Djeuled’Vak – « Last Party Before The End »

Des français qui font n’importe quoi, on connait, des musiciens français qui font n’importe quoi, on ne connait que trop bien, mais lorsque des coreux français se décident à créer une bouillie de toutes les influences possibles et imaginables pour en faire un quatre titres, cela nous donne Djeuled’Vak et son EP Last Party Before The End.

Les picards combinent hardcore, post-hardcore, sludge, punk, chant anglophone et francophone, jazz ou screamo sans omettre l’utilisation de nombreux samples (du film Gradiva pour « Santa Claus (the last bearded man) », des 120 Journées de Sodome pour « Des Chenapans, Des Brigands, Des Fripons Et Des Gredins » ). Grâce à ce melting pot musical ils accouchent d’un produit des plus intéressants puisque fortement inhabituel. Un peu brouillon mais entrainant, surtout sur son pré-refrain qui n’en est pas vraiment un, « Santa Claus (the last bearded man) » nous montre que le groupe a du potentiel et des idées, grâce notamment à un passage bien groovy et à une voix arrachée. Si « I Don’t Live In Holy Land » part vers un penchant plus post-rock/expérimental dû à la longueur du morceau et à ses longues phases de riffs travaillées, « Des Chenapans, Des Brigands, Des Fripons Et Des Gredins » est la piste qui part le plus dans tous les sens, sans réelle structure mais tout aussi barrée.

Il y a du gros potentiel chez Djeuled’Vak qui pour moi devrait plus se concentrer dans les morceaux comme « I Don’t Live In Holy Land » et « Charyou Tri » auxquels je suis plus sensible. Ils ont de quoi se créer un véritable univers très ambiancé, à eux de choisir le bon. Un groupe à suivre, et à écouter si les musiques déstructurées et décomplexées vous font de l’effet.

Tracklist :

01. Santa Claus (the last bearded man)

02. I Don’t Live In Holy Land

03. Charyou Tri

04. Des Chenapans, Des Brigands, Des Fripons Et Des Gredins

Tommy