LIGHTS – Siberia

- 29/10/11 13:45

Valérie Poxleitner aka LIGHTS est une artiste dont le nom commence à être récurent dans le monde du metal, non pas pour sa musique pop d’une qualité contestable mais plutôt pour sa présence. En effet la belle canadienne a récemment fait deux featuring sur le dernier album de Bring me the Horizon (Crucify Me et Don’t Go) et elle s’est fiancée avec le frontman de Blessthefall Beau Bokan. Toute cette pub m’a donné envie d’écouter son album, où peut-être est-ce le fait que je craque complètement pour elle ?

 

Son style ? Pop electro, rien de bien méchant jusque là mais quand il est poussé au kitsch avec des paroles dignes du r’n'b du début des années 2000 et des sonorités dance, je ne peux pas supporter. C’est ce qu’était LIGHTS avant (j’ai regardé quelques clips sur youtube), espérons qu’elle ait évolué. L’opus commence avec le morceau éponyme, pas très fun, la jolie voix est là mais le morceau est terriblement vide, ce qui n’est pas le cas des deux suivants. Where the Fence is Low est certes assez mou mais il a des sonorités dubstep (plutôt douces) sur le refrain qui mettent en valeur la voix de LIGHTS et rendent le tout nettement moins naïf sans pour autant le faire basculer dans un style electro opportuniste. L’autre morceau est le single Toes, plus nerveux peut-être grâce à la présence du combo electro canadien Holy Fuck ; sans être phénoménal c’est agréable à écouter mais également à regarder étant donné que le clip a déjà été tourné et mis en ligne. On retrouve les mêmes Holy Fuck sur Everybody Breaks a Glass, l’electro plus grasse se faire ressentir, ainsi que la présence du rappeur canadien Shap ; le tout est assez brouillon mais sympa car mêlant de multiples influences.

 

Plus rien de croquant à se mettre sous la dent jusqu’à la balade Cactus in the Valley. Là où l’on voit que LIGTHS a évoluée, c’est qu’elle n’utilise plus sa voix « de gamine », elle chante normalement en ne jouant pas avec son grain, résultat : une très belle voix pour un très beau morceau. Retour une nouvelle fois à une electro plus grasse et plus « underground » sur Flux and Flow accompagné une nouvelle fois par Shap. Sur la fin de l’album on à droit avec Fourth Dimension à de la dubstep plus affirmée, pas vraiment utile, et pour le coup ça fait vraiment opportuniste ; et un dernier morceau Day One qui semble durée une éternité (8:56min , pour un album de 14 pistes ça commence à faire long) mais qui sur le plan expérimental est très intéressant. On a près de neuf minutes de sonorités qui me font penser à Overture de The Sound of Animal Fighting, tout en bizarreries sonores et autres musiques épileptiques, le tout sans la moindre voix. Les curieux auront remarqués la présence de quelques pistes bonus sur la version itunes avec un morceau inédit Frames and Focus, la version acoustique du déjà très soft Cactus in the Valley et un remix d’electro minimaliste du single Toes.

 

Finalement LIGHTS ce n’est pas si horrible que cela, ce n’est pas de la grande musique, de la grande pop ou de la grande electro mais on sent qu’elle a passé du temps derrière son keyboard à bosser ses morceaux et même si ce n’est pas toujours de très bon goût on se doit de respecter le travail des autres.

 

 

Tracklist :

01. Siberia

02. Where the Fence is Low

03. Toes

04. Banner

05. Everybody Breaks a Glass

06. Heavy Rope

07. Timing is Everything

08. Peace Sign

09. Cactus in the Valley

10. Suspension

11. Flux and Flow

12. Fourth Dimension

13. And Counting…

14. Day One

15. Frame and Focus

16. Cactus in the Valley (Acoustic)

17. Toes (Nightbox Remix)

 

 

Tommy Hennequin

 

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