Report: Every Time I Die + Stray From The Path + Last Witness + The Prestige @Batofar (08.11.12)

- 14/11/12 14:50

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Il ne fallait pas confondre soirée barbe et concert au Batofar ce soir ! Une affiche très virile pour une soirée hardcore tout en douceur sur « a fucking bot ! ». Plusieurs mois après leur passage gratuit à Lille, les ricains d’Every Time I Die revenaient en France pour défendre leur petit dernier Ex-Lives qui sera surement dans le top de beaucoup de gens au sein d’All The Rage TV ! Retour sur cette soirée musclée…

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Dans un Batofar à moitié plein, les français de The Prestige montent sur scène aux alentours de 19h. Pour avoir déjà vu les bêtes sur scène, c’est vraiment leur domaine de prédilection. N’accrochant qu’à moitié à leur mathcore très influencé Dillinger Escape Plan sur CD, le live offre un tout nouveau point de vue et ce fut une fois de plus une claque que les parisiens m’ont mit. Même s’il manquait leur bassiste d’origine à l’appel, la cohésion, l’écoute et l’harmonie qui se dégagent de cette formation me bluffe. Alex le frontman ne se sent pas gêné face à une audience qu’on a déjà vu plus réceptive et descend dans la fosse pour le dernier morceau pour un pur moment live ! Si vous n’avez jamais vu ce groupe sur scène, je vous conseille de les suivre de très près car c’est de l’acabit de très grands groupes internationaux.

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Après une petite demie heure de set, ils laissent la place à Last Witness. Metalcore assez poussif notamment à cause de la voix du chanteur qui…donne tout ce qu’il a certes, mais il n’a pas beaucoup ! J’avoue ne pas avoir accroché du tout avec ce groupe qui, délivrant une musique carré et énergique, n’a pas provoqué chez moi cette petite étincelle qui m’aurait permis d’entrer au mieux dans leur show… autant ne pas m’étendre !

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Quasiment ici en tant que deuxième tête d’affiche, les britanniques de Stray From The Path étaient extrêmement attendu par le public parisien. Et je dois dire que personne n’a été déçu ici ce soir car la prestation du combo hardcore a été de toute beauté. Un set un poil trop maîtrisé mais une puissance et une énergie assez incroyable. Le public ne s’y est pas trompé, réagissant extrêmement bien à leur set en pogottant et faisant des circle pit à tout va ! Le groupe pioche dans son entière discographie pour le bonheur des fans présents ici. Le groupe se voit d’ailleurs touché par cet enthousiasme et n’hésite pas à encourager les fans à participer à la fête en leur faisant chanter certaines « punchlines » célèbre du groupe. Le Batofar est bien rempli et l’ambiance est vraiment bonne. Un peu de chaleur humaine ne fait pas de mal dans ce début de mois de Novembre avec un temps de merde habituel à la Capitale ! Après un bon set d’une quarantaine de minutes, Stray From The Path laisse la scène avec le sentiment du devoir accompli. Dehors, les musiciens n’hésiteront pas à déambuler dans les lieux, à parler avec les fans et à prendre toutes sortes de photos. Trop cool !

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Tête d’affiche de la soirée et véritable groupe culte en devenir du hardcore, les Every Time I Die sont l’assurance d’une soirée réussie. Chansons fédératrices en tout genre, riff mémorables et un feeling rock n roll extrêmement rafraichissant pour la scène hardcore internationale.

Leur set s’ouvre sur le brulant « Bored Stiff », première chanson de l’album Gutter Phenomenon. La fosse est en délire, le groupe semble heureux d’être sur Paris et entame donc ce concert de la plus belle manière qui soit. Leur set fera la belle part à chaque album du groupe même si le petit dernier Ex-Lives sera le plus joué avec pas moins de 6 morceaux issus de cet album. Les tubes s’enchainent à une vitesse hallucinante et le public a du mal à reprendre son souffle. Le groupe communique beaucoup et avec beaucoup de sympathie par l’intermédiaire de leur barbus de chanteur. J’ai apprécié l’hommage porté à The Prestige. Il est rare que le groupe de tête prenne le temps de mentionner le groupe d’ouverture, d’autant plus s’il est français… Keith Bukley exécute ses parties screamées avec une aisance incroyable, ce qui n’est pas le cas de ses parties chantées qui sont plutôt massacrées à chaque fois, la faute à une justesse à revoir. Mais c’est dans l’esprit, et peu lui en tiendront rigueur. « The New Black » est balancée et c’est l’hystérie dans la fosse avec une trentaine de fans qui scandent chacune des paroles de la chanson. Sans conteste LE moment fort du concert !

Le set se poursuit, naviguant entre chaque album du groupe. Sorte de concert best-of, même les titres issus du dernier album sont connus par cœur par le public, ce à quoi le groupe réagit de manière extrêmement positive. L’incroyable « Kill The Music » est balancée et annonce le dernier quart du concert, les parties chantées à la base par Gerard Way sont hurlées par le public qui visiblement, adore autant cette chanson que moi ! Le groupe conclut leur set par le trident mortel « Ebolaram », « We’rewolf » et bien entendu « Floater » qui retournera la fosse une dernière fois.

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On aimerait passer ce genre de soirée plus souvent ! Surement pas le concert du siècle mais beaucoup d’énergie positive et de simplicité. Un groupe quasiment au top (Keith ne chante pas trop steuplé) et des premières parties de qualité : on remet ça quand vous voulez !

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Nathan

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