CHEVELLE – « La Gárgola »

Morgan Stark - 21/10/14 15:55

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CHEVELLE excellent groupe de métal alternatif, originaire de Chicago a sorti cette année leur septième album : La Gárgola (la gargouille). Le groupe a su évoluer au fil des années et des albums, se renouveler tout en gardant un son qui lui est propre basé sur des riffs percutants et agressifs, ainsi qu’une voix tiraillée entre cris et murmures, tout en essayant de mettre quelques titres atmosphériques. Trois ans après leur précédente production, on est heureux de les retrouver.

Introduction parfaite avec «Ouija Board», quelques sons d’ambiance un tantinet oppressants, puis guitares lourdes, saturées au possible et chant énervé. C’est exactement ce à quoi la bande nous a habitué. Un groove heavy s’ensuit avec les titres «An Island» et «Jawbreaker».

«Take Out The Gunman» et «The Damned» arborent quant à elles des sonorités proches de groupes comme Tool avec une puissance merveilleusement contrôlée sans perdre en rythme ni en saveur. Le producteur de l’album Joe Barresi ayant justement collaboré avec ces derniers les a parfaitement bien accompagnés dans ces tournures si particulières.  Le sinistre «Hunter Eats Hunter» clairement impressionnant autant par la puissance des riffs que par le chant et les cris de Pete Loeffler, est la killertrack de cet opus.

S’ouvre avec «One Ocean» un interlude plus calme, aérien, teinté d’influences à la The Cure. C’est ainsi que se fait une légère différence avec les albums précédents. Le groupe troque une habituelle chanson acoustique contre deux titres plus doux, le deuxième étant «Twinge» qui clôt l’album sur de longs murmures qui feraient presque penser à Chino Moreno (Deftones/Crosses/Teem Sleep).

Au final, La Gárgola est un excellent cru. Un album complet, on y retrouve un groupe toujours aussi efficace et qui a su rester lui-même tout en évoluant.   Violent, doux, sobre et parfois sombre, le dernier album de CHEVELLE renoue avec les débuts de la formation et n’hésite pas à envoyer la sauce, s’éloignant des thèmes plus engagés du précédent album. La famille Loeffler  expérimente, et c’est finalement «Twinge» qui surprend le plus par sa douceur. Le groupe prouve qu’il peut aussi faire des titres calmes, d’une douceur absolue sans jamais ennuyer l’auditeur. Une totale réussite !

> Retrouvez Chevelle en concert unique en France après 11 ans d’absence à La Maroquinerie ce 31 Octobre ! 

Voici un petit aperçu de ce qui vous attend :

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