Report: Norma Jean + The Chariot @Divan Du Monde (05.03.2012)

- 07/03/12 13:32

norma jean

Il y a des plateaux comme ça qu’on est vraiment très très contents de voir passer par l’Europe et encore plus par la France. Voir que Norma Jean revient en France c’est bien, mais voir qu’ils sont accompagnés par The Chariot, c’est mieux. Ceci dit, avant les groupes étrangers, ce sont nos français d’ Admiral’s Arms qui montent sur scène avec un nouveau set et de nouvelles chansons issues de leur album Chapters Unfold en préparation. S’il on connait déjà l’efficacité de « Exposure« , c’est l’occasion aussi d’entendre les nouveaux titres très prometteurs dont « We Both Saw That Bear » dévoilé il y a peu et de voir que les gars savent définitivement bouger comme il se doit sur scène. Côté fosse parcontre, ce n’est pas l’extase mais le groupe est tout de même chaudement applaudi, à défaut de voir les gens bouger.

Vient le tour des canadiens de Dead And Divine qui ont remplacé au pied levé Stray From The Path initialement prévu à l’affiche. La sauce met un peu de temps à prendre, mais le public parisien se réveillera tout de même dignement en fin de set grâce à des morceaux plus puissants et qui proposent quelque chose de moins linéaires que les morceaux précédents qui m’ont semblé relativement similaires. L’ensemble est néanmoins bien construit autour d’une voix agréable et des riffs qui, pour certains, ne sont pas sans rappeler… Stray From The Path justement ! Une prestation honorable dans l’ensemble donc, mais qui semble totalement effacée des mémoires par le set monumental de The Chariot.

C’est la première fois que je vois The Chariot en live ce soir et je comprends désormais tout le bien que l’on en dit. Voir ce groupe sur scène, c’est passer son temps à essayer de comprendre ce qui se passe sans jamais y arriver. D’ailleurs un ampli sent la chose venir et décide de mourir dans un nuage de fumée juste avant le début du set. Le soucis réglé, le bassiste lance sa basse en l’air lui faisant faire ainsi une chute de presque 3m mètres directement sur scène. A en juger par les instruments de tous les membres, ce genre de pratique est totalement habituelle, mais j’ai à peine le temps de me faire cette réflexion que déjà je prends les-dits musiciens dans la tronche suite à un slam, tout en me faisant déboîter l’épaule par mon voisin de gauche. Le tout avec une vision totalement chaotique grâce aux stroboscopes, sinon c’est pas drôle. Soudain je reconnais le « Victory is such a lonely word » de « Teach: » et je m’approche donc pour chanter le point levé au milieu de la masse déjà suintantes de gens attroupés devant la scène. Le groupe enchaîne les titres en utilisant des samplers audio plus étranges les uns que les autres, mais une fois encore, pas le temps de trop y penser puisque déjà le pit se remet en marche et les gens slamment sans relâche au même titre que les gars de The Chariot. Nous auront aussi droit à une reprise des Who avec « My Generation » qui verra Thierry (ancient chanteur d’Odja) faire un featuring. Après encore beaucoup de lancé de guitares, de maltraitance de cervicales et de sueur, le concert se termine en me laissant totalement déroutée mais pleinement satisfaite de la prestation intense que nous a offert The Chariot : une expérience unique que j’espère revivre assez rapidement.

Avec tout ça on en oublierai presque la tête d’affiche. Presque, parce que bon, ça reste Norma Jean. Certes, c’est moins le chaos sur scène, mais le groupe en impose quand même en arrivant sur l’intro de « Innocent Bystanders United » qui me filera des frissons avant de tomber dans « Leaderless And Self Enlisted« . Le groupe puise dans tout ses albums et se donne à fond sur scène, même si le tout semble un peu fade après la prestation de très haut vol offerte par The Chariot.  Le niveau de folie augmente tout de même un peu avec l’excellente « Face:Face » enchaînée à « Robot: 3, Humans: 0 » et atteint son maximum lorsqu’à la fin de « Bastardizer » Cory demande à une personne du public présente au balcon de sauter dans la fosse (Kwet si tu me lis, bien joué!). Petite déception tout de même, alors que « Bayonetwork : Vultures In Vivid Colors » tombe dans la fin de « Creating Something Out Of Nothing Only To Destroy It » et ses « Like bringing a knife to a gunfight », je m’attends à un moment de folie totalement incontrôlée et de gens qui se monte les uns sur les autres pour venir gueuler dans le micro mais non. Le public parisien se contente de petites bousculades et de chanter le point levé. Dommage. Après « Memphis Will Be Laid To Waste » en compagnie du chanteur de The Chariot (et premier chanteur de Norma Jean) des plus impressionnants, le show se termine avec « Vipers, Snakes and Actors » et même si Norma Jean est un peu en dessous de The Chariot ce soir, le concert qu’ils nous ont offert était à ne pas rater!

Setlist :

  1. Leaderless and Self Enlisted
  2. A Grand Scene for a Color Film
  3. Face:Face
  4. Robots: 3, Humans: 0
  5. Dilemmachine: Coalition, Hoax
  6. Bastardizer
  7. The End of All Things Will Be Televised/So Much Sadder
  8. Bayonetwork: Vultures in Vivid Color / Creating Something Out of Nothing, Only to Destroy It
  9. A Small Spark vs. A Great Forest
  10. The Anthem of the Angry Brides
  11. Memphis Will Be Laid to Waste
  12. Vipers, Snakes, and Actors

 

Marjorie

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