Death To The Witness : A Day In The Light

- 11/04/11 02:23

En voilà une production qu’elle est bonne, celle des partisans de la nouvelle vague metalcore australienne Death To The Witness. L’EP A Day in the Light nous plonge dans les tréfonds d’un métal énergique et rugueux, le premier sur les instruments et le deuxième sur les chants. En effet les guitares presque rock & roll se collant aux parties batterie hardcore font un mélange assourdissant (dans le bon sens du terme) quand la voix granuleuse et écorchée digne de groupes tels que Mychildren Mybride ou Another Rising me font lever de mon siège en levant les bras.

Que ce soit les rythmes puissants de Too Powerful – qui par ailleurs est vraiment un morceau très puissant pour une introduction – ou les riffs endiablés et génériquement à la limite du solo de Til Death, l’opus passe en revue toutes les caractéristiques qui font du metalcore un genre que l’on apprécie. Je doute cependant que le frontman tienne longtemps si il continue de chanter de cette manière, c’est à dire avec ses tripes et avec des verres de whisky, surtout quand on connait ceux qui sont en train de sombrer indignement dans l’ignominie à cause du même problème (ndlr : Oliver Sykes). Mais le temps n’est pas aux reproches futurs, on apprécie alors pleinement l’EP et ses grandes qualités. Sur Prophet il ne manque plus qu’un growl ou que Casey Gardener chante dans la gamme plus basse pour basculer sur du deathcore. Mais à quoi bon chercher à coller des étiquettes quand on peut admirer le travail fait par les autres, qu’il soit deathcore, metalcore, post-hardcore ou punk-hardcore. Ici, le Casey précité porte un peu l’EP sur ses épaules, ou plutôt sur ses cordes vocales car les musiciens, aussi bons soient ils, ne sortent pas de l’ordinaire à part pour quelques passages par ci ou par là. Un peu répétitifs, on apprécie malgré tout fortement les « Oww ! » qui marquent le début ou la fin d’un down, on sent qu’il en abuse, mais on sent aussi que ce passage obligatoire au genre est un pur bonheur une fois dans l’ambiance.

L’EP finit délicatement sur une avalanche de breaks, c’est plutôt sympa et ça boucle bien. Affaire à suivre pour Death To The Witness, dont j’attends un peu plus de variété dans les instruments, quant à la voix de Casey, que dieu la préserve.

Tommy

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