Live Report: Parkway Drive + The Ghost Inside + Miss May I + Confession @Bataclan (13.04.12)

- 15/04/12 10:48

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La dernière fois que j’ai vu Parkway Drive c’était à feu l’Élysée-Montmartre lors du Never Say Die 2010, et disons que j’en garde un souvenir quasi impérissable. En dépit d’une actualité peu frétillante (seul un nouveau morceau est présenté en live), les australiens reviennent par delà nos contrées, emportant avec eux un autre groupe océanien que j’apprécie particulièrement : Confession ; ainsi que deux gros noms ayant déjà sillonnés les salles parisiennes : Miss May I (Batofar x2) et The Ghost Inside (Bataclan, Batofar, Bus Palladium). Le Bataclan aka l’une des salles où il fait le plus chaud accueille cette belle affiche pour un vendredi 13 qui, on l’espère, ne sera pas porteur de mauvaise augure.

Hélas une nouvelle fois je vais pester un peu sur l’organisation qui commence à faire entrer les gens trop tard, et résultat je rate la moitié du set de Confession (dont le « Asthma Attack » introductif dont j’espérais bien scander les « No mercy, no remorse ») ; et encore j’ai du mal à me plaindre étant donné le nombre assez conséquent de personnes qui attendaient encore pour entrer sous quelques goûtes de pluie. Soit, je m’accommode de ce retard, et c’est sur « Heartless » et ses « I will never forget » que j’entre dans un Bataclan rempli mais pas à bloc. Un Bataclan qui ne manque pas de jumper à tout va, notamment sur les nombreux breakdowns des australiens (dont celui du morceau précité, joliment annoncé par le sample : « now it’s time for a breakdown »). Ils switcheront entre leurs deux opus Cancer et The Long Way Home, en jouant majoritairement des morceaux de ce dernier. On est également gratifié d’une reprise de Limp Bizkit (« Break Stuff ») plutôt efficace même si j’avoue ne pas connaître la version des floridiens. Ce qui est dommage avec leur set c’est la qualité du son : la voix du frontman est trop forte et couvre la guitare mélodique, la plus importante car c’est elle qui donnait toute sa saveur aux compositions en studio. Néanmoins si le côté émotionnel ne se retrouve pas trop, les amateurs de breaks sont heureux, et le pit – sans se déchainer – est présent au même titre que les « jump up ». Confession finira son set par le morceau phare et éponyme à leur dernière galette « The Long Way Home ». Ici encore la mélodie si intense peine à se faire entendre contrairement aux défauts de la voix de Crafter. Mais une fois encore je pinaille car ils ont envoyé du lourd. À noter également leur petite remarque sur la Tour Eiffel qui est apparemment beaucoup plus impressionnante en vrai que sur les photos de google.

Retour à des réglages à peu près normaux pour les américains de Miss May I. Ils démarrent leur set par le hit de leur dernier opus « Relentless Chaos » avant d’enchainer rapidement sur « Our Kings ». Ce seront les deux seuls morceaux où le chant clair de Ryan Neff sera correct, il se contentera d’être un poil agaçant et pas extrêmement bien exécuté pour le reste du show. Côté musicien en revanche c’est du lourd, les riffs sont joués à la perfection et la batterie est littéralement fascinante. Levi Benton, le frontman, ne manquera pas de parler au public et de nous faire participer via des choeurs et des pits. Il apporte toute son énergie, sa fougue et son charisme incontestable sur scène, donnant au set une énergie que le public pourra presque palper. Les bémols c’est que la sur-production de sa voix en studio fait forcément défaut en live, lui qui sur les albums enchainait entre différentes intonations se retrouve sur scène à jouer quasiment sur deux notes : une medium et un cri vomitif (que je trouve toujours de bon aloi). Il faudrait également qu’il se rende compte que jumper en chantant rend le scream saccadé et moins agréable d’autant que le chevelu manque un peu de souffle. Leur set sera hélas court (6 morceaux) en jouant tout aussi bien les ressortissants de Monument que de Apologies Are For The Weak, dont les excellents « Architects » et « Forgive and Forget ». Le public répond présent tant dans les mosh que sur les parties claires scandées sans vergogne. On aura droit à leur nouveau morceau « Hey Mister » qui annonce de très bonnes choses pour leur album à venir At Heart puis ils finiront leur venue par « Masses of a Dying Breed », un de leurs morceaux les plus envoûtant.

Setlist :

Relentless Chaos

Our Kings

Hey Mister (new song)

Forgive and Forget

Architect

Masses of a Dying Breed

Après un concours Miss Métal ridicule de 5minutes à peine les américains de The Ghost Inside investissent la salle parisienne. C’est probablement le groupe que j’apprécie le moins du line-up, mais il faut reconnaître qu’ils savent y faire quand on parle de hardcore. Leur show est carré, le frontman est parfait, on sent que le set a été travaillé, bref des vrais pros. Leur temps passé sur scène sera plus long qu’en novembre dernier (également au Bataclan), ils en ont donc profité pour remanier un peu la setlist, par exemple l’incontournable « Unspoken » qui était en intro boucle maintenant le show ; et on a le droit a plus de morceaux de leur premier album Fury And The Fallen Ones. Ils en ont profité pour jouer un nouveau morceau qui sera sur leur prochain album à venir fin 2012. Je n’ai pas grand chose d’autre à dire puisque je ne connais pas vraiment le groupe ; un show propre, sans surprises, avec des gros breaks, une ambiance assez folle et une qualité indéniable à laquelle je n’arrive malgré tout pas à m’agripper. Le groupe s’en va sur les « Give it all, give it all, give it all » de leur dernier morceau, conscients d’avoir rempli leur par du contrat : nous faire bouger.

Setlist : (faite à partir des autres show de la tournée)

Greater Distance

Between The Lines

Overlooked

Chrono

Destined

Shiner

New Song

Provoke

Faith or Forgiveness

Unspoken

À peine un petit quart d’heure plus tard la tête d’affiche monte sur scène dans l’hystérie générale. Parkway Drive sait ce qu’on aime et nous le prouve en démarrant le set par « Unrest » où le mythique « What the fuck…have..I become » est repris par la salle entière. On voit clairement la différence de niveau entre les autres groupes et eux, sans être méchant envers les trois premières parties la différence est énorme, et pour une fois le son est parfait. Winston McCall virevolte et arbore ses plus gros growls, il est en forme mais avec lui on savait qu’il ne fallait pas s’inquiéter. Leur dernier album Deep Blue qui est toujours aussi génial même deux ans après sa sortie est bien représenté avec des classiques comme « Sleepwalker » ou l’ensoleillé « Karma » et son solo plus qu’envoutant. Toujours aussi impressionné par le public qui chante le riff (grandiose) de « Idols and Anchors », Winston aura le big smile tout au long du concert, et c’est vraiment quelque chose que j’apprécie et que je respecte énormément. Ils piocheront bien entendu dans leurs deux premiers albums Killing With a Smile (deux morceaux) et Horizons dont l’impressionnant « Breaking Point » qui donnera un peu plus de crédit à Jeff Ling, déjà classé assez haut dans mon estime des lead guitarists. En effet, grâce à lui le show de Parkway Drive tourne à la démonstration, que ce soit les solos techniques de « Idols and Anchors » et « Home Is For The Homeless » ou ceux moins impressionnants mais terriblement entêtants de « Karma » et « Deliver Me », ce monsieur tout le monde amènera le show un cran au dessus. Le show c’est aussi le public qui l’a fait, montrant tout son amour pour les australiens en chantant les catch phrases (« If home is where the heart is why do I feel so fucking heartles », « Canoniiised » etc..), les riffs et bien entendu les « woh oh » ; un public réceptif et déchainé qui n’a jamais ménagé ses efforts pour littéralement enflammer le Bataclan (même si j’ai personnellement connu bien pire en terme de chaleur). On aura droit comme avec Miss May I et The Ghost Inside à un nouveau morceau toujours innommé ; rapide, puissant, vous en saurez peut-être plus en regardant notre interview du groupe à venir. Pour le dernier morceau du show Winston nous laissera le choix, le public criera le plus fort pour « Romance Is Dead », un vieux classique, avant de rejoindre les vestiaires. Mais comme l’avait suggéré le « You’ll have to earn that one » (vous devrez la mériter celle là) de Winston aux demandes incessantes pour « Carrion », un rappel aura lieu. Évidemment c’est probablement leur meilleur morceau, le plus connu aussi, repris intégralement par un public de folie.

Ce tube achève donc le concert impeccable de Parkway Drive, achevant par là même une excellente soirée avec d’excellents groupes et un excellents public. Mis à part les problème de réglages et ce petit retard au démarrage, Orage Rock aura rempli sa part du contrat. Des concerts comme ceux-ci on en veut plus et à la pelle.

Setlist :

Unrest

Boneyards

Idols and Anchors

Anasasis (Xenophontis)

Sleepwalker

Karma

Dead Man’s Chest

New Song

Deliver Me

Home Is For The Heartless

Breaking Point

Romance Is Dead

Encore:

Carrion

Tommy

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