Rise to Remain – City of Vultures

- 25/09/11 13:44

Trois EPs, c’est ce qui l’aura fallu attendre pour que les cinq londoniens de Rise to Remain nous sorte leur premier LP. Après Illusing Existence (2007), Becoming One (2008) et Bridges Will Burn (2010) sort City of Vultures, un condensé metalcore de douze pistes et 45minutes environ. Alors faut-il ou ne faut-il pas suivre Rise to Remain ?

D’abord je tiens à préciser que je n’ai écouter aucun des trois premiers EPs, ensuite place à la musique. Aigri pour des raisons personnelles lors de la première écoute, j’étais prêt à démonter cet album en bonne et due forme, puis je me suis ressaisi et j’ai replongé ma tête dans l’introduction au style épique qui démarre cet opus. Je me souviens de ce qui m’avait achevé dans ce premier opus, la clean voice : parfaitement insupportable. Les quelques « this is the end of the world » qui adoucissent toutefois la fin du morceau The Serpent passe encore, mais j’ai eu des envie de bottage de cul en série pendant chaque couplet. Finalement je me rends compte que cette voix donne un petit côté glam pas désagréable à certains morceaux (The Day is Mine, Nothing Left) même si je préfère ceux qui ont un côté death prédominant (City of Vultures, Power Through Fear). Finalement ma première impression n’était pas totalement faussée, la clean voice prend beaucoup beaucoup trop de place et ne laisse aucune chance au scream de s’exprimer. Ce n’est hélas pas tout..

Et oui, surprise quand j’apprends que Austin Dickinson, le lead vocalist, est le fiston de Bruce Dickinson a.k.a frontman de Iron Maiden, deuxième stupeur lorsque je vois qu’ils ont gagnés un Kerrang Award pour Best British Newcomer, autrement dit le meilleur nouveau groupe anglais. Les deux informations auraient elles une quelconque connivence ? Je vais élaborer mon hypothèse: oui. On ne peut pas avec un album aussi pauvre dans la mélodie que dans l’implication heavy qu’impose le style choisi remporter un tel prix. « metalcore mainstream » ai-je lu par-ci par là, pourquoi pas, cela correspond bien à leur musique timide qui ne va clairement pas au bout des choses que nous propose Rise to Remain. La fin de l’album se rattrape un peu grâce à Illusions ou la ballade Roads mais jamais ce premier effort n’aura décollé. À la prochaine les britishs.

 

 

Tracklist :

01. Intro

02. The Serpent

03. This Day Is Mine

04. City of Vultures

05. Talking in Whispers

06. God Can Bleed

07. Power Through Fear

08. Nothing Left

09. We Will Last Forever

10. Illusions

11. Roads

12. Bridges Will Burn

 

 

Tommy Hennequin

 

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