe pour ceux que cela intéresse.

C’est par une introduction bizarrement ficelé mais néanmoins efficace et qui met l’ambiance crescendo que le deuxième (?) opus des gamins de la joviale bourgade de Portland dans l’Oregon (Nord/Ouest des USA pour le cours de géo gratuit) commence. Les chants clairs qui sont apparu dans cette intro sont sympathique, on peut également distinguer quelques screams dans le fond. Le premier « véritable » morceau est d’une violence inespérée, A Crusade for the Broken est une perle de post-hardcore comme on en fait rarement. Décidément les bons groupes affluent en ce moment et ce n’est pas cette track qui me fera mentir. C’est vraiment lourd, beaucoup de breaks, la voix suit bien, le chant clair ne monopolise pas l’attention et on a même droit à un peu de son électronique en guise de transition avec la piste 3/7. Je ris d’avance pour le morceau suivante, lorsque j’ai posé les yeux sur la tracklist j’ai tout de suite su que j’allais l’aimer. Ceux qui ont lu ma review du dernier album de Sleeping with Sirens savent que je suis un fervent défenseur de la sublime voix de Kellin Quinn, qui vous l’aurez compris, fait une guest apparition sur ce morceau. Soit l’apparition est court mais chaque secondes à écouter sa voix me transporte littéralement dans un autre monde.

Présenté comme l’anthem du groupe (l’hymne), Under an Ashen Sky fait figure de favori pour tout casser dans l’opus. Effectivement, le morceau est énorme. Le break d’1min19 risque de faire des boucles sur pas mal de itunes. Encore une fois, la clean voice est parfaitement maîtrisée, elle n’en fait ni trop ni trop peu, elle est belle mais elle sait parfaitement que la star ici c’est le screamer. La scène finale fait figure d’apothéose avec les « what makes you think these walls can hold us » en choeur, le « move » qui lance le break et le « bwah » vomitif toujours de bon aloi dans ce genre d’album. A Tragic Metaphor est l’interlude qu’il fallait pour calmer le jeu, le riff de guitare normalement transcendant est totalement dénaturalisé par l’atmosphère apaisante qui règne pendant la minute trente de pause. Forgotten, un mot qui tiens à cœur aux américains (pour savoir pourquoi lisez la bio), vient continuer tranquilou le raz-de-marée de breaks pour se terminer dans la même tranquillité qui avait bercé l’interlude. En bonus il y a un petit cover de Heartless de Kanye, loin de celui des Word Alive (la faute à l’auto-tune que j’ai en horreur) mais tout de même pas mal.

Difficile de dire finalement qu’une piste se dégage de cet album tant il est bon, goutez-y absolument !!!

 

Tracklist :

1. Her Name Was Vengeance

2. A Crusade For The Broken (Reissue)

3. Bring On The Empty Horses (Feat. Kellin Quinn)

4. Under An Ashen Sky

5. A Tragic Metaphor

6. Forgotten (Reissue)

7. Heartless (Kanye West Cover)

 

Tommy Hennequin

 

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