Report: Garbage + Poni Hoax + Success au Zénith de Paris (22.11.12)

- 28/11/12 21:54

garbage-580x732

Après sept années d’absence, un Olympia en mai dernier et une tournée des festivals, c’est ce 22 novembre que le quatuor américain Garbage faisait son grand retour au Zénith de Paris, promettant au public français un plongeon immersif dans les années 90.

La première partie monte sur scène à 19h30. Il s’agit des rennais de Success menés par  le chanteur Mister Eleganz, un personnage coloré qui déploie la vivacité d’Iggy Pop mais looké en John Steed. La scène du Zénith devient alors l’étrange théâtre d’une performance électro- rock au visuel hypnotique porté par des beats proactifs qui séduit le public sans ambiguïtés. Le morceau « S.U.C.C.E.S.S. » et ses influences rap us des années 90, collant dans le thème de la soirée, clôt esthétiquement trente minutes d’un set porteur des titres de leur premier album « Social network Junkies ».

Le deuxième groupe français de la soirée, d’électro-rock qui plus est, Poni Hoax, sur le point de sortir un troisième album intitulé « A State of War » ne lésine pas sur les tentatives d’entrainer le public dans un dynamise disco-funk hybride. S’il est possible d’imaginer les sons que produirait du Daft Punk tuné par Bowie, ce serait probablement effacer originalité des compositions du quintette parisien. Cependant, le chanteur, Nicolas Ker à beau se jouer de la loi de la gravité en répétant des figures de sauts en hauteur, il se heurte à un public peu réceptif.

21h30 s’affiche et l’obscurité envahit la salle sur quelques notes d’intro. Les musiciens entrent en scène, adressent  des saluts à la foule et s’installent à leurs places respectives, précédant l’entrée de Shirley Monson dans un costume de bat girl rétro futuriste, qui entame « Control », titre du dernier album « Not your Kind of People ».

Garbage embraie direct derrière avec une spirale de tubes, dont « I Think I’m Paranoid » qui donne l’occasion aux fans de se décrasser un bon coup les cordes vocales sur le refrain. Puis le groupe pousse les turbines aux « Hammering in My Head » et « Stupid Girl » pour parfaire la rétrospective.

En divas chaleureuse, Shirley use et abuse de la communication avec son public dans un français approximatif mais honorable et donne la parole à la fosse sur le thème de la reconnaissance, Thanksgiving étant fêté le jour même outre Atlantique.  Généreuse à l’excès ou bavarde compulsive ? après tout peu importe, la rouquine aux yeux immenses ne se contente pas de présenter les morceaux, elle entame de véritables discours un peu bourrés de bons sentiments sans non plus coller d’indigestions, enfin presque… allez, quelque mots encore pour souhaitez un bon anniversaire à une fan qui a tweeté au groupe son désir d’entendre « Cup of Coffe », un titre qui s’est fait plutôt rare en live. Veux exaucé ! et s’est reparti pour une série de titres interprétés magistralement dans une atmosphère moite d’une agitation joyeuse. Les premières parties remerciées, c’est après le voluptueux et sauvage « You Look So Fine » que Garbage dit au revoir à la salle du Zénith.

Sitôt parti sitôt revenu ! pour ne pas lésiner sur l’éclat du final, rien d’autre qu’un joli bouquet composé de « When I Grow Up »« The World Is Not Enough »« Only Happy (When It Rains) » et d’un très surprenant et décalé solo du bassiste intitulé « Duke Solo Song » pour terminer l’émanation de gratitude échangé avec un public conquis par ce show fagoté pour ravir les fans de la première heure mais ne décevoir personne.

Clémentine Barraban

Reagir a ce live report :
AFFICHE-Festival-Bring-The-Noise
AFFICHE-Festival-Bring-The-Noise
DSC_0171
10410631_10152434238362045_5258387276400169497_n
BSC - Review ATR -live
Deftones
Paramore visuel
New Found Glory Divan Du Monde
1013544_143931349145084_137504197_n
2013-MondoEurope_-mail
CTTS
Propagandhi - Live au Petit Bain - 9 juillet 2013 | Jean-Christophe Besson - Tous droits réservés.
OTB FEST
551329_10151471058378217_1044561073_n
ADMIRALS+ARMS+flyerAA2
flyersensesfail
emmure
dshs
Icarus Festival
Paramore