We Set The Sun : Christmas Has Been Yesterday

- 25/04/11 16:08

Un peu de scratch, un peu d’electro/transe, un peu de piano, un peu de scream et un peu de clean, voilà ce qui pourrait définir cet album de We Set The Sun. Le groupe allemand revient envahir nos ipod en ce printemps 2011 avec Christmas Has Been Yesterday, un opus varié et ouvert, plein de bonnes idées et une véritable ode au progressisme musicale en incorporant des instruments et des sons peu évidents pour leur style prémonitoire : le metalcore.

Finalement le « un peu de scratch » introductif est une formule aguicheuse et indécente tant le move si populaire en matière de street music est peu présent. En fait il n’est là que pour introduire l’album et la première salve, Cody, qui est clairement le bijou de l’opus. Une véritable bombe qui alterne parfaitement entre la puissance de la première voix et la délicatesse des refrains. J’ai les moustaches qui frémissent au son cristallin du premier « as they saw what I was about to see » de la clean voice. Le groupe maitrise son sujet sans tomber dans une sorte de caricature post-hardcore contre laquelle certains se sont cassés les dents (cf : We Came As Romans).

L’album continue dans la même veine mais jamais avec la même intensité que cette première piste. Le groupe enchaine les morceaux et alterne entre les styles dominants. En effet on a d’une part ceux qui laissent s’exprimer un peu plus la voix claire (Beauty Is Only Skin Deep) et on a d’autre part ceux qui se laissent envahir par ce petit côté electro qui donne envie de jumper dans une fausse (Carved Into My Chest).

Vient ensuite le dépassement du PNR avec une superbe piste coupée en deux : No More Let Downs Pt.1 et No More Let Downs Pt.2. La première partie est une instrumentale au piano que l’on retrouve également sur la deuxième partie du morceau mais avec une voix en plus. On a beau être un fan de métal invétéré, un simple piano-voix ça fait toujours son petit effet.

C’est après cette brève coupure que We Set The Sun revient avec du très très lourd. On a l’impression de redémarrer un album avec ce huitième morceau dont le titre est inspiré de la devise préférée des campus américains Bros Over Hoes. Puis Everything, Except Agony continue la démonstration de force.

Vient ensuite la curiosité de l’album, une chanson partiellement en espagnol et où l’on apprend que Fransisco Pizarro est le conquérant du Pérou. Pourquoi ? Je ne sais pas, en tout cas les preuves sont là, après un début de piste ultra puissant et à l’atmosphère démoniaque on sombre dans ce brin de folie au son des castagnettes. La dernière piste est très violente et boucle bien un opus d’une grande qualité, à écouter et réécouter. Comme pour Winds Of Plague j’attends avec impatience de me délecter de leur son en live et de voir un peu ce dont ils sont capables sur scène.

Tracklist :

01.Cody
02.Carved into my Chest
03.Hitting The Bottle
04.Buried at the Sea
05.Beauty Is Only Skin Deep
06.Another Masquerade
07.No More Let Downs Pt.1
08.No More Let Downs Pt.2
09.Bros over Hoes
10.Everything, Except Agony
11.Francisco Pizarro Es El Conquistador Del Peru
12.Christmas Has Been Yesterday

Tommy

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