Dead And Divine – Antimacy

- 16/08/11 17:12

Le troisième album studio des canadiens de Dead and Divine est l’occasion pour moi de renouer avec ce groupe dont je ne connais que les EPs « And Her Name Was Tragedy » ainsi que « What Really Happened » at « Lover’s Lane ». Les cinq compères commencent à se faire un sérieux nom dans le milieu post-hardcore/metalcore, ce qui n’est pas à négliger par les temps qui courent. Que nous réservent donc les onze morceaux de « Antimacy » ?

La première track, « Apshyxia Fiend », est vraiment très plaisante, mêlant agressivité et mélodie de manière intelligente. La clean voice navigue juste et dans les bons octaves, pour qu’elle soit accessible et ne rebute pas ceux qui sont peu friands de chants trop aiguës. La piste est courte mais elle fait son job. Si le reste de l’album reste dans le même ton je sens que je vais m’amuser. Mais le problème c’est que DaD reste trop dans le même ton, sans trop varier ses rythmes ni le noyau dur de sa musique. De groupe de post-hardcore mélodique que je connaissais ils sont passé clairement à un groupe de metalcore au vue de l’intensité du son qu’ils produisent. Les riffs sont dévastateurs et la voix principale fait honneur à un nouveau genre de hardcore, très corrosif, sur le même ton mais dont on ne se lasse pas, le tout garnit par beaucoup de puissance dans l’écriture. Les chants clairs sont toujours succins, mais ils ne se marient pas forcément bien avec la rythmique ou avec l’ensemble du morceau, je pense à « Grim Live » notamment ou encore à « Cult/Misleader ».

Le titre « Antimacy » est une parfaite illustration des capacités du groupes, hardcore dans les couplets, doux sur le refrain. Sur cette piste on ne se lasse pas des riffs des couplets mêmes s’ils sont très répétitifs, ce qui n’est pas le cas sur la plupart des chansons dont on en aura vite marre. La ressemblance entre les différents morceaux est trop grande pour en dégager un seul, et donc pour apprécier les morceaux moins bons. De plus, les transitions entre les morceaux sont inexistantes, on dirait qu’ils ont simplement pris leur onze meilleurs morceaux et les ont mis en vracs dans la tracklist. Cependant si on aime le hardcore haineux on appréciera l’opus. Des sons comme « Carcinoma » remontent le spectacle de façon globale grâce à une agressivité qui n’en démord pas et les deux dernières pistes relèvent un peu le niveau, même si c’est surtout le morceau instrumental « Nothing is Alright » qui m’a le plus plu.

 

 

Trakclist :

01. Asphyxia Fiend

02. Grim Live

03. SlumLord

04. Antimacy

05. Midnight Society

06. Cult/Misleader

07. Carcinoma

08. It Sleeps In Bliss

09. Ditching

10. Nothing Is Alright

11. Teenage Rot

 

Tommy Hennequin

 

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