The Artifact : Eternal Dreams And What Could Be

- 13/05/11 20:16

Wow !! Pas World of Warcraft mais bel et bien l’onomatopée, c’est tout ce que j’ai à dire de ce premier album des Artifacts. Bon je vais quand même développer un petit peu.

The Artifact c’est un nouveau groupe de l’Arizona qui se compose d’anciens membres de Iwatcherdie (inconnu au bataillon) et de March Against Fear (pareillement).

Après une intro qui reste en bouche le combat démarre avec le très probable futur tube/clip/hymne/musique de salle d’attente Regeneration. En fait tout l’album est pratiquement sur le même ton mais les premières cartouches vidées sont vraiment ultra efficaces et symboliquement plus qu’à la hauteur.

Le scream est surpuissant, peut être trop modifié post-prod ce qui – simple suppostion – risque d’être moins efficace en live. Cependant c’est de l’album que l’on parle et pas d’un live. La clean voice mériterait elle d’être plus suave et moins nonchalante, à la Upon this Dawning ou Jeremy Depoyster (The Devil Wears Prada), néanmoins elle fait plus que l’affaire, mais on y reviendra. Il y a un troisième chanteur, qui a un scream très aiguë et qui apporte une touche de fraîcheur à chacun de ses passages. On modifie sa perception du morceau et des paroles lorsque toutes les voix sont superposées ou même lorsque ce sont uniquement les deux screams.

On saupoudre tout cela avec des breaks de folies, des rythmes rapides, un déploiement d’énergie incroyable et on obtient un début d’album ahurissant.

Le reste n’en est pas moins impressionant, que ce soit les parties electro très brèves mais intenses dans Coalesence ou encore des riffs et des breaks typiques de Asking Alexandria de Requiem, on ne s’ennuie pas.

C’est rapide, c’est hypertrophié, on en prend plein la tronche, ça part dans tous les sens, c’est diaboliquement anarchique. C’est grâce à ce genre d’album que je me souviens que la vie est une poésie dont les rimes oscillent à la force des amplis et à l’explosivité des screams, car oui, ici c’est bel et bien une explosion qui transperce tous les pores de ma peau et vient percuter violemment mon lobe frontal : right in the head.

L’album suit son cours avec Grayscale (Pt 1) : 55 intenses secondes pendant lesquelles on se contente d’headbanger et de danser, on se sent clairement plus en vie.

Colors (Pt 2) est le morceau où la clean voice est à son apogée, une sensibilité qui colle aux riffs et aux screams. Ils chantent tous avec leurs tripes et ça se ressent au fond de nous.

Triumph Me scotch au mur avec sa batterie rapide et ses choeurs en fond, on se croirait dans la cathédrale du chaos, impressionnant.

Conception est le morceau de la rédemption, tout en minimalisme, proche de l’electro new wave avec très peu de son et tout en douceur (Gold Panda, Schools of Seven Bells, même si c’est foncièrement différent. Disons que j’ai fait une petite association transgenre musical). Un caramel qui vient à point et qui permet à l’opus de terminer gentiment dans l’apothéose la plus complète. L’outro est dans la veine de Conception mais en légèrement plus musical.

Une seule question : Ais-je face à moi le nouveau Miss May I ?

Une galette que l’on qualifierait allègrement de p****n de CD tant elle est énorme. Un léger essoufflement sur la fin, qui ne ternit pourtant pas la qualité de ce premier album. Que tous les fans de post-hardcore/metalcore se ruent sur ce disque. Il faut avoir le son dans les oreilles pour se rendre compte à quel point la combinaison des trois voix est du pur génie.

Pour ceux qui aiment :Asking Alexandria, The Word Alive, As I Lay Dying

Tracklist:

01. Awakening
02. Regeneration
03. Coalesence
04. Requiem
05. Visualize
06. Grayscale (Pt.1)
07. Color (Pt.2)
08. Triumph
09. Conception
10. Severance
11. Manifest
12. Dreamer

Tommy

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