Heroes Until Tomorrow – « Not Here To Save The World »

Ils viennent récemment de faire leur release Party en première partie de While She Sleeps à la Marquise de Lyon (car ils sont lyonnais), Heroes Until Tomorrow nous offre avec Not Here to Save the World un post-hardcore puissant et émotionnel mêlant des influences comme More Than a Thousand ou A Day to Remember.

Avec un son proche à la fois du pop/punk et du hardcore, on pourrait facilement leur coller l’étiquette Happy Hardcore, mais qu’importe l’étiquette finalement. Dès la première salve on sait où on est tombé, et on est tombé dans un berceau de musique puissante et intense, une musique vraie. L’alternance clean/scream ne suit aucun code, et c’est ce qui leur va le mieux, j’aime les groupes qui se déstructurent dans les voix, tant par leur multiplicité que par leur répartition. La voix très hardcore et rugueuse marche à la perfection et apporte un sacré groove au morceau, tout comme les voix clairs qui sans être vraiment extra, passionnent, non pas par leur timbre mais par leur façon de raconter les choses. Une avalanche de tout pour le premier morceau, du hardcore, du pop, des voix de tous les côtés ou une basse qui pose son paquet sur la table à la limite de l’indécence. Bref au bout d’un morceau je suis plus que conquis par les lyonnais.

Après un scream qui me faisait penser au premier EP de Memphis May Fire pour le premier morceau, c’est vers Escape the Fate que je me tourne pour le premier couplet de la deuxième piste. En effet un côté glam ressort, mais pas trop, histoire de ne pas oublier qu’on a à faire à un album de hardcore avant tout. Des gros breaks des gros breaks, c’est ça qu’on veut (notez le dialecte primitif du coreux) et c’est ça qu’on a, pas à outrance mais tout de même à foison. Que les morceaux soient plus tournés sur le côté pop/punk comme « Time Is Enemy » ou sur le côté Hardcore comme « Fight For Glory » ou « Until the End », l’auditeur prendra un sacré pieds.

On se remplit bien le bide avec ce Not Here to Save the World, c’est vrai que l’album ne changera pas le monde mais en tout cas il permet aux lyonnais de monter assez haut dans ma liste des groupes français que je chouchoute (Big Whoop). F**k Yeah j’aime la France et le Happy.

Tracklist :

01. Turn The Lights Off

02. Take A Look

03. Time Is Enemy

04. Fight For Glory

05. Mr. Goodman

06. Until The End

Tommy Hennequin