Job For A Cowboy – Gloom

Après le jugement (« Doom », 2005), la génèse (« Genesis », 2007) les ruines (« Ruination », 2009) voici une autre étape traversé par le bélier des ricains de Job for a Cowboy : la tristesse (« Gloom »). Fidèle à eux-même l’artwork représente l’humanoïde mi bête cornu des enfers, dont on ne se lasse plus. Déçu du dernier LP des globuts de l’Arizona je ne sais pas quoi m’attendre avec cet EP de quatre titres. Le quintet a préféré faire peu de piste pour en assurer la qualité plutôt que de se précipité dans un autre LP bâclé et indécent.

Le son est considérablement plus death, surtout au niveau des guitares qui montent dans les aigües assez régulièrement. La batterie n’est pas non plus hors de cause puisque ses frasques à répétitions  sonnent très métal également. Les membres du groupes font cependant varier assez souvent leurs jeu instrumental, en tout cas suffisament pour ne pas endormir l’auditeur (oui on peut s’endormir sur du death, en un mot: monotonie).

J’aimerai vous parler plus des mélodies, des breaks, des variations de rythmes mais la star c’est véritablement la voix de Jonny Davy. C’est elle qui donne aux morceaux leurs variations et c’est sa capacité à se sublimer en screams aigus qui permet de séparer des groupes comme Job for a Cowboy ou Suicide Silence à des groupes comme Black Dahlia Murder (dont le prochain LP sort incessamment sous peu). Certes le solo de « Seignature of Starving Power » est plutôt classe mais ce sont plutôt les onomatopées des growls qui m’intéressent plus sur cet EP.

Bon et bien ce fut bref mais intense, c’est comme cela que je résumerai l’EP, c’est assez triste mais je n’ai vraiment rien d’autre à dire dessus. Un opus pas vraiment indispensable même si le produit reste bon. J’espère que le prochain LP sera à la hauteur des espérances placés chez les voisins d’outre-atlantique et que l’on aura pas à subir un pétard mouillé.

Tracklist :

01.Misery Reformatory

02.Plastic Idols

03.Execution Parade

04.Seignature of Starving Power

Tommy Hennequin