Trust Company : Dreaming In Black and White

- 26/03/11 14:41

Dreaming In Black And White, tel est le titre du nouvel opus des Trust Company. Le groupe américain méconnu des européens car effacés par les déferlantes alternatives comme 3 Doors Down, ou les piliers du nu-metal, cependant, Trust Company saura, on l’espère avec ce disque, se faire de nouveaux fans et rendre encore plus fous les anciens.

Ne connaissant pas avant de tomber sur cet album je me suis intéressé à leur premier album, Downfall étant la plus connue de leur premier effort. L’ayant déjà entendu, j’arrive à situer le groupe, dans la veine de Chevelle, étant un groupe que j’affectionne particulièrement, je n’ai pas eu de mal à écouter le reste de ce premier jet très réussi. Cependant il n’est pas nécessaire de connaître ce que les TrustCo’ ont fait par le passé pour écouter Dreaming In Black And White.

On retrouve toujours ce genre de riffs, lourds, ces sonorités à la limite du metal des années 90′, avec une voix claire, belle et épurée. Puissance et sobriété sont les deux mots qui ressortiraient de suite. Cependant ça sent directement le réchauffé, pour le peu qu’on ait déjà écouté Chevelle, cité plus haut, ou encore Red, Pillar et n’importe quel groupe de metal alternatif. On retrouve aussi un côté Drowning Pool, ça tombe bien ces derniers feront une tournée avec TrustCo’.

C’est beau, c’est bien, c’est travaillé, ça sent l’expérience de groupe, d’accord mais en dehors de ça, il suffit de deux chansons pour en avoir un peu marre. Bien sûr un amateur de metal alternatif ne s’arrêtera pas à ça, mais la diversité fait défaut dès le début, on a l’impression d’avoir écouté ces chansons une bonne centaine de fois alors qu’il n’en est rien. Les bonnes confitures se font dans les pots de grand-maman, mais au bout d’un moment il faut rendre à grand-maman ce qu’il lui appartient et s’acheter son propre matériel. C’est caricatural, mais on dirait vraiment une compilation de chansons de jeu vidéo. Très propre, soigné, mais plat.

Reverse & Remember me fera changer d’avis, avec des riffs de metalcore, des breaks, une conception différente, mais la voix reste très proche de celle des autres morceaux, bien que le chant soit magnifique, il n’est pas à la hauteur des chansons, et les quelques effets vocaux ne changeront pas l’impression générale, le chant fait passer n’importe quelle chanson pour une musique molle et rébarbative.

Dreaming In Black And White, la chanson éponyme à l’album est belle elle aussi mais ne déroge pas à la règle, commune dans ce disque. Letting Go sort un peu du lot avec son côté ballade romantique, mais même la chanson acoustique de fin n’aura pas su me faire tomber amoureux du disque ou même du groupe.

En somme une indigestion de la même chose pendant 48 minutes et même les meilleures choses sont écœurantes si on en abuse, la preuve avec ces 13 titres.

Quentin Leprince

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