Saliva : Under Your Skin

- 26/03/11 14:25

C’est tout timidement que je m’attaque à l’écoute du dernier opus des américains de Saliva originaires de Memphis, Tennessee ne connaissant d’eux que leur « tube » Rest in Pieces provenant de la B.O des Frères Scott (oui j’ai honte). Ma période pop-rock est passée et dépassée mais soit, un petit retour en arrière ne peut pas me faire de mal.

Dès les premières notes du premier morceaux (Badass) j’oublie tout ce que je crois savoir de Saliva. Même si je ne suis pas fan des effets de voix « derrière un mégaphone » il faut bien reconnaître que ça envoie, les riffs sont puissants et efficaces et le refrain reste en tête. Plutôt qu’une introduction fleur bleue aux guitares acoustiques, ils décident de montrer qu’ils peuvent être badass justement. Cet album s’annonce plutôt pas mal.

Ce qu’on peut dire c’est que ce groupe se connaît, ils savent ce qu’ils font et ils essaient de le faire au mieux. Quand on sait où on va et surtout où on ne veut pas aller tout devient plus lucide. Les guitares sont bien ficelées, le chanteur est bon, sans trop en faire il réussit à nous captiver. On peut cependant remarquer quelques défauts comme le fait qu’il y ait peu de variété dans les paroles des refrains (on se contente de répéter le titre de la chanson en deux voix superposése). Mais soyons honnêtes, rare sont ceux qui écoutent du rock/pop-rock pour les paroles.

Alors on trouve un peu de tout dans cet album, des chansons-types d’un groupe de rock et qui passeraient très bien dans une chambre d’adolescent dans une série américaine, et pas forcément les frères Scott (Hate me, Spotlight, Prove Me Wrong ou encore le single Nothing). On y trouve aussi des ballades (Turn The Lights On) dont une munit des essentielles guitares acoustiques qui sont nécessaires à un album de pop-rock. Voilà une bonne ballade à faire chavirer le cœur de ces dames, on sait d’ailleurs déjà de quoi va être fait le morceaux à la simple lecture du titre (Never Should’ve Let You Go). La sonorité des guitares se colle ici parfaitement au thème.

Maintenant que les banalités sont écartées, passons aux choses marquantes de cet opus. La première claque que j’ai prise c’est sur le morceaux Better days, c’est mon coup de cœur de l’album. On a ici tout ce que l’on aime dans le rock : une boix à la Nickelback, un rythme entrainant, un refrain unificateur et un solo rock’n'roll parfaitement bien placé, vraiment, un très bon morceau.

Enfin les « ovnis » de l’album. Deux morceaux qui m’ont laissés perplexe avec Burn It Up où Josey Scott nous gratifie d’un chant agressif (il en serait presque à screamer comme un vrai coreux) et Toxic Suicide, un autre morceau énervé qui n’atteint pas l’effet escompté et dont on se lasse rapidement.

Pour conclure, un album intéressant qui aurait mérité d’être un peu plus approfondie (pourquoi ne pas nous gratifier de quelques notes de pianos sur l’introduction de Hate Me) malgré une recherche de l’original pas toujours réussie. En effet les chants chuchottés sur Prove Me Wrong ne sont pas du plus bel effet et le système du « je te met un mini-solo de guitare sur chaque chanson à la Bayside », vraiment, je ne suis pas fan. Un album qui s’écoute cependant très bien, et qui sans révolutionner le genre mise sur des valeurs sûres.

Tracklist :

01 – Badass
02 – Better Days
03 – Nothing
04 – Hate Me
05 – Never ShouldVe Let You Go
06 – Prove Me Wrong
07 – Burn It Up
08 – Toxic Suicide
09 – Turn The Lights On
10 – Spotlight

Tommy

Reagir a cette chronique :
16318_400x400
Engel
Chevelle
Gérard Way - Hesitant Alien
Finch-Back-To-Oblivion
Cover July Talk
save the nation
62. Fourth Quarter Comeback - The Only Way We Know EP
58. Chronographs - Nausea EP