My Dog Ate It – « The Aftermath »

Si vous avez lu les articles Know Your Scene sur la scène émergente post-hardcore/metalcore vous vous souvenez probablement du petit clin d’oeil que j’avais fait aux parisiens de My Dog Ate It. Et bien aujourd’hui j’ai l’occasion d’écouter leur EP The Aftermath dans son intégralité et donc de leur faire un petit coup de pub bien mérité.

Si la production reste un peu brouillonne et pas vraiment optimale on ne peut qu’être impressionné par la puissance de leurs morceaux et la maitrise des deux voix. L’introduction au piano est parfaite pour cette petite montée en puissance vers le premier « vrai » morceau « Victory » qui a également une longue introduction instrumentale. Le quintet connait son metal et il nous le balance au visage de la plus belle des manières, oscillant entre des parties rentre dedans façonnées pour l’écoute en pleine air, des passages catchy et enfin d’autres longs moments instrumentaux qui sentent la bière triple fermentation à plein nez. Difficile de croire qu’ils sont si jeunes lorsque j’entends leur maitrise du placement des voix, que ce soit les screams/growls ou la clean voice qui me fait étrangement penser à Sandra Nasic de Guano Apes (désolé pour le coup dans la virilité). Parlons en de cette dernière, elle est un peu rauque et par conséquent ne rebutera pas les plus timides en matière de chant clair, et elle a un côté addictif inexplicable qui donne envie de réécouter les morceaux encore et encore.

Aucune des pistes n’est mauvaise ou moins bonne, tout est à garder sur The Aftermath. Frôlant souvent les six minutes, on a le temps d’explorer plusieurs univers au sein même d’un morceau, tel « No Evil » qui démarre de manière très mélodique avant de nous mettre son refrain – qui n’est pas sans rappeler « Pain for Pleasure » de Sum 41 – au fond de la gorge. Ma préférence ira à « Decibel Siren » dont le refrain peine à sortir de ma tête. Du metalcore très intéressant à vite écouter. Soutenez votre scène !

Tracklist :

01. The Aftermath

02. Victory

03. No Evil

04. Oz

05. Decibel Siren

06. Challenger Deep

Tommy