Holding Sand : On Sleepless Nights

- 21/04/11 03:25

C’est cool d’écrire des chroniques ! On se fait plaisir en essayant de faire plaisir ! Enfin, la plupart du temps, car souvent on reçoit d’obscures trucs où tu galères comme Ben-Hur pour écrire quelque chose de convenable dessus !

Je m’étais défoncé afin d’écrire un bon papier pour l’album tout nouveau, tout chaud, tout beau de Doyle « And Gods Will » dont je ne me lasse pas d’écouter les bombes qui jalonnent la galette.

Tout ça pour dire que j’ai eu pas mal de retours positifs sur cette chronique. Normale, elle était bien écrite ! Haha ! Parmi tous ces bons retours, je reçois un mail sur ma boite Tête De Chèvre. Un certain Franck, guitariste en l’état de ce groupe Holding Sand, me dit qu’il a aimé mon papier (c’est tout à son honneur lol) et qu’il aimerait bien que j’en écrive un (aussi élogieux je suppose) sur l’EP, tout nouveau, de son groupe tout nouveau (presque) et tout beau (j’espère pour eux ).

Quelques jours plus tard, je reçois dans ma petite boite aux lettres un joli cd. J’aime bien recevoir des cd. Surtout lorsqu’ils sont gratuits !

J’ouvre la lettre et j’extirpe donc un cd digipack des plus cools. Déjà un bon point pour Holding Sand !

L’artwork présente un lion, sur décor de savane et dans le lointain, des pyramides, le tout noyé sous un filtre vert jaune… Bon ok c’est un peu étrange comme association mais ça rend plutôt bien. J’apprécie. J’insère fébrilement la galette dans mon lecteur et c’est parti !

Pour remettre les pendules à l’heure et présenter Holding Sand aux retardataires, le groupe est originaire de Tours et se compose d’un quintet de cinq jeunes personnes (où ça une redondance ?) dont une jolie bassiste ! Holding Sand s’était fait remarquer , il y a un peu plus d’un an grâce à la sortie de leur EP « Ebb & Flow »  qui avait marqué positivement la critique musicale.

Les revoici donc pour la sortie d’ « On Sleepless Nights » petit brûlot d’à peine 5 titres. Mais ne jugeons pas trop rapidement la qualité par la quantité. Bien au contraire.

Délivrant un mélange détonant entre hardcore bien senti (et plutôt dépressif dans ses paroles) et mélodies envoutantes (le riff de d’intro de « On Sleepless Nights » titre éponyme), Holding Sand nous assène pendant une petite vingtaine de minutes toute la rage dont ils sont capables. Le tout assorti d’une bonne dose de désespoir ! Pas le temps de s’ennuyer ici, les morceaux sont plutôt compacts mais de très bonne facture.

« On Sleepless Nights » se présente comme une galette auto produite et c’est David Potvin qui s’est chargé de l’enregistrement et du mixage au Dôme Studio qui aura vu passer les groupes Sexypop ou encore Kilo. Le son ne fait pas du tout amateur, mais en tant qu’adorateur de trucs qui arrachent, j’aurais vraiment apprécié que les grattes et la batterie soient plus mises en avant. J’aurai voulu avoir un gris mur de son car le tout est vraiment excellent mais reste un tant soit peu trop.. calme par rapport à l’énergie déployée par Holding SandSans détailler tous les titres, j’avouerai ma franche préférence pour le titre « Black Is The New Black » avec son intro toute calme et son refrain ravageur, ainsi que le titre éponyme avec sa ligne de gratte qui reste dans la tête des jours durant ! Parlons du chant, celui-ci oscille entre chant clair et un genre de screamo tout au long de la galette… Je reste assez vague avec les étiquettes car ça ne fait pas toujours plaisir à tout le monde d’être catalogué ici ou là. De plus, je suis un tant soit peu ignorant en la matière, donc je marche sur des œufs. Néanmoins, Clément le chanteur sait utiliser son organe de manière suffisament variée pour que le chant ne soit pas redondant ou soporifique sur la durée. Un très bon point donc !

Que retenir de Holding Sand et de leur bébé ?  C’est un groupe avec lequel il faudra composer ces prochains temps et je suis très curieux de connaître et surtout d’écouter leur prochain effort.

« On Sleepless Night » sonne comme un album dans l’air du temps, sans révolutionner le mouvement, il participe cependant au bon développement de la scène metal française.

Des titres travaillés et accrocheurs mais néanmoins mélodiques, une voix plutôt agréable qui sait envoyer quand il le faut, Holding Sand persiste et signe. En attendant la suite donc !

Rejiik

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