Kasabian – Velociraptor!

Plus successful que Kasabian tu ne peux pas, chaque album studio des anglo-saxons s’est vu couronné d’un double disque de platine (1,2 millions de disques vendus aux UK). Avec Velociraptor ! ils frappent une nouvelle fois un grand coup, après être déjà passé à la postérité depuis West Ryder Pauper Lunatic Asylum. Si vous voulez danser sur leur son au Zénith en novembre, il est encore temps le concert n’est pas complet.

Comme d’habitude avec Kasabian on a un condensé d’influences, que ce soit hip-hop, rock, pop, garage ou même jazzy. Ce tout donne un résultat très underground, qui tape juste et qui n’est pas nécessairement commercial, ou du moins qui n’a pas la volonté affichée de l’être. Très groovy dans l’ensemble, Kasabian est tout de même attaché à ses beats très hip-hop disais-je, notamment sur le début de Days are Forgotten qui commence comme ¾ des breaks beats. Les danseurs ne me contrediront pas. Efficace tant sur le côté pop noisy, calme et ambiant que sur le côté new rock, dansant et dynamique, Kasabian frappe une nouvelle fois juste et nous offre ce qui pourrait être la bande originale de pas mal d’après-midi de cette fin d’année. Quelques titres pour faire la fête au son dance (Velociraptor !, Re-Wired) viennent parsemer Velociraptor ! à la manière d’un Planetary Go ! sur le dernier opus de My Chemical Romance.

L’album est complet et agréable, comme toujours. Les anglais nous donnent deux titres dynamiques extra avec Let’s Roll Like we Used to et Days are Forgotten, le reste est plus cantonné à de la pop brit ambiante excellemment produite. Encore un sacré album pour Kasabian, à écouter de toute urgence.

Tracklist :

01. Let’s Roll Just Like We Used To

02. Days Are Forgotten

03. Goodbye Kiss

04. La Fée Verte

05. Velociraptor!

06. Acid Turkish Bath (Shelter From the Storm)

07. I Hear Voices

08. Re-wired

09. Man of Simple Pleasures

10. Switchblade Smiles

11. Neon Neon

Tommy Hennequin