Report: Architects + A Call to Sincerity @Boule Noire (22.03.12)

- 25/03/12 10:24

architects2012png

Ce Jeudi 22 Mars 2012, les anglais d’ Architects envahissaient la Capitale dans la petite salle de la Boule Noire. A peine sorti d’une tournée européenne aux côtés de Rise Against et Touché Amoré et à la veille d’une tournée au Royaume-Uni en tant que tête d’affiche, le quintette d’ outre-Manche en a profité pour faire un détour chez ses fans français. En effet, on n’avait plus revu la bande emmenée par Sam Carter fouler le sol parisien depuis janvier 2011 aux côtés de Bring Me The Horizon, The Devil Wears Prada et Tek-One au Bataclan. Récit d’une soirée exceptionnelle.

Et ce soir, à Paris, il y avait l’embarras du choix : Skip The Use à l’ Olympia, Stuck In The Sound à la Cigale et, donc, Architects à la Boule Noire. Nous arrivons vers dix-neuf heures à la salle. Une cigarette plus tard, les français de A Call To Sincerity arrivent sur scène. La salle est pratiquement vide (sûrement à cause du prix étonnement élevé du prix du billet), mais sans même se renfrogner, le quintette parisien entame son set. Leur metalcore aux sonorités deathcore est plutôt efficace mais se heurte à une fosse parsemé devant et déserte au fond, ainsi qu’ à un son confus où la basse et la guitare se confondent pour un résultat brouillon. Malgré cela, la bande est très dynamique et montre un niveau de jeu qui pourrait faire rougir certaines formations douteuses de Rise Records. Les cinq français piochent parmis les morceaux de leur EP, Acts, et de leur premier album studio, Foundations, dont le single « …Our World« , récemment mis en image, qui est même repris par quelques personnes et marque l’arrivée des premiers mosheurs. Le groupe est rejoint par un second frontman pour un dernier morceau du tonnerre qui s’achève sous l’acclamation de la Boule Noire qui s’est remplie, avant de remercier la salle et de laisser les lumières se rallumer.

Une demi-heure plus tard, le sample de « Devil’s Island » débute et les cinq membres d’ Architects débarquent sur scène, le sourire jusqu’aux oreilles face à une public français chaleureux. La communion est intense sur le « This is your country, this is your home, here is the house where you grew up alone », avant que la fosse ne se déchaîne sur le « Take it back! Take it back! ». Le son est meilleur mais le volume des guitares reste faible. Sur scène les cinq anglais ont la forme malgré leur planning chargé et arrivent à créer une hystérie sauvage sur le titre « Early Grave » qui est repris comme un seul homme par leurs fans, il y aura même même un wall of death sans que Sam Carter ne le demande. Le titre suivant, « Stay Young Forever« , ne fait que maintenir le chaos dans la fosse et la tendance qu’à la salle à reprendre les paroles du groupe ; aucun doute, le reste du show s’annonce grandiose. En tant que seule et unique formation internationale de la soirée, les anglais se devaient de nous faire digérer le prix exagéré du billet d’entrée, c’est chose faite car ils axent leur set-list d’abord sur leurs anciens morceaux metalcore/mathcore (« Dethroned« , « We Are All Alone« ) puis ceux plus posés (« Red Eyes » et le somptueux et émotionnellement fort « An Open Letter To Myself« ). Le quintette britannique nous jouent aussi leur nouveau morceau « These Colours Don’t Run » qui laisse présager Ô combien ce Daybreaker, qui sait se faire attendre, sera une bombe incontournable de l’année 2012. Tout y passe, de leurs morceaux les plus connus (« Learn To Live« , « Day In, Day Out« ) à ceux qu’on a parfois tendance à zapper mais qui sont à la hauteur (« Delete.Rewind« , « The Blues« ). La quasi-totalité des textes est répétée par le public français qui ne cesse de donner de la voix jusqu’au dernier morceau de la soirée, « Follow The Water« . Un dernier morceau qui précède une certaine déception du public ne voyant pas le groupe revenir pour un rappel tant attendu. En effet, il n’est que 21h20 et déjà les lumières se rallument déjà.

Quoiqu’excellent, cette date ne valait pas vraiment son prix. Seuls deux groupes et un seul de renommée internationale… Malgré cela, tandis qu’ A Call To Sincerity aura recruté de nouveaux fans ainsi qu’imposer sa musique comme une valeur montante de la scène metalcore/post-hardcore française, Architects n’aura cessé de nous impressionner en nous donnant un avant goût de ce que sera l’ère Daybreaker. Résultat final le 28 Mai pour l’Europe.

Setlist :

01. Devil’s Island

02. Early Grave

03. Stay Young Forever

04. These Colours Don’t Run

05. Numbers Count For Nothing

06. The Blues

07. Dethroned

08. We Are All Alone

09. Learn To Live

10. Delete.Rewind

11. Red Eyes

12. An Open Letter To Myself

13. Day In, Day Out

14. Follow The Water

Alex’ N.

Reagir a ce live report :
AFFICHE-Festival-Bring-The-Noise
AFFICHE-Festival-Bring-The-Noise
DSC_0171
10410631_10152434238362045_5258387276400169497_n
BSC - Review ATR -live
Deftones
Paramore visuel
New Found Glory Divan Du Monde
1013544_143931349145084_137504197_n
2013-MondoEurope_-mail
CTTS
Propagandhi - Live au Petit Bain - 9 juillet 2013 | Jean-Christophe Besson - Tous droits réservés.
OTB FEST
551329_10151471058378217_1044561073_n
ADMIRALS+ARMS+flyerAA2
flyersensesfail
emmure
dshs
Icarus Festival
Paramore