Foo Fighters : Wasting Light

- 05/04/11 16:35

Le septième album studio des fils de Nirvana arrive enfin dans les bacs après quatre longues années d’attente. Les originaires de Seattle nous avaient pourtant gratifiés d’un Greatest Hits en 2009 pour nous faire patienter quant à la suite de Echoes, Silence, Patience and Grace mais c’est avec la plus grande des hâte que l’on s’apprête à dévorer Wasting Lights.

L’album commence par ces mots « These are my famous last words », un peu étrange, voir subversif pour entamer un opus mais soit, on accepte l’offrande. Et le moins que l’on puisse dire, c’est que ça démarre fort : du rock lourd, puissant, électrique, et une grosse envie de tout faire péter. On se prend une maxi-dose de Redbull dans les veines, du moins c’est l’impression que ça donne. L’album commence bien, très bien même, du bon rock alternatif, on n’est pas dépaysé mais on apprécie les premiers morceaux. La petite surprise de l’album vient de White Limo qui nous offre une petite voix hardcore de bon aloi et qui casse bien le rythme rock que l’album prenait. Les breakdowns dans les morceaux on connaissait, dans les albums c’est un peu moins courant, dans les albums rock en tout cas. Vient ensuite Arlandria avec un léger côté pop/glam/Bon Jovi dans son refrain qui n’est pas du tout déplaisant et le morceau passe comme une lettre à la poste.

Alors que l’on approche de la moitié de l’album on se dit qu’on passe un bon moment et on ne voit pas pourquoi cela serait gâché. Et bien on se trompe, tout du moins je me trompe. La deuxième partie de l’album rassemble les clichés d’un opus rock ce qui rend tout cela globalement fade. En effet on a le droit au duo balade rock (These Days) / balade main dans la main avec sa moitié qui se finit en disant « je ne suis pas totalement un lover, la preuve je deviens rock sur la fin » illustré par I Should Have Known. Je me moque parce que j’aurai aimé plus d’originalité tout comme j’aurai aimé un morceau à la hauteur de Pretenders, ce qui manque cruellement ici. Après un panel de chansons sans grand intérêt l’album se rattrape un peu avec Walk qui boucle bien la tracklist. Cependant le produit reste globalement bon et malgré mes sarcasmes je l’ai apprécié. Ce n’est pas l’album de l’année, ce n’est probablement pas le meilleur album du groupe non plus mais ça s’écoute tranquillement en rangeant son appart’ ou en buvant des mousses sur le capot de son pick up.

Tracklist :

01 – Bridge Burning
02 – Rope
03 – Dear Rosemary
04 – White Limo
05 – Arlandria
06 – These Days
07 – Back & Forth
08 – A Matter of Time
09 – Miss the Misery
10 – I Should Have Known
11 – Walk

Tommy

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