Life in Your Way – Kingdoms

- 02/11/11 14:50

Life in your Way c’est un groupe dont j’ai la fâcheuse impression que tout le monde connait de nom mais que personne ne connait vraiment leur musique. J’ai toujours apprécier écouter leurs albums de temps à autre mais sans vraiment y faire attention. Je m’y colle plus sérieusement avec Kingdoms, un projet ambitieux et intéressant, tant dans le fond que dans la forme. Kingdoms est un album concept composé de trois EP’s supposés représentés trois royaumes, celui des dieux, celui des ténèbres et celui des hommes, ayant chacun un univers particulier et différent des autres, tant sur le plan musical que sur le plan parolier. Je ne connais pas l’ordre dans lequel ils avaient prévu de les sortir séparément c’est pourquoi je vais les chroniquer par ordre de préférence.

Kingdom of Darkness : Dans cette partie de l’album on a à faire à du metalcore très noir, où les paroles sont portées sur le doute, l’insécurité et les faiblesses. Les morceaux sont assez violents, il n’y a pas de place pour une clean voice par exemple. Ce n’est pas que du passage en force cependant puisque LIYW instaure pas mal de mélodie dans ses morceaux, mais même si certaines d’entre elles se dégagent plus que d’autres on a tout de même un tout très sombre et très noir. Après tout quand on fait un EP qui s’appelle le royaume des ténèbres il ne faut pas s’attendre à se taper sur les cuisses. En conclusion on a quatre morceaux rageurs et ravageurs, bourrés de breaks et lourdeur, à la limite du deathcore.

Best Track : Buried Idol

Kingdom of Man : On passe de l’autre côté de la barrière avec une forte présence de la clean voice couplée à un scream souvent plus aigüe et plus « calme », moins gras donc. C’est à la frontière entre le metalcore et le post-hardcore, on ressent plus d’émotions également grâce à des mélodies plus tournées vers le dansant et le positif (on a l’impression que les mélodies nous remontent le moral) et grâce à des sing along efficaces. C’est beaucoup plus allégé comme style de musique, mais aussi plus rempli en espoir et en ondes positives, contrairement au premier. Finalement l’ordre des deux premiers EP’s importe peu puisque c’est – pour moi – le troisième qui sort véritablement du lot.

Best Track : Forever

Kingdom of God : Bon alors déjà il y a cette introduction, que je suis obligé de vous faire partager. Je m’en excuse parce que c’est assez long mais ce qui est dit la dedans en simple « narration » me paraît tellement important que passer à côté serait une erreur professionnel, je vous laisse découvrir ces paroles pleines d’espoir :

« The Kingdom of God is for the burnouts, the broken, and the broke, the drug addicts, the divorced, the HIV positive, the herpes-ridden, the hopeless, for the outcasts that have been created by the church, and for the outcasts of our society that have been created by us.

The Kingdom of God is for the brain damaged, the incurably ill, for the barren, for the pregnant too many times, and the pregnant at the wrong time. This is for the over-employed, the underemployed, the unemployable, and the unemployed. This is for the swindled, the shoved aside, the left aside, the replaced, the incompetent, and the stupid. This is for the emotionally starved and the emotionally dead.

The Kingdom of God is for the bigoted, the murderers, the child molesters, the brutals, the drug lords, the terrorists, the perverted, the raging alcoholics, over consumers, the incredibly ugly, the dumb, the ignorant, the starving, the filled, and the filthy rich. The Kingdom of God is for everyone and the Kingdom of God is for me »

Une introduction qui se jumelle parfaitement avec le cinglant « THIS..IS WHO I AAAAAM » des première secondes du second morceau du même nom. Cette piste est une véritable claque dans le pif, une ode à une puissance supérieure, sans entrer dans le spiritisme ou le théologique. Là encore des phrases choc me transperce jusqu’au cœur comme « He doesn’t see what I see, He doesn’t see what you see  He sees my destiny and calls me to be a son » qu’il faut entendre pour réellement en ressentir l’impact émotionnel. Sur cet EP on a du metalcore plus basique, beaucoup de sing along là encore, mais une véritable vague positive qui en ressort. La dernière piste qui commence par des tonalités proches du générique de The Mentalist vient achever mon pèlerinage en terre promise, grâce à une clean voice parfaite. Une chose est sûr, The Kingdom of God is for me.

Best(s) Track(s) : Who I Am, Like a River, Ascension

Tracklist :

Kingdom of Darkness :

01. Ruler Of The Air

02. Take Notes

03. Swarm

04. Buried Idols

Kingdom of Man :

01. Forever

02. Blind In Retrospect

03. Growth In Passion

04. Forsaken Me