Report : Trivium + As I Lay Dying + Caliban + Upon A Burning Body @ Bataclan (23.10.12)

- 26/10/12 14:29

trivium

En ce mardi 23 octobre, c’était le rendez-vous metalcore  immanquable de l’année. Trivium, As I Lay Dying, Caliban et Upon A Burning Body ; tout ce petit monde regroupé dans l’enceinte d’un Bataclan qui affichait – évidemment – complet.

La soirée débute dès 18h00 avec le quintette texan, Upon a Burning Body. La formation emmenée par Danny Leal ne peine pas à faire bouger le public qui remplit peu à peu la salle avec ses riffs deathcore mélodique aux sonorités proches d’Emmure. Rien de bien original donc mais des morceaux plutôt honnêtes et un groupe dynamique qui parviennent à déclencher les premiers circle-pits, autant dire que le ton de la soirée est donné.

Les hostilités commencent réellement avec les allemands de Caliban. Forts d’un huitième album, I Am Nemesis, sorti en tout début d’année, les cinq bonhommes se faisaient plus qu’attendre sur les planches de la salle boulevard Voltaire. Le groupe axe principalement son set sur des titres provenant  de ce dernier effort dont « Dein R3.ich », « Davy Jones », « Memorial » et l’excellent « We Are The Many » qui amène le chaos dans la fosse qui décolle à chaque mosh-part. Caliban n’en oublie pas pour autant ses anciens albums en jouant « I Will Never Let You Down » ou encore l’emblématique « 24 Years ».

Les lumières s’éteignent une troisième fois et c’est au tour des californiens d’As I Lay Dying de venir chauffer encore un peu le Bataclan. Quelques semaines seulement se sont écoulées depuis la sortie d’Awakened et voilà que le groupe débarque déjà dans la capitale pour venir défendre ce sixième effort. Et pourtant, la bande de Tim Lambesis n’en jouera que le single « Cauterize » et « A Greater Foundation » laissant la part du lion à ses anciens opus et des morceaux comme « Anodyne Sea » ou « Nothing Left ». Un choix que semble préféré le public tant la fosse explose sur les premières notes de « 94 Hours » ou « Paralyzed ». Le quintette clôt son set sur un tonitruant « The Sound Of Truth » avant de laisser sa place au quatrième et dernier groupe de la soirée : Trivium.

Inutile de les présenter ou même de rappeler que le cinquième album du groupe, In Waves, a fait l’effet d’une bombe sur la scène métal mondiale. S’il y a six ans de cela, le nom de Trivium avait du mal à passer l’Atlantique, aujourd’hui le groupe fait figure d’aîné de la  génération qui descend tout droit de Metallica. Sans grande surprise, l’intro d’In Waves, « Capsizing The Sea », retentit dans le Bataclan tandis que la densité de population à dix mètres de la scène avoisine quinze au mètre carré. Le morceau éponyme s’en suit provoquant un véritable raz de marée dans la fosse qui répond chaleureusement aux appels de Matt Heafy. Tout comme ses homologues d’As I Lay Dying, Trivium choisit de piocher dans l’intégralité de sa discographie, un choix qui ravira les fans de la première heure et ceux qui ont découvert le groupe il y a peu. Les tubes s’enchaînent et le public scande chaque refrain du groupe peu importe l’album duquel est tiré le morceau avec une petite mention pour les titres extraits d’Ascendancy (« Rain », « The Deceived », « Pull Harder on the Strings of Your Martyr»). Le temps de boire une gorgée d’eau et d’un « Tu kiffes motherfucker ? » lancé par le très charismatique frontman et la bande repart de plus belle : c’est un véritable plaisir d’entendre à nouveau des titres comme « Entrance of the Conflagration » ou encore « Ember To Inferno », où le guitariste soliste – qui assure aussi les screams – Corey Beaulieu prend le poste de chanteur lead. Sans manquer les classiques (« Down From The Sky »,  « Into The Mouth Of Hell We March ») et les déjà-classiques (« Black », « Watch The World Burn »), le groupe clôt son set par « Torn Between Scylla and Charybdis » puis « Throes Of Perdition » avant de chaleureusement remercier la salle parisienne et de quitter la scène, sans un rappel qui aurait peut-être été superflu.

On dressera un bilan positif de cette soirée qui aura tenu ses promesses avec des groupes au sommet de leur forme qui ont orchestré un Bataclan plein à craquer et ultra réceptif. Plus de quatre heures de musique metalcore haut de gamme qui même avec un son parfois brouillon sait toujours autant se faire apprécier par tous les âges.

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Setlist :
In Waves
Like Light to the Flies
Rain
Into the Mouth of Hell We March
Down From the Sky
Entrance of the Conflagration
Black
The Deceived
Watch the World Burn
A Gunshot to the Head of Trepidation
Ember to Inferno
Built to Fall
Dying in Your Arms
Pull Harder on the Strings of Your Martyr
Torn Between Scylla and Charybdis
Throes of Perdition

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Alex’

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